🏈 Vol Au Vent Au Saumon FumĂ©

Petit pain surprise au saumon fumĂ© (40 piĂšces env.)..29,00 € piĂše -Petits boudins blancs et noirs cocktails ..16,00 € le kg -Petits fours feuilletĂ©s..0,60 € piĂšce -Petits fours sucrĂ©s (plateau de 50 piĂšces)..0,90 € piĂše -Plateau de lĂ©gumes Ă  croquer sauce fromage blanc..30,00 € piĂše -Saucisses cocktails ..16,00 € le kg Autres piĂšces apĂ©ritives sur Couperle saumon en laniĂšres. Garnir les mini-choux avec le fromage frais, ajouter une laniĂšre de saumon, quelques gouttes de citron, des oignons rouges. DĂ©corer avec un brin d'aneth. Recouvrir avec le chapeau de la profiterole. Astuce : Garder au moins 2h au frais avant de servir que la pĂąte Ă  choux se rĂ©hydrate. 2 À l’aide d’une spatule, transfĂ©rer les vol-au-vent sur la plaque. 3. Faire cuire les vol-au-vent au four pendant 10 minutes. Piquer le fond de chacun d’entre eux trois fois avec une fourchette. Poursuivre la cuisson pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les vol-au-vent soient bien dorĂ©s. 4. Dans une casserole de taille moyenne, Ă  Ily a toujours des tagliatelles, du saumon fumĂ© et du boursin ail et fines herbes Sauf que cette fois-ci, je fais une sauce au Boursin ce qui a un rendu plus doux! Je cĂšde la place aux explications IngrĂ©dients (pour 4 personnes) : 500g de tagliatelles fraĂźches ou non 20cl de crĂšme liquide 250g de saumon fumĂ© MinicĂŽnes garnis de crĂšme au fromage frais, noix, saumon fumĂ© et Ɠufs de saumon. Lire la suite. Mini-tartelettes Ă  la crĂšme au chocolat noir et aux framboises. Lire la suite . Mini-tartelettes au brie et Ă  la confiture de tomates. Lire la suite. Tulipes garnies de crĂšme dessert et de fruits frais. Lire la suite. Tulipes garnies de glaces et fruits rouges. Lire la suite. Vol-au-vent au ActualitĂ©s Vendredi midi et soir ainsi que samedi soir suite au fait qu’il y a les F1 « BOULETTES A LA LIEGEOISE » aoĂ»t 21, 2022 vendredi midi et soir sur rĂ©servation pĂȘches au thon et ses accompagnements aoĂ»t 14, 2022; vendredi midi et soir sur rĂ©servation poulet Ă  l’estragon et ses accompagnements mai 15, 2022; vendredi midi et soir sur rĂ©servation toast Portions personnes. IngrĂ©dients. 140 g de saumon fumĂ©. 150 g de pĂ©pites de saumon fumĂ© Ă  l'Ă©rable. 1 c. Ă  thĂ© de cĂąpres. 1 c. Ă  thĂ© de fromage Ă  la crĂšme lĂ©ger. 1 1/2 c. Ă  thĂ© de mayonnaise Ă©picĂ©e Yuzu. 1 oignon vert Ă©mincĂ©. Assiettesde lentilles, Ɠuf pochĂ©, saumon fumĂ© pĂątĂ©s en croĂ»te Ficelles picardes Boudins blancs natures ou truffĂ©s Vol au vent au ris de veau Terrine de poisson Plats cuisinĂ©s : Blanquette de volaille Veau marengo Lapin Ă  la moutarde BƓuf carotte Aubergines farcies Choucroute garnie PavĂ© de saumon PĂątisseries salĂ©es : Tatin aux lĂ©gumes Friand Ă  la viande Brioche feuilletĂ© 4 gros vol-au-vent * 50 gr de beurre * 200 gr de jambon fumĂ©, coupĂ© en dĂ©s * 1 blanc de poireaux * des petits pois * 1 poivron rouge coupĂ© en dĂ©s * 1 cuillĂšre de farine tout usage * 250-300 ml de bouillon de poulet * sel * poivre * muscade, au goĂ»t Minisvol-au-vent au saumon (apĂ©ro en famille) Par choupette two. 225. Recette de cuisine 4.82/5. Fairecuire les vol-au-vent au four pendant 10 minutes. Piquer le fond de chacun d’entre eux trois fois avec une fourchette. Poursuivre la cuisson pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les vol-au-vent soient bien dorĂ©s. Dans une casserole de taille moyenne, Ă  feu moyen-doux, faire fondre 60 ml (4 c. Ă  soupe) de beurre. Ajouter la farine. Dansla casserole de la bĂ©chamel, ajouter les lĂ©gumes et les crevettes, le saumon, le brocoli, le zeste de citron et le paprika. MĂ©langer dĂ©licatement. Rectifier l'assaisonnement. RĂ©server au chaud. DĂ©poser un vol-au-vent dans chaque assiette. RĂ©partir la sauce. DĂ©corer d'herbes fraĂźches au goĂ»t, si dĂ©sirĂ©. Note de l'Ă©quipe Ricardo bouchĂ©esĂ  la reine ou vols au vent Ă  garnie BouchĂ©es au saumon fumĂ© et poireaux. PLUS DE RECETTES. Mini bouchĂ©es coco-chocolat. Mini bouchĂ©es citronnĂ©es. Mini bouchĂ©es de foie gras aux pommes et aux figues . BouchĂ©es de saumon sauce miel / wasabi. Mini-bouchĂ©es pralinĂ©es, façon crumble. Mini bouchĂ©es aux anchois. Amuse bouche de saumon au melon. Coupezle saumon en gros dĂ©s. Pressez le jus du citron. RĂ©servez. Dans une poĂȘle, faites revenir le poireau dans un peu de beurre. Quand il commence Ă  fondre, ajoutez le saumon et faites-le revenir sur toutes les faces. Placez les bouchĂ©es Ă  la reine (vides) sur une plaque du four afin de les dorer (environ 5-10 min). 10 Vol-au-vent au saumon fumĂ© et crevettes. Qui n’aime pas les vol-au-vents aux fruits de mer? GĂ©nĂ©reusement garnie de saumon fumĂ© et de crevettes, puis nappĂ©e de sauce blanche, notre version de cette recette est simplement parfaite! 11- Muffins au saumon fumĂ©. Des muffins gourmets qui rappellent le goĂ»t des canapĂ©s garnis de iY865. Pour une bouchĂ©e tiĂšde ou une entrĂ©e chaude, le vol-au-vent est une variation aĂ©rienne des feuilletĂ©s traditionnels et autres pĂątĂ©s en croĂ»te. ÉlĂ©gant sur un buffet, il peut aussi ouvrir vos tables de fĂȘtes avec une recette d'entrĂ©e au saumon fumĂ© aussi simple que rapide. Voici deux versions des vol-au-vent, cĂŽtĂ© qu'il vous fautIngrĂ©dients Pour 6 vol-au-vent en entrĂ©e chaude - 6 tranches de saumon fumĂ©. - 25cl de sauce bĂ©chamel en brique ou faite par vos soins. - 1 boĂźte de champignons de Paris. - Sel, poivre, piment d'Espelette. Pour 12 bouchĂ©es en entrĂ©e tiĂšde pour apĂ©ritif - 6 tranches de saumon fumĂ©. - 150g de fromage de chĂšvre frais type Petit Billy. - Une cuillĂšre Ă  soupe de fromage blanc. - Sel, poivre, ciboulette et persil. Temps de prĂ©paration 30 minutes. Temps de cuisson 15 minutes au four pour le rĂ©chauffage. Bon Ă  savoir Il vous est possible de prĂ©parer vos nids de pĂąte feuilletĂ©e vous-mĂȘme une trĂšs bonne mĂ©thode en image sur Si vous voulez aller plus rapidement, utilisez des prĂ©parations surgelĂ©es, qui offrent Ă©galement diffĂ©rentes tailles et formes trĂšs utile si vous voulez servir sur un buffet. Vous pouvez Ă©galement en obtenir chez votre boulanger. La recette pas Ă  pasPour la version chaude - DĂ©coupez vos tranches de saumon fumĂ© en lamelles grossiĂšres. - Égouttez puis rincez vos champignons. - Faites-les revenir doucement dans un fond d'huile, avec le persil, pour leur faire rendre leur eau. Poivrez. - PrĂ©chauffez le four Ă  150°. - Versez votre bĂ©chamel dans un saladier, ajoutez-y les champignons, puis le saumon fumĂ© gardez quelques lamelles pour la dĂ©coration. - DĂ©posez la sauce dans les nids, puis placez au four pour 15 minutes en surveillant bien. Pour la version tiĂšde - DĂ©coupez vos tranches de saumon fumĂ© en morceaux de la taille de vos bouchĂ©es. - Dans un saladier, Ă©crasez le fromage de chĂšvre avec le fromage blanc. Salez lĂ©gĂšrement et ajoutez le persil, la ciboulette, le poivre. - Garnissez les fonds de vol-au-vent avec le mĂ©lange de fromage aux herbes. - Recouvrez des laniĂšres de saumon. - Laissez tiĂ©dir 10 minutes dans un four prĂ©chauffĂ© Ă  150°, ou bien en train de refroidir. - Il est parfaitement possible de servir froid, mais la pĂąte sera un peu sĂšche. Astuces Pour la version chaude, n'hĂ©sitez pas Ă  laisser la sauce dĂ©border dans l'assiette. Servez avec une salade verte et un morceau de pain frais, pour ceux qui voudraient saucer le plat ! Pour la version tiĂšde, rien ne doit dĂ©border ! Ne surchargez pas en fromage, qui risque de rendre de l'humiditĂ© lors du rĂ©chauffage. Lucida PĂ©trelInspireTome 2 Partie 1Urban FantasyÉditions Arts En Mots »Illustration graphique © Graph’LPrologueAmalia avait regrettĂ© son choix aussitĂŽt un premier pied dans les Terres lointaines. Personne ne s’y rendait jamais seul, pas mĂȘme les Alchimistes. Et voilĂ  qu’Amalia se prĂ©cipitait entre les arbres de la forĂȘt mondialement Traqueuse Ă©tait incapable de sentir la matiĂšre crĂ©piter autour d’elle. La SorciĂšre qui la poursuivait le sentait, elle ; ce basculement dans l’atmosphĂšre. Les arbres s’étaient agitĂ©s un instant, l’herbe avait longuement soufflĂ© puis l’air s’était alourdi. La lumiĂšre de la lune serra plus fort le Livre des Ombres contre elle. Plus question de le lĂącher, pas aprĂšs tous ces efforts pour parvenir Ă  l’emporter. Elle serait pourtant bientĂŽt Ă  bout de force, et il lui faudrait bien alors remettre le grimoire entre les mains de sa propriĂ©taire si elle voulait avoir la vie sauve. C’était Ă  n’y rien comprendre. Amalia filait au travers du froid. Elle courait si vite qu’un mur seul n’aurait pas su l’arrĂȘter, et pourtant OndolindĂ« la rattrapait toujours. Elle Ă©tait lĂ  chaque fois qu’Amalia regardait en arriĂšre, juste lĂ , et marchait presque paisiblement, la foudre Ă  la place des n’y arriverait pas. Tout Ă©tait perdu. Le peregrinator Ă©tait encore loin. Elle ferma les yeux et pensa Ă  son compagnon, restĂ© Ă  l’Institut, et auquel elle avait promis de ne pas Ă©couter son instinct. Il savait, tout comme elle, combien les Terres lointaines peuvent ĂȘtre meurtriĂšres. Cela n’avait pas empĂȘchĂ© Amalia de trahir sa parole. Et maintenant, son fils n’aurait plus de mĂšre pour veiller le sommeil dans lequel l’avaient plongĂ© les esprits des Anciennes peuplant les Catacombes de Digvix. L’enfant avait dĂ©fiĂ© la tranquillitĂ© de la mort en y pĂ©nĂ©trant ; il en avait donc payĂ© le prix. Amalia n’était pourtant pas trĂšs loin lorsque l’accident Ă©tait survenu
 un enfant qui maĂźtrise la marche Ă  quatre pattes est pire que tout. Elle le savait, mais elle lui avait tournĂ© le dos, rien que quelques petites secondes. L’enfant avait Ă  peine franchi l’entrĂ©e quand l’enchantement l’avait frappĂ©. L’unique recours Ă©tait ce vieux tas de sortilĂšges dĂ©nommĂ© Livre des Ombres et dont OndolindĂ« ne pouvait se sĂ©parer. Sans ce grimoire antique, il Ă©tait impossible pour son peuple de survivre aux Terres idiote prĂ©tentieuse, pensait OndolindĂ«. Personne d’autre qu’elle-mĂȘme ne pouvait user des pouvoirs de ce grimoire. Qu’espĂ©rait donc cette Traqueuse en le lui dĂ©robant de la sorte ?Amalia manqua de s’affaler en pleine course. Tenir le Livre. C’était le plus important. Garder ce fichu grimoire. MĂȘme si tout lui semblait finalement perdu d’avance. Lorsqu’elle lança un regard en arriĂšre, elle en eut la certitude la SorciĂšre se rapprochait de plus en plus, elle finirait tĂŽt ou tard par la rattraper, quand Amalia n’aurait plus l’énergie de lutter ; et alors, la PrĂȘtresse des Terres lointaines ne ferait preuve d’aucune sorte de pitiĂ©. Elle tuerait Amalia pour protĂ©ger ses SƓurs, car dans une confrĂ©rie de SorciĂšres, rien ne doit pouvoir mettre en pĂ©ril la FĂ©e prit un virage serrĂ© et fit le tour d’Amalia. Elle irradiait et semblait Ă  la recherche de quelque chose. Elle s’agrippa au poignet de la Traqueuse, voltigea jusqu’à son cou, s’accrocha Ă  ses cheveux. Amalia ralentissait. À cet instant, une autre FĂ©e apparut. Puis une autre. Et d’autres C’était impossible. OndolindĂ« garda ses distances. Les FĂ©es n’emportaient que les crĂ©atures magiques. Que mijotaient-elles en papillonnant de cette façon autour de la Traqueuse ? Amalia n’y comprenait rien non plus, mais elle y vit un signe. Celui d’une Magie dĂ©bonnaire, prĂȘte Ă  protĂ©ger une Traqueuse malgrĂ© le vol de l’un de ses grimoires. Amalia se jeta dans les marĂ©cages. Les FĂ©es y plongĂšrent Ă  leur tour et celles qui y reposaient s’éveillĂšrent.— Impossible, c’est impossible, formula Ă  haute voix se mouvait tranquillement. Ses branches flottaient parmi les autres tĂȘtes feuillues et Ă©pineuses, mais l’envergure de son tronc tortueux Ă©tait magistrale. Personne ne l’avait plus aperçu depuis des siĂšcles. Cet arbre, tout le monde le connaissait. L’un des premiers points de repĂšre magique Ă  ĂȘtre sorti de des Terres non plus n’y croyait pas. À vrai dire, elle ne pouvait pas rĂȘver mieux.— Fais demi-tour avant que je ne rende ce foutu bouquin Ă  la Magie ! menaça la au Grand Aulne, elle suspendit le Livre des Ombres au-dessus du marĂ©cage dans lequel elle baignait presque. La Magie Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă  la protĂ©ger, elle en Ă©tait maintenant certaine ; pour quelle autre raison cet arbre aurait-il choisi de pointer sa cime Ă  ce moment prĂ©cis ?— Te rends-tu compte de ce Ă  quoi tu nous condamnes ? OndolindĂ« n’en revenait pas. Elle se souvint alors pourquoi son peuple ne s’était jamais asservi Ă  aucun Institut parce que tous ceux qui prĂ©tendent apporter la paix aux Ombres sont ceux qui ont auparavant provoquĂ© la Ă©tendit Ă©trangement ses branches les plus basses.— Maudite Traqueuse, vocifĂ©ra OndolindĂ«, vaincue. Tu m’arraches ce que je possĂšde de plus prĂ©cieux, je ne peux que te rendre la pareille. Un geste du menton accompagna ses derniĂšres paroles — L’enfant que tu portes ne sera pas le tien, mais celui de la Magie la plus impure qui soit. Le feu te sourit, vaillante. Elle savait pertinemment qu’OndolindĂ« se trouvait dĂ©pourvue de ses pouvoirs, puisque c’était la Traqueuse qui portait son grimoire. Et puis, elle n’était mĂȘme pas enceinte. Toutes les flammes de l’univers pouvaient bien l’encercler, elles ne l’empĂȘcheraient pas d’aller porter secours Ă  son grincement hurla Ă  travers les Terres lointaines. Amalia n’eut pas le temps de sentir le Grand Aulne s’abattre sur elle. OndolindĂ« s’éloignait ; l’écorce progressait et avalait la Traqueuse. Les branches s’enroulĂšrent autour de leur tronc comme des tentacules tandis que les FĂ©es s’échauffaient de part et d’autre. La forĂȘt entendit le cri perçant d’une femme, puis le Grand Aulne, repliĂ© sur lui-mĂȘme, s’ Ă©tait dĂ©jĂ  loin lorsque les feuilles noircies tombĂšrent Ă  1BELLAOn m’a encore vomi dessus. J’aurais dĂ» lancer les paris ce matin en arrivant. Les collĂšgues m’adressent des sourires penauds – seuls les plus courageux osent en rire – tandis que j’avance dans les couloirs. Et j’aurais dĂ» porter une autre blouse que ma les patients s’acharnent-ils contre moi, aujourd’hui ? Le karma, peut-ĂȘtre ? Hier, l’une d’entre eux m’a demandĂ© d’ĂȘtre plus aimable. Je lui ai rĂ©pondu que nous pourrions de nouveau explorer le sujet lorsque sa santĂ© ne dĂ©pendrait plus de mon humeur. Ou alors est-ce simplement l’épidĂ©mie de gastro qui sĂ©vit Ă  De La Haute Maison ?— Bah alors, Bella, t’as encore trop contrariĂ© un gosse ?JĂ©rĂŽme. JĂ©rĂŽme et sa grosse gueule d’abruti. Il tente une pose contre le mur, mais je ne m’attarde pas.— Eh ! Bella ! Bah
 Bah, Bella, attends
 attends un peu quand mĂȘme, non ?Lui et moi en sommes Ă  la deuxiĂšme Ă©tape l’ignorance passive. La premiĂšre consistait Ă  l’inviter poliment Ă  oublier mon existence. La troisiĂšme, s’il persiste, me forcera Ă  la lui faire oublier en le frappant trĂšs fort pendant un peu trop mec ne sait clairement pas de quoi je suis capable. Il devrait s’entretenir quelques minutes avec mes me dirige fermement vers les vestiaires, dĂ©cidĂ©e Ă  retourner Ă  ma chambre pour me reposer. Les gens de l’Institut m’épuisent et le rythme auquel on nous soumet n’aide absolument pas. Tout est diffĂ©rent, ici. Le quotidien, l’air, la culture, la collectivitĂ©, l’intensitĂ© et la nature des Ă©motions. C’est comme ĂȘtre sorti d’une eau douce pour plonger dans la mer ; ça brĂ»le les yeux, ça pique la gorge et l’arriĂšre-goĂ»t n’est pas terrible non plus. Heureusement, tout n’est pas bruit sourd retentit dans la piĂšce, suivi d’un long grincement. La main posĂ©e sur mon casier, j’admire une bouteille d’eau rouler jusqu’à mes pieds. Toujours aussi maladroite
— Il va falloir t’entraĂźner dur si tu veux pouvoir assurer pendant les missions d’ souris en parcourant l’endroit du regard. LĂ©anne reste Ă  couvert, mais je l’entends respirer. Rob entre Ă  ce moment dans les vestiaires, sa blouse dĂ©jĂ  dans une main et son pull Ă  moitiĂ© ĂŽtĂ©. — Tout le monde n’arrĂȘte pas de parler de toi et ton nouveau record, tu le sais ?— J’en avais une petite idĂ©e, passe devant moi. Il bĂąille. — JĂ©rĂŽme fait le malin, mais il oublie la fois oĂč un bĂ©bĂ© lui a vomi dans la profondĂ©ment.— C’est dĂ©gueulasse, Rob.— Ouais, mais c’est d’en face tangue dangereusement quand un des casiers s’ouvre Ă  la volĂ©e. LĂ©anne s’en extirpe Ă  une vitesse folle, les mains en l’air et le visage menaçant. Et alors qu’elle s’apprĂȘte Ă  prendre Rob d’assaut, il recule d’un malheureux pas. LĂ©anne rebondit la tĂȘte contre ses fesses et finit les siennes par terre, dĂ©concertĂ©e.— LĂ©anne ? Mince ! s’écrie petite jauge ma rĂ©action.— Si ta maman te voit, elle ne va pas ĂȘtre contente, lui fais-je remarquer en croisant les la soulĂšve pour la porter contre lui.— Je t’ai fait mal ?Mais LĂ©anne fait diversion en s’emparant de ses lunettes pour les mettre sur son propre nez, un sourire attendrissant collĂ© sur le visage. Elle est trĂšs maligne, Ă  n’en pas douter. C’est grĂące Ă  cette ingĂ©niositĂ© – ou Ă  ce culot – qu’elle parvient Ă  s’échapper de l’école si souvent. Et moi, j’ai toujours un pincement au cƓur lorsque Sonia me demande de l’y reconduire.— Tu as croisĂ© ta maman en venant ?J’ai dĂ©jĂ  surpris LĂ©anne ramper le long de la banque d’accueil de l’Infirmerie, tandis que sa mĂšre s’affairait Ă  trier des dossiers. LĂ©anne se tourne vers moi, un index sur les lĂšvres. Sans prononcer un mot, elle souffle Chhhhh
Une terreur. LĂ©anne est une terreur ; silencieuse, certes, mais intrĂ©pide et efficace. J’espĂšre qu’elle conservera ces qualitĂ©s lorsqu’elle deviendra une Traqueuse destinĂ©e Ă  faire prospĂ©rer la lui pique son petit doigt et l’embrasse. Je ne connais pas les raisons qui encouragent LĂ©anne Ă  quitter l’école chaque jour pour venir gambader dans l’Infirmerie, et je me demande encore si son mutisme l’empĂȘche de s’intĂ©grer.— Il faut y retourner, LĂ©anne, avant que ta maĂźtresse ne vienne te chercher par elle-mĂȘme, lui dis-je sans fait la moue, puis Rob se rĂ©signe Ă  la reposer Ă  terre. OffusquĂ©e, elle nous lance un regard appuyĂ© avant de quitter les vestiaires, le pas se gratte le crĂąne.— Un sacrĂ© phĂ©nomĂšne, cette petite, mon sac en hochant le menton de haut en bas. Enfin libre pour un sommeil de quinze heures !— N’oublie pas que nous allons en mission, d’ici quelques qui lui prend Ă  ruiner ma sieste de cette façon ?— Depuis quand ?— Regarde ton oui, ce truc. Je l’apprivoise depuis deux mois et le consulter rĂ©guliĂšrement n’est pas encore un rĂ©flexe. En fait, l’idĂ©e qu’on puisse me joindre Ă  chaque minute avec une facilitĂ© aussi dĂ©concertante m’agace profondĂ©ment. Mon espace vital est tel que si le monde entier devait le respecter, plus aucune vie sur Terre n’ de Fred, ce matin rdv aux portes Ă  20 h ce soir, pose une main sur mon Ă©paule.— T’inquiĂšte, tu vas finir par t’y faire. Prends ton temps, je crois que Josh aura un peu de retard, de ce que j’ai du retard ? Çà par exemple ! J’ai horreur des chose m’a toujours fascinĂ©e chez les Loups-Garous de De La Haute Maison leur inconstance. Dire qu’ils sont lunatiques ferait l’effet d’une blague de mauvais goĂ»t, mais c’est pourtant la rĂ©alitĂ©. Prenons Enzo, l’alpha. TantĂŽt il dĂ©ploie toutes les formes de respect pour nous recevoir, tantĂŽt il grogne, les crocs dĂ©couverts. En y rĂ©flĂ©chissant, je crois que tout cela concorde avec la prĂ©sence ou l’absence de Josh. Josh est absent, le monde roule dans la bonne direction. Josh est lĂ  ? Les rails explosent et l’univers que ce gars saute toujours en plein dans le plat et en met partout — d’accord je veux bien qu’il y ait des frontiĂšres, mais au bout d’un moment les loulous, vous ne pensez pas qu’il faudra rĂ©flĂ©chir au-delĂ  des notions de chez soi ? Je veux dire, les Gobelins vous ont pris quelques cailloux sans importance
 vous les connaissez aussi bien que moi
 alors oĂč est le problĂšme ? Vous pourriez en profiter pour rĂ©clamer une contrepartie, histoire que tout le monde soit ferme les yeux tandis que les miens voudraient se projeter trĂšs fort hors de leur orbite pour dĂ©boĂźter la mĂąchoire de Josh. Un des plus jeunes Loups, postĂ© dans un coin de la piĂšce, sort de sa cachette.— Loulous » ? Il a dit loulous » ?!Enzo fulmine, lui aussi. C’est Ă  se demander lequel va se jeter le premier sur mon coĂ©quipier. Durant une seconde, je m’imagine leur prĂȘter main-forte.— Nous allons en parler Ă  notre rĂ©fĂ©rent, intervient Fred, ne vous en faites pas. Les rĂšgles de prospĂ©ritĂ© et de longĂ©vitĂ© interdisent la violation des frontiĂšres. — Et est-ce que tu vas lui rapporter la connerie de ton pote, aussi ?— NaĂŻm, le rappelle Ă  l’ordre se rassoit. La table n’est pas bien grande. Cela s’explique sans doute par les pratiques alimentaires des Loups-Garous. Ils chassent leurs repas sur leur territoire et se nourrissent gĂ©nĂ©ralement sur place ; Ă  quoi bon disposer d’un rĂ©fectoire commun, dans ce cas ? Cette bĂątisse – que dis-je, cette piĂšce – est d’ailleurs l’unique sur le campement. Les Loups de De La Haute Maison dorment ensemble Ă  la belle Ă©toile, sous des bĂąches tendues lorsque la pluie les surprend. Je sais que les meutes d’autres Instituts peuvent avoir des us et coutumes trĂšs diffĂ©rents, mais je n’ai encore jamais rencontrĂ© de Loups habitant un manoir, une maison ou un camping-car, pas mĂȘme dĂ©labrĂ©.— J’en ai marre de toujours fermer ma gueule sous prĂ©texte que ce sont des Josh ose encore une fois prononcer le mot rage » dans un moment pareil, je le frappe. Par chance, il a compris mon discours de l’autre fois. Il avait tendance Ă  oublier la situation dans laquelle se trouvent les Ombres et Ă  quel point les Traqueurs peuvent profiter de leur statut. Dont lui, malgrĂ© ses convictions.— Je partage ton sentiment, articule Enzo en nous inspectant tour Ă  tour.— Je suis dĂ©solĂ© les gars, je parle toujours trop vite, s’excuse Josh. Je vais me rattraper. Plus de Gobelins chez vous, promis ; et je vous achĂšte les dix prochains gibiers que vous murs de chaume nous protĂšgent du froid, mais je commence malgrĂ© tout Ă  sentir l’air frais, Ă  rester assise depuis si longtemps. Maintenant, je rĂȘve d’un bain chaud en plus d’une sieste. Faute de baignoire, ce sera une douche chaude puis une longue nuit puisque le soleil s’est couchĂ©.— Tu Ă©tais plus sympathique quand ton chef d’équipe Ă©tait encore mes coĂ©quipiers. Enzo touche un point sensible, un sujet que moi-mĂȘme je ne m’autorise pas Ă  aborder.— Eh bien il faudra te faire Ă  ce nouveau Joshua, tranche Fred, car maintenant c’est moi le chef de cette Ă©quipe. Je te rappelle d’ailleurs que ce sujet ne te concerne ne sourit pas.— Évidemment. J’ai bien compris oĂč Ă©tait notre place loin sous la vĂŽtre, il 2BELLAMon pull seul ne suffit plus Ă  me protĂ©ger de la fraĂźcheur des ce cĂŽtĂ©, pourtant, du cĂŽtĂ© des jardins de l’Institut, j’ai toujours eu la sensation que l’air Ă©tait plus chaud et l’atmosphĂšre plus intense. Peut-ĂȘtre est-ce justement dĂ» Ă  la flore qui peuple l’endroit, l’emplit d’autre chose que de dans la forĂȘt. Ici, l’impression n’est plus la mĂȘme. Les forĂȘts, de nuit, me font l’effet d’un univers froid et hantĂ©. Les troncs creux se tiennent compagnie dans le vent qui tente de balayer les souvenirs de la journĂ©e. C’est obscur. Sinistre, familier. Intime. Je lĂšve la tĂȘte, tente d’apercevoir un morceau de ciel entre les feuillages. Une partie des courbes de la lune est puissant. Je ne vais pas aller plus loin. Je risquerais de rencontrer une Ă©quipe en pleine ronde sur le secteur. La surveillance a redoublĂ© ces derniĂšres semaines. À mon arrivĂ©e Ă  De La Haute Maison, on ne parlait que de cela des disparitions mystĂ©rieuses dont sont victimes les Ombres de l’Institut Digvix. Il en a fallu du temps pour que notre Institut rĂ©agisse un tant soit peu. La sĂ©curitĂ© n’est pas encore une prioritĂ©, mais a fini par ĂȘtre Ă©levĂ©e Ă  un rang d’ un demi-tour en soupirant. Aux portes des jardins, Fred allume sa cigarette. Il s’adosse au mur, sa fumĂ©e se fait emporter. Je le rejoins, prudente. Je pensais qu’il ne fumait plus.— Je te croyais en train de dormir ? Tu disais ĂȘtre extĂ©nuĂ©e, s’interroge-t-il Ă  son quoi aucun de nous deux n’est prĂ©visible. Je remarque son sourire vague.— Je n’y arrive pas, finalement. J’avais envie de prendre l’air.— Moi aussi, me confie-t-il en regardant le bout incandescent de sa le silence revient. N’étant pas une grande habituĂ©e, je rĂ©flĂ©chis Ă  un moyen de le rompre quand Fred s’en charge subitement — Je sais que Joshua peut ĂȘtre sacrĂ©ment con, parfois, mais je ne voudrais pas que tu te trompes Ă  son sujet. — Il ne lui arrive pas simplement d’ĂȘtre con, Fred, j’ai l’impression qu’il le fait exprĂšs en mauvaises blagues ne m’ont jamais amusĂ©e, pas un seul instant. Et je suis convaincue que ceux qui se contentent d’ĂȘtre drĂŽles pour eux-mĂȘmes ne sont pas de bonnes frĂ©quentations pour les autres.— Enzo a raison, quand il dit que Josh est diffĂ©rent depuis
 enfin, tu vois.— Non, je ne vois ne l’ont jamais formulĂ© devant moi. Son existence. Chaque mention du chef de cette Ă©quipe, que remplace aujourd’hui Fred, donne l’impression d’une ombre flottante au-dessus de leur tĂȘte, d’une prĂ©sence qui marche dans mes propres pas. J’ai beau tourner le dos, personne n’est jamais lĂ . C’est comme si cet Ă©tranger s’était Ă©clipsĂ© du jour au lendemain. Un disparu, voilĂ  ce qu’il est. Ni mort, ni pourtant vivant. Et il hante l’esprit de mes grimace imperceptiblement, son attention dirigĂ©e au fond des jardins. Je croise les bras, les mains emmitouflĂ©es dans mes manches. — Ni vous ni l’Institut ne me faites confiance, dis-je. J’en ai ma remue la tĂȘte.— Je te fais confiance, Bella, ne raconte pas n’importe quoi.— Pourtant c’est comme si votre monde entier partageait des secrets qu’on ne me confiera jamais, Ă  shoote dans un caillou. Une FĂ©e, suspendue prĂšs d’un rosier, rĂ©colte les pĂ©tales secs.— Votre monde » ? relĂšve tire sur sa cigarette tout en m’inspectant.— Tu t’en exclus volontairement ?— Si je m’en exclus ? Je dĂ©barque d’un refuge paumĂ© Ă  des centaines de kilomĂštres d’ici, Fred, et malgrĂ© toute l’énergie que j’investis depuis des semaines et des semaines dans cet Institut, c’est comme si on ne voulait pas encore m’y faire une on a exigĂ© que je rattrape les cours de mĂ©decine auxquels mes collĂšgues ont eu le droit pendant des annĂ©es, afin que je puisse Ă  l’avenir passer un certificat d’aptitude et espĂ©rer dĂ©crocher un poste fixe Ă  l’Infirmerie. Ensuite, on a rĂ©clamĂ© que je participe aux missions des Ă©quipes de Traqueurs, on m’a affiliĂ©e Ă  l’équipe de Josh et Fred, mais seulement de façon temporaire ». Je suis une remise en forme physique et un apprentissage pointu des arts d’attaque et de dĂ©fense, tandis que mes parents m’y ont formĂ©e de mes huit ans Ă  mes dix-huit ans. Et alors que je me dĂ©mĂšne pour l’obtention de mon certificat, j’apprends deux jours plus tĂŽt que peu importe tous mes efforts, l’Institut n’étant pas dans sa pĂ©riode la plus paisible, le groupe transitoire de direction prĂ©fĂšre attendre l’élection d’un nouveau directeur qui pourrait prendre ce type de dĂ©cision de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. »D’un ce nouveau directeur pourrait parfaitement ĂȘtre une nouvelle directrice, de deux j’en ai clairement rien Ă  carrer de leur souci politique, c’est ma santĂ© mentale et physique qui est en soigne depuis que je peux tenir une compresse. J’ai assistĂ© mes parents pendant des annĂ©es, jusqu’à mes seize ans oĂč ils m’ont sentie prĂȘte Ă  prendre en soin mes premiers patients. Alors oui, au refuge, on concoctait majoritairement des baumes, des soupes, des tisanes, des cataplasmes Ă  base de plantes, mais je n’observe pas de grandes diffĂ©rences de rĂ©sultat avec les mĂ©dicaments que je prescris aujourd’hui – seulement avec l’autorisation de mon tuteur, trouve mes mĂ©thodes archaĂŻques. Et si l’Institut trouve mes mĂ©thodes archaĂŻques, alors il nous considĂšre, moi et ma famille, comme dĂ©modĂ©es.— Ça viendra en temps et en heure, ne t’en fais pas trop. La Corporation vit simplement une pĂ©riode soupire. Parce que Fred a raison. Imaginez les soupçons qui ont pu naĂźtre Ă  mon Ă©gard Ă  mon arrivĂ©e. En partie dĂ©shydratĂ©e, je venais de marcher durant des jours ; l’air fou que me procuraient la fatigue et la saletĂ© n’a pas enthousiasmĂ© grand monde, oh non. Et on n’a pas attendu une minute avant de braquer un fusil sur moi pour me faire cracher le morceau partisane, pas partisane ? Avais-je de quoi prouver ma petite histoire de refuge bucolique ?Pas le moins du on a fini par me croire. Peut-ĂȘtre qu’on finira Ă©galement par me faire confiance, Ă  la longue. Et peut-ĂȘtre que ce chef d’équipe deviendra plus qu’un reflet sombre du passĂ©, d’ici 3ALEXL’aube est toujours la mĂȘme, dans cette ville. Un peu de brume encercle les bĂątiments, trĂšs peu de soleil Ă©claire les rues. Les sourires ne sont pas instinctifs, le pas est souvent raide. Ça me fout le moral en l’air ce genre d’ au balcon, j’épie tranquillement les lĂšve-tĂŽt qui apparaissent depuis leur porte et disparaissent presque aussitĂŽt dans leur voiture. Quelques trottinettes passent, quelques vĂ©los aussi. Puis BĂ©rangĂšre se montre, la main haute dans ma direction. Je la salue en retour. SacrĂ©e grand-mĂšre, toujours Ă  vouloir me nourrir comme si je manquais de poids et Ă  me tricoter mille couvertures en laine franchement dĂ©gueu. J’adore ça.— Tu travailles, ce matin ?— Ouais, et c’est moi qui paie le cafĂ© !— À tout Ă  l’heure, mon grand loup !Je cligne de l’Ɠil puis m’en retourne dans le salon. Je m’étonne toujours de voir autant de meubles dans une seule piĂšce. Je n’ai pas pour habitude de m’installer suffisamment longtemps pour qu’émerge l’idĂ©e d’acheter une tĂ©lĂ©, mais cette fois, c’est chose faite. Je crois bien que c’est mauvais signe. Une tranquillitĂ© pareille ne dure jamais, en ce qui me mon bouquin au passage et me dirige vers la cuisine. On gratte Ă  la porte. Je compile du mieux possible, mon livre dans une main et mon bol de cĂ©rĂ©ales au creux du coude, pour ouvrir le verrou. Lilo, la chatte du voisin, entre en remuant le bout de la queue comme si elle me faisait coucou.— Salut, ma douce, j’ai de quoi te faire grimper aux rideaux, ce mĂȘme un regard, elle trottine jusqu’au balcon en ronronnant dĂ©jĂ . J’enfourne une cuillerĂ©e de cĂ©rĂ©ales imbibĂ©es de lait. On n’avait pas souvent ce genre de trucs, Ă  l’Institut. J’en avais encore moins, dans les Terres kitchenette devrait bientĂŽt disparaĂźtre sous le bordel, faudrait que quelqu’un se dĂ©cide Ă  se remuer le cul
— Tu pourrais filer un coup de main de temps en temps, Lilo, y’en a qui bossent la petite lionne miaule depuis la porte-fenĂȘtre, la queue sagement enroulĂ©e autour de ses pattes. Elle apprĂ©cie le soleil matinal, les yeux Ă  demi clos et mime un brin de toilette, histoire de rentabiliser ce dĂ©pose mes affaires, recouvrant les quelques trous par lesquels on pouvait encore apercevoir le plan de travail. Je sors la boĂźte de saumon du placard et l’ouvre bruyamment, rien que pour le plaisir d’entendre Lilo rĂ©agir au signal.— Une petite assiette pour madame et nous sommes prĂȘts
Nos deux petits-dĂ©jeuners dans les mains, je la rejoins. — S’il vous miaule en se jetant sur le poisson tandis que je m’assois Ă  mĂȘme le sol, le dos contre la petite table. Je soupire.— Non seulement j’suis vachement plus sexy que ton papa de vingt fois mon Ăąge, mais je cuisine aussi mille fois mieux, hein ?Lilo lape une derniĂšre fois son plat et vient se lover contre moi. Elle roucoule doucement.— Ouais, je sais, elles le disent toutes une fois rassasiĂ©es.— Combien de temps comptes-tu encore rester ? BĂ©rangĂšre m’examine, les mains autour de sa tasse de chocolat chaud. Elle ne s’installe jamais ailleurs que sur le bar, avec une liste toute prĂȘte des choses qu’elle doit Ă  tout prix me raconter.— Tu m’as dit que tu bougeais en permanence, insiste-t-elle, que tu ne restais jamais plus de quatre semaines au mĂȘme endroit. Ça fait le double que tu es ici c’est Ă  cause de moi, c’est ça ?J’adopte un air dramatique, dos Ă  BĂ©rangĂšre. Je pose le verre que j’essuyais, balance mon torchon sur mon Ă©paule, et pivote lentement.— Je suis tombĂ© Ă©perdument amoureux de toi au premier contact, tendre BĂ©rangĂšre. Rien ni personne ne peut plus nous sĂ©parer.— EspĂšce de p’tit con, arrĂȘte de te foutre de moi.— Ce qui nous lie est torride, grandiose. abat sa main sur le comptoir.— Sois sĂ©rieux un peu ! Je me marre en haussant les Ă©paules — C’est toi qui as commencĂ© Ă  me vanner.— Mais ma question restait hausse encore les Ă©paules puis retourne Ă  ma vaisselle.— Je n’ai aucune raison de partir, pour l’instant, rĂ©ponds-je retarde l’échĂ©ance. Je commence Ă  saturer de n’ĂȘtre nulle part en plus de n’ĂȘtre personne. Seulement, je devrais tĂŽt ou tard quitter ce petit coin paisible pour reprendre la route, je le s’attendrit, croise les pouces sous son menton, rehausse ses lunettes en poussant avec ses deux index. On dirait qu’elle mime un pistolet, c’est vraiment louche.— T’as l’air d’une mauvaise psy doublĂ©e d’une cowgirl, quand tu fais ça. Et le comptoir n’aide pas, t’imagines penche la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©.— Tu veux mon avis, mon loup ?— Est-ce que j’ai le choix ?— T’as l’air heureux, Alex. La plupart du temps. Puis d’un seul coup pouf ! Tu te dissocies et t’en vas dans un autre univers, et celui-lĂ , il ne m’inspire pas. Elle ne sait pas de quoi elle parle, mais je la pardonne, parce que c’est BĂ©rangĂšre.— Je ne crois pas que le bonheur soit quelque chose de permanent, dis-je en empilant les verres. Personne ne peut prĂ©tendre ĂȘtre heureux durant chaque seconde de chaque minute, durant chaque heure de chaque jour. — Moi, si.— Parce que tu te voiles la face.— Tu te trompes. Mon rire n’est pas amusĂ© — Éclaire-moi.— T’as l’air hantĂ©, mon loup. Sache une bonne chose les fantĂŽmes, ça traverse les le sais. Mieux que n’a pas toutes les cartes en main pour viser juste. Je ne fuis pas un fantĂŽme du passĂ©, je ne fuis pas mes souvenirs ni ma propre histoire. Je n’ai rien d’un gars qui cherche Ă  se voyage, c’est tout. Je voyage en attendant de pouvoir 4BELLAJe ferai mieux la prochaine fois. La bibliothĂšque est vide, comme chaque soir. Je crois que je me sens plus Ă  l’aise ici, noyĂ©e dans un amoncellement terrifiant de bouquins, plutĂŽt qu’à l’Infirmerie. Et je ne suis pas certaine que ce soit normal. Je fais tache Ă  cĂŽtĂ© de Rob qui transpire la passion pour la mĂ©decine ; et aujourd’hui, j’ai fait tache tout pose mon livre sur mes cuisses. Le plafond devient soudain plus intĂ©ressant que toute autre chose au nervositĂ© est ma pire ennemie. Elle me laisse dĂ©munie face aux situations les plus graves ; un jour, je vais foirer sĂ©vĂšrement, et qui sait ce qu’il se passera ? Je pourrais tuer quelqu’un dans un moment de stress aigu, je le crois vraiment. Depuis que je me suis affiliĂ©e Ă  De La Haute Maison, je n’ai pas eu de cesse de me remettre en question tandis que je venais chercher des affreusement confiance en moi. J’ai confiance en moi et j’estime ĂȘtre quelqu’un de performant, digne d’intĂ©rĂȘt et aimable – du moins, c’est la maxime que je me rĂ©pĂšte tous les matins. Aie confiance en peux parvenir Ă  surmonter les obstacles du moment oĂč tu t’en donnes les plus ne sais pas si c’est tout Ă  fait moi, cette femme indomptable et prĂȘte Ă  tout. Je me sens si vulnĂ©rable, parfois
 VulnĂ©rable et anxieuse. En vĂ©ritĂ©, j’ai beaucoup de mal Ă  gĂ©rer la dĂ©tresse des autres et c’est fatal lorsqu’on exerce mon mĂ©tier. Je hais cet Ă©tat de sensibilitĂ©, de faiblesse. Je hais le ressentir, tout en l’acceptant chez l’autre. C’est Ă  n’y rien mon tuteur, est d’avis qu’on n’est jamais trop empathique pour soigner, mais simplement parfois trop peu armĂ©. S’il pouvait me donner un bout de son bouclier, je lui en serais reconnaissante Ă  jamais. Il dit aussi que je dois rester moi-mĂȘme et accepter mes propres faiblesses. Qu’aucun d’entre nous n’est irrĂ©prochable. Qu’il ne faut pas oublier que nous restons humains, avec nos propres perceptions, notre propre personnalitĂ©, et tout c’est le cƓur du problĂšme je n’ai aucune idĂ©e de qui je suis, de ce contre quoi je dois me battre, de ce que je dois amĂ©liorer et de ce que je dois oublier. Je suis Ă  la fois cette jeune femme heureuse d’en dĂ©coudre et travailleuse, mais aussi celle hĂ©sitante et pousse un soupir. Depuis quand suis-je aussi introspective, bon sang ?Je lĂšve de nouveau mon livre de sciences et inspire profondĂ©ment.— Et tu as refusĂ© ?L’expression de Phil me laisse penser qu’il ne comprend pas ma rĂ©action ; elle est pourtant toute naturelle. Je veux dire, Phil est parfaitement qualifiĂ© pour prendre la place de direction vacante. Et qui ne voudrait pas d’un Phil comme directeur d’Institut ? Il est comprĂ©hensif, juste et organisĂ© – beaucoup trop, mĂȘme. Je balaie du regard son bureau agencĂ© au millimĂštre prĂšs. En fait, Phil est maniaque, mĂȘme s’il s’est persuadĂ© du les moments les plus tendus, cette aptitude au rangement lui permet d’ordonner ses pensĂ©es avec une rapiditĂ© impressionnante. Phil ne doute pas, il agit ; et il ne se trompe jamais. Il maĂźtrise superbement cet Ă©quilibre d’empathie et de flegme dont il me parle souvent.— Je n’ai pas spĂ©cialement envie de passer la moitiĂ© de mon temps derriĂšre un bureau, s’ je le comprends bien.— Et puis, ajoute-t-il, De La Haute Maison a plus besoin d’un mĂ©decin que d’un n’a pas tort. Je me demande pourquoi la Corporation insiste autant pour que l’Institut remplace l’ancien directeur. Tout fonctionne normalement et mĂȘme trĂšs bien, malgrĂ© l’absence d’une hiĂ©rarchie formelle. Lorsqu’il s’agit de prendre des dĂ©cisions, le chef des Traqueurs, celui de l’Infirmerie et celle des Alchimistes se rĂ©unissent pour dĂ©libĂ©rer.— De toute façon, soupire Phil, on finira par nous imposer quelqu’un, et que ce soit moi ou un autre
Ma langue meurt d’envie de formuler mes pensĂ©es, mais je me contiens. Je ne voudrais pas que Phil pense devoir se sacrifier. Pourtant, si l’Institut ne se dĂ©cide pas, alors la Corporation tirera quelqu’un de ses diffĂ©rents secteurs et nous collera au cul n’importe qui – un fou, une incompĂ©tente, une personne qui rĂ©unit la folie et l’incompĂ©tence, qui lit en moi — Non, Bella. La derniĂšre chose dont l’Institut a besoin, c’est d’ĂȘtre conduit avec ennui et manque de volontĂ©. Nous sommes Ă  l’entrĂ©e d’une pĂ©riode difficile, tu l’as hoche la tĂȘte en m’asseyant sur la chaise face Ă  son bureau. Il m’informe justement.— Une Ombre de plus a Ă©tĂ© retrouvĂ©e morte sur le territoire de Digvix.— Que vont-ils faire ?— Ils ne peuvent pas faire avoir classĂ© son dernier dossier, Phil s’assoit Ă  son tour. Il se masse le visage.— Et nous ? — On va se contenter de nous prĂ©parer au combat, j’ retiens ma respiration. Ma gorge se parents ont dĂ©jĂ  formulĂ© le nom de Baalzephon devant moi. Ils l’ont dĂ©crit comme un Alchimiste devenu fou, pratiquant des expĂ©riences honteuses sur les Ombres. D’aprĂšs mes souvenirs, il Ă©tait affiliĂ© Ă  Digvix il y a bien devrait ĂȘtre mort de vieillesse, d’ les rumeurs qui couraient au refuge, il cherchait Ă  dĂ©cupler les pouvoirs alchimiques, c’est-Ă -dire Ă  procurer Ă  ses Alchimistes de premiĂšre gĂ©nĂ©ration la facultĂ© d’user de la Magie Ă  l’infini, sans n’avoir Ă  puiser dans aucune source. Je pense qu’on ne peut pas dĂ©fier le cours des choses, je pense qu’on ne peut pas aller Ă  l’encontre de la Magie. On raconte pourtant qu’il a atteint son objectif. Mais alors, quelle est la prochaine Ă©tape ? Pourquoi ne pas avoir encore attaquĂ© ?Mon esprit scientifique s’interroge les Alchimistes de premiĂšre gĂ©nĂ©ration doivent habituellement aspirer l’énergie de leur Ă©lĂ©ment correspondant, pour ensuite pouvoir reproduire de la matiĂšre. Je parle bien de reproduction, non pas de production. Cela signifie qu’un Alchimiste de premiĂšre gĂ©nĂ©ration ne crĂ©e pas, il emprunte, puis il rend. L’énergie qu’il aspire est ensuite libĂ©rĂ©e lorsqu’il la rematĂ©rialise et elle retourne Ă  son Ă©lĂ©ment. C’est un cycle. Il arrive rarement qu’un Alchimiste ne soit pas en prĂ©sence de son Ă©lĂ©ment d’affinitĂ© la terre, l’eau, l’air, constituent notre environnement. C’est une question plus complexe en ce qui concerne le feu. Les Alchimistes ne puisent pas Ă  proprement parler dans les flammes, mais dans la chaleur, et plus rarement encore, dans la lumiĂšre. Procurer un effet de combustion Ă  une Ă©nergie chaude relĂšve d’une grande maĂźtrise ; parvenir Ă  rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique fort est encore plus difficile. Ma question est les Alchimistes de Baalzephon parviennent-ils vraiment Ă  crĂ©er de la matiĂšre, ou peuvent-ils s’alimenter en Ă©nergie de façon continue et sans ressentir la moindre fatigue ? Car c’est gĂ©nĂ©ralement cela qui bloque les pouvoirs d’un Alchimiste l’épuisement. S’il est bien un rĂ©ceptacle magique Ă  part entiĂšre, il n’est pas une crĂ©ature magique pour autant. Son corps a des limites Ă  l’usage de la Alchimistes de Baalzephon peuvent-ils produire, ou reproduire Ă  l’infini ? Dans les deux cas, comment Baalzephon a-t-il pu leur procurer une telle facultĂ© ?DĂ©cidĂ©ment, j’ai du mal Ă  y croire.— Il paraĂźt qu’il a raflĂ© des Alchimistes et des Traqueurs, il y a quelques annĂ©es. Pourquoi s’en prendre seulement aux Ombres, Ă  prĂ©sent ?Phil siffle entre ses dents.— C’est un grand fronce les sourcils.— Que sont devenus tous ces gens ? La Corporation les a ramenĂ©s Ă  leur Institut ?Cette fois, Phil ricane. Un sourire ironique lui reste sur le visage.— La Corporation a prĂ©tendu que les prisonniers de Baalzephon finissaient toujours par gonfler ses rangs.— Alors
— Tout le monde est mort, tous sans exception. Je frĂ©mis. Je frĂ©mis, puis je me fige. La Corporation a-t-elle rĂ©ellement abandonnĂ© ses propres dĂ©fenseurs Ă  leur sort, aux mains d’un scientifique tordu ?— Est-ce qu’il est proche, ce Baalzephon ?Phil ne semble plus me voir.— Proche ? Il est dĂ©jĂ  lĂ , 5ALEXIl y a quelque chose. Je le sens, ça pousse. Ça ne bouscule pas. Ça ne frappe pas. Ça pousse. Je le sens. Quelque chose grandit. Il y a quelque chose, merde, je le sens et ça m’encombre sĂ©rieusement.— On met un pied devant l’autre, quand on marche, disait fois, j’étais aussi furieux que s’il m’avait lui-mĂȘme fait tomber.— C’est pas moi, c’est mes pieds, d’ Ă  peine plus haut que trois pommes, m’imita en grimaçant.— Eh ! Te moque pas de moi !— Alors, arrĂȘte un peu de toujours rejeter la faute sur les autres !On passait le plus clair de notre temps Ă  rire ou Ă  nous disputer. Et malgrĂ© ses trois pommes et quelques en question, Brian parlait dĂ©jĂ  comme un petit vieux donneur de leçons. Je suis certain que cette manie ne l’a pas quittĂ©. Je souffle doucement en attrapant le manche de ma guitare. Je peux voir le ciel depuis le canapĂ©, c’est d’ailleurs pour cette raison que je l’ai placĂ© ici. Ça me permet de jouer tout en profitant des quelques Ă©toiles qu’on peut apercevoir malgrĂ© les lumiĂšres parasites d’une ville qui ne sait pas repose l’instrument, impatient, et m’empare d’une veste. La vue sera plus belle sans lampadaire dans les immeuble est loin d’ĂȘtre somptueux, mais je m’y suis attachĂ©. La peinture jaunie et Ă©caillĂ©e fait partie de chez moi. Les escaliers dĂ©gueu, mal entretenus, sont un bout de ce qui a existĂ© de plus familier Ă  mes yeux depuis plusieurs annĂ©es. Je me suis Ă©tabli ici, sans m’en rendre compte. Lorsque j’ouvre la porte principale, Lilo s’engouffre Ă  l’intĂ©rieur en ronronnant. Elle dĂ©tale Ă  travers les Ă©tages, pressĂ©e de retrouver son vieux bienfaiteur. Aucun doute je ne suis absolument pas son favori. Je souris en sortant dans la vais devoir gars qui m’a suivi lorsque je suis rentrĂ© du travail est encore lĂ , calfeutrĂ© dans le noir, certainement convaincu que je ne m’en doute pas. Je ne l’ai pas vu et je ne le vois toujours pas, mais je l’ai senti. Je n’ai aperçu que l’ombre d’une Ă©paule au dĂ©tour d’une rue, un mouvement furtif, ce qui m’a malgrĂ© tout suffi Ă  en dĂ©duire le reste pourquoi je me sentais Ă©piĂ© ces derniers jours, ce sentiment de nostalgie qui m’emplissait Ă  la simple vue de ce qui m’attachait un peu Ă  cet endroit, l’idĂ©e de plus en plus persuasive de devoir reprendre la route
 Fait chier. J’adore BĂ©rangĂšre ! J’apprĂ©cie encore plus Lilo !Baalzephon m’aura Ă  l’ mes Ă©couteurs dans mes oreilles, l’air de rien. Les mains dans les poches, je mime la tranquillitĂ© en me pavanant dans la ville, la musique dĂ©sactivĂ©e. Quelques fenĂȘtres sont ouvertes. PerchĂ©s sur leur balcon, certains fument ou partagent une boisson, discutent en continue, de façon fragmentĂ©e, ou profitent du faux silence. Tout ça offre un tableau contrastĂ© d’habitants respirant et vivant dans un espace tellement rĂ©duit qu’ils ont appris Ă  s’ignorer. J’emprunte la rue adjacente. Le mieux reste d’éviter la confrontation, maintenant que j’ai la certitude que ce gus n’est pas le fruit d’une sorte de paranoĂŻa. Je ne dois pas trop m’éloigner des endroits frĂ©quentĂ©s, mais il ne faudrait pas non plus que j’attire le danger en centre-ville. Rien ne me certifie que la prĂ©sence de tĂ©moins dissuadera mon se rapproche. Je l’ en tournant au carrefour suivant, je lance un mince coup d’Ɠil sur le cĂŽtĂ©. Il est lĂ , Ă  une centaine de mĂštres, tout au plus. Et il ne se dissimule pas, marchant d’un pas dĂ©cidĂ© dans ma direction. Ça pue, putain que ça pue. Je hais profondĂ©ment me battre je dois trouver autre plus rĂ©flĂ©chir, je grimpe au mur en escaladant la gouttiĂšre, puis m’agrippe aux barreaux du premier balcon que je rencontre. Je me hisse silencieusement, enjambe la barriĂšre en fonte pour me cacher dans le recoin de la porte-fenĂȘtre, accroupi. Ses pas se rapprochent, les bruissements de son blouson aussi. Note perso rappeler Ă  Baalzephon que la filature s’apprend. Quoique, rien ne me dit que ce gars connaĂźt Baalzephon, il est peut-ĂȘtre un de ceux qui cherchent Ă  le rejoindre avec un petit cadeau dans l’espoir d’attirer ses de bruit. Petits piĂ©tinements. Encore petits piĂ©tinements. J’imagine qu’il pivote Ă  plusieurs reprises sur lui-mĂȘme en s’interrogeant sur ma disparition. Bouffon. Reconnais ta dĂ©faite et admire ma revient sur ses pas
 et je me sens retourne chez moi, forcĂ©ment. J’aurais dĂ» y rĂ©flĂ©chir, merde ! Histoire de l’assommer et de le jeter dans un coin
 LĂ , je n’ai aucune de mes affaires primordiales, rien pour me prĂ©parer Ă  un nouveau petit voyage. Ni une ni deux je saute du balcon et roule sur l’épaule pour amortir ma chute. Et tandis que je m’imagine repartir illico dans un sprint fulgurant pour rĂ©parer ma connerie, une pierre titanesque s’abat en plein dans mes couilles.— Nan, mais c’est quoi ces maniĂšres !Je tombe Ă  genoux. La vieille secoue son parapluie Ă  deux centimĂštres de mon nez. Je m’affale les coudes au sol. — Tu voulais m’cambrioler, hein ? Bandit ! Chenapan !Ouah, quelle chance moi qui ai toujours rĂȘvĂ© de me faire castrer par une octogĂ©naire, c’est une case en plus de cochĂ©e. Et maintenant, l’autre risque de rappliquer
— Écoutez m’dame
— Et qu’vous l’entendez s’exprimer comme une racaille ! On dit madame !Je pose un pied Ă  terre alors qu’elle me distribue des petits coups de parapluie par-ci par-lĂ , en maugrĂ©ant. J’ai l’impression qu’elle me jette un sort. L’angoisse.— Tout va bien, je n’avais pas de mauvaise intention, je vous le jure. ArrĂȘtez de crier comme ça, ?— Moi, une hystĂ©rique ?! Je t’en foutrai de l’hystĂ©rie, fripon, brigand, pilleur
. pi
 PIRATE !— ÇA VA ! Putain ça va j’ai compris ! Vous connaissez votre dico des synonymes, d’accord ! Merde, Ă  la fin !Le parapluie rebondit trois fois sur le bitume humide. La vieille reste pantoise, pendant que je me casse en boitillant Ă  moitiĂ©. Pourquoi mes plans foirent toujours ? Je reçois le coup en pleine v’lĂ  la ça ne m’empĂȘche pas de rĂ©agir aussitĂŽt. Je riposte en saisissant son poing de nouveau dĂ©gainĂ© et lui assĂšne une frappe monumentale avec mon front. Sa tĂȘte valdingue en arriĂšre. Ça fait archi mal, mais pas le temps de niaiser. Ma main droite parfaitement dĂ©ployĂ©e lui fracasse le cĂŽtĂ© du visage contre le poteau. Il s’ y a bien un truc que je hais encore plus que me battre, c’est qu’on m’y jamais, plus personne ne me fera de mal. Plus personne mis Ă  part moi. Je soupire en me dirigeant vers mon immeuble. C’est pour ça que je dois encore fuir et il se trouve que je sais exactement oĂč aller me contre, pour le maniement du coup de boule, on 6BELLALe rĂ©fectoire est bondĂ©. Une envie soudaine de reposer mon assiette sur le buffet me saisit, mais les filles dĂ©nichent trĂšs vite un recoin inoccupĂ©. Je dĂ©teste cette salle de repas, agencĂ©e comme un gigantesque autocar. Les quelques petites tables qui autorisent un tant soit peu d’intimitĂ© sont toujours prises lorsque j’arrive.— Vous avez entendu ce qu’on raconte ? lance Candice, certaine de provoquer la curiositĂ© gĂ©nĂ©rale.— À propos de quoi, exactement ? l’interroge Faroudja. C’est pas comme si l’actualitĂ© Ă©tait particuliĂšrement vide, en ce m’assois Ă  cĂŽtĂ© de JolĂšne, qui n’a pas su attendre et mĂąchouille dĂ©jĂ  un bout de son pain.— J’ai entendu dire que des groupuscules prenaient forme un peu partout dans la rĂ©gion. Je connais une Traqueuse qui va souvent aux rĂ©unions de celui le plus proche.— Des groupuscules ? Du genre
 des terroristes ? Et qui est cette Traqueuse ? enchaĂźne JolĂšne en se penchant en avant, vers lĂšve les yeux un instant de mon assiette. JĂ©rĂŽme. Assis Ă  droite de Candice. Pratiquement en face de moi. Je rĂȘve. Il m’inspecte en se dĂ©lectant de son eau comme s’il s’agissait d’un aphrodisiaque. Mon poing dĂ©mange.— Non, non, pas des terroristes. Ce sont des dĂ©lĂ©guĂ©s Traqueurs des diffĂ©rents Instituts qui ont initiĂ© le mouvement. Ils s’inquiĂštent de l’avenir des Traqueurs maintenant qu’une nouvelle guerre approche
 Et la Traqueuse dont je parle, c’est Margot. Elle m’a dit qu’ils Ă©taient en train de prĂ©parer un genre de cahier de dolĂ©ances
 enfin non, elle n’a pas dit dolĂ©ances », elle a dit rĂ©clamations », ou revendications », je sais plus.— Ils ont bien raison, intervient Faroudja. Les filles la jaugent en silence, puis me regardent. Je demeure parfaitement silencieuse. Je n’ai aucune idĂ©e de ce dont elles parlent et de ce que cache toute cette histoire. Sans tenant ni aboutissant, pas question d’émettre un avis.— C’était qui, le chef de mon Ă©quipe ? demandĂ©-je sans s’étouffe Ă  moitiĂ© et articule dans un filet de voix — Le Maudit ? C’est de lui dont tu veux parler ?— Oh arrĂȘte de l’appeler comme ça, rĂąle secoue la tĂȘte, lasse.— Aucune de nous ne lui a jamais adressĂ© la parole, me rĂ©pond Candice. — Parce que vous n’en avez jamais eu l’occasion ?Le manoir de De La Haute Maison est trĂšs grand, moins que ne l’est le chĂąteau de Digvix Ă  ce qu’on m’en a rapportĂ©, mais il n’empĂȘche qu’il est impossible de connaĂźtre tous les habitants de l’Institut.— Parce qu’il Ă©tait maudit, rĂ©plique trĂšs vite JolĂšne avant d’enfourner une fourchette de nourriture pour se faire lui assĂšne un regard intransigeant. — Tu ne perds rien Ă  ne pas l’avoir rencontrĂ©, se mĂȘle soudainement JĂ©rĂŽme. C’était un mec est bien trop large — Tu veux dire encore plus que toi ?Contrairement Ă  mes attentes, JĂ©rĂŽme sourit, satisfait. Il glisse sa main posĂ©e sur la table dans ma direction.— Je suis ravi d’entendre que ma prĂ©sence te fait autant d’ yeux rivĂ©s sur sa main, je me fais violence pour ne pas y planter ma fourchette et lui trancher le poignet avec la lame qui chauffe d’envie contre ma cuisse.— T’es un putain de harceleur, JĂ©rĂŽme, balance Faroudja, quelqu’un devrait t’arracher la queue avec les dents.— Bella pourrait s’en occuper, bondis Ă  travers la table. Un fracas d’assiettes et de verres brisĂ©s retentit dans le rĂ©fectoire. Quelques cris de surprise aussi. JĂ©rĂŽme bascule en arriĂšre avec sa chaise. Il s’écrase par terre, ma main autour de son cou, ma lame sous son menton. La douleur lui tire un mouvement, mais j’enfonce la pointe de mon arme dans sa chair.— Si tu m’adresses encore une seule fois la parole, tu rĂȘveras que je me sois seulement contentĂ©e de t’avoir arrachĂ© la queue avec les dents, comme dit yeux rĂ©vulsĂ©s, il lĂšve les mains — Doucement, Bella, je rigolais, c’est tout
Son sang dĂ©gouline lentement jusque sur mes doigts. Il grimace.— T’es sĂ»r de vouloir renchĂ©rir ?Il baisse les bras, vaincu. Je me relĂšve, Ă©poussette mon pantalon, souffle un bon coup. J’essuie ma lame sur ma cuisse, puis remarque le silence de mort qui a envahi la piĂšce. Tout le monde m’observe. Un peu plus loin, Josh m’adresse un sourire triomphant.— C’est ma coĂ©quipiĂšre, se vante-t-il auprĂšs de son voisin de table. Fred est le premier Ă  applaudir. Toutes les autres paumes l’imitent instinctivement et quelques bouches sifflent entre les lĂąche ma dague Ă  cĂŽtĂ© de JĂ©rĂŽme, qui contient mal un mouvement de recul, puis je tourne le dos au rĂ©fectoire pour fois, pas question de faire une croix sur ma traverse l’Institut au rythme d’une furie. Les portes de la bibliothĂšque sont grandes ouvertes Ă  cette heure-ci, aussi je m’engouffre parmi les Ă©tagĂšres sans marquer d’arrĂȘt. Je zigzague jusqu’au bureau de Gertrude, recouvert des derniĂšres parutions.— Bella, ma douce ! me salue Gertrude. Je viens de recevoir un nouveau livre d’herbologie, il t’intĂ©ressera, j’en suis certaine.— Fantastique, commentĂ©-je en soupesant le poids de l’encyclopĂ©die. Je voudrais bien te l’emprunter, si ce n’est pas dĂ©jĂ  chasse sourit d’un air entendu.— Ça n’intĂ©resse que toi, ces vrai. Ce n’est pas Ă  De La Haute Maison que je rencontrerai de nouveaux passionnĂ©s de botanique. Au refuge, les rares personnes avec qui mes parents et moi pouvions converser autour du sujet, n’étaient autres que des SorciĂšres ou, Ă  la limite, des Druides. Mais il se rĂ©vĂšle extrĂȘmement rare que les Druides quĂ©mandent une aide extĂ©rieure Ă  leur peuple, c’est pourquoi nous n’en avons rencontrĂ© que trĂšs peu et surtout solitaires.— Tu connais mon besoin de tout comprendre et tout expliquer, hausse un sourcil, les mains jointes sous le menton.— Eh bien, ce besoin se manifeste aujourd’hui au sujet de quelque chose dont personne ne veut me hausse l’autre sourcil.— J’aimerais jeter un Ɠil aux archives que tu conserves encore archives de chaque Institut sont conservĂ©es sept ans avant d’ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©es par la Corporation et stockĂ©es dans ses bĂątiments. Gertrude me l’a elle-mĂȘme appris. Donc, peu importe ce qu’il est arrivĂ© au prĂ©cĂ©dent chef de mon Ă©quipe, cela est obligatoirement rĂ©pertoriĂ© dans un document que Gertrude a dĂ» un jour classer parmi tous les autres.— Tu le sais, Bella je dois savoir quelle est la raison exacte de ta demande. D’ailleurs, cette demande doit normalement ĂȘtre actĂ©e par le chef des Ă©quipes de triture la couverture d’un bouquin.— Et si j’étais l’exception qui confirme la rĂšgle ?— Qu’est-ce qui se passe, Bella ?Gertrude a tiquĂ© jamais je n’outrepasse les rĂšgles, jamais. Et moi-mĂȘme je me surprends Ă  vouloir le tenter.— J’ai Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  une Ă©quipe dysfonctionnelle, voilĂ  ce qui se passe. Je rĂ©colte les consĂ©quences de problĂšmes dont je ne connais pas la nature ni la source, parce qu’il semblerait que mes coĂ©quipiers aient reçu l’interdiction de m’en parler. Et lorsque je m’évertue Ă  Ă©voquer le sujet avec d’autres, je suis confrontĂ©e Ă  des discours sans queue ni tĂȘte qui Ă©paississent plus encore le se ferme, presque instinctivement. Elle paraĂźt se couvrir d’un voile solide qui durcit peu Ă  peu pour se transformer en bouclier. ImpĂ©nĂ©trable. VoilĂ  ce qu’elle est durant de longues secondes. Son regard s’immerge dans des souvenirs est mort, on dirait. Mais en quoi est-ce si terrible ? Des Traqueurs meurent tous les jours dans des conditions douteuses et injustes, pourquoi ce silence autour d’une personne en particulier ?Gertrude inspire, longtemps. Elle se ranime, les yeux teintĂ©s d’un sentiment tout neuf la nostalgie. — Il s’appelait Alex. L’émotion se propage depuis ma poitrine jusqu’à mes extrĂ©mitĂ©s. Il a existĂ©. Il a une identitĂ© et il Libre de droits Download preview Salmon Salad crĂ©meux avec l'aneth frais sur le fond en bois apĂ©ritif,appĂ©tissant,cuvette,brunch,fermer,crĂšme,cuisine,dĂ©licieux,rĂ©gime,aneth,immersion,assiette,poissons,nourriture,frais,vivacitĂ©,glace,gourmet,sain,herbes Plus Moins ID 59471994 © HandmadePictures 2 2 Libre de droits Licences Ă©tendues ? 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Nous pouvons les servir de nourriture doigt ou un casse-croĂ»te savoureux pour un apĂ©ritif debout et de les accompagner avec un verre de vin blanc servi Ă  la tempĂ©rature. La recette suivante est trĂšs rapide car elle se prĂ©pare en moins de dix minutes. Il est rĂ©alisĂ© avec des paniers de pĂąte feuilletĂ©e tout prĂȘts , ceux que l’on trouve au supermarchĂ© seront parfaits ils vous permettront d’offrir Ă  vos invitĂ©s une entrĂ©e chic et Ă©lĂ©gante au saumon fumĂ©, parfaite pour des dĂźners spĂ©ciaux. Voici comment procĂ©der pour prĂ©parer cette entrĂ©e festive par excellence. Recette Vol-au-vent au saumon fumĂ© et Philadelphia DifficultĂ© FACILE Temps 10 MINUTES Portions 4 PERSONNES Calories 210 / PORTION Pour rĂ©aliser cette recette il vous faudra les ingrĂ©dients suivants IngrĂ©dients 8 VOL-AU-VENT PRÊT 50 grammes SAUMON FUMÉ 100 grammes CRÊME PHILADELPHIA HERBES goĂ»ter 1 cuillĂšre rase CAVIAR FACULTATIF PrĂ©paration Comment prĂ©parer les Vol-au-vent au saumon fumĂ© et Philadelphia Prenez 40 grammes de saumon fumĂ© et hachez-le avec un couteau. Ajouter le Philadelphia au saumon Ă©mincĂ© . Bien mĂ©langer les deux ingrĂ©dients. Prenez le mĂ©lange et farcissez vos vol-au-vent . Ajouter un morceau de saumon fumĂ© restant dans chaque panier . Attention Ă  bien rĂ©partir les quantitĂ©s. AgrĂ©mentez les paniers d’ herbes aromatiques de votre choix gĂ©nĂ©ralement l’aneth est utilisĂ© avec le saumon aprĂšs les avoir finement hachĂ©s. Si vous l’aimez, ajoutez quelques Ɠufs de caviar dans chaque panier de saumon et servez immĂ©diatement Ă  vos invitĂ©s. VOL-AU-VENT AU SAUMON LES DÉCLINAISONS DE LA RECETTE Nous vous suggĂ©rons d’utiliser une garniture au saumon fumĂ© et Philadelphia, mais vous pouvez Ă©galement remplacer ce dernier ingrĂ©dient par un autre fromage Ă  tartiner. La robiola par exemple, le mascarpone , ou encore la savoureuse ricotta peuvent faire de mĂȘme. Et si vous voulez rendre vos vol-au-vent de saumon super savoureux que diriez vous d’ajouter de la roquette fraĂźche finement hachĂ©e Ă  la garniture ? Essayez les, ça vaut le coup !

vol au vent au saumon fumé