⛄ Le Bonheur C Est L Instant Présent
Leprésent du passé, c'est la mémoire, le présent de l'avenir, c'est l'attente, le présent du présent, c'est la perception. Hegel , dans La phénoménologie de l'esprit [ 8 ] , affirme : " Le
MiguelRuiz. « Profiter de l’instant présent un maximum, le passé au passé, le présent est en train de passer, le futur sera fait de demain, peut être. ». Laurent Wallet. « Pour vivre au présent, on n’a pas besoin d’espoir. La vie c’est maintenant. Pour l’avenir c’est trop tard. Le monde c’est toi.
Nousvous parlons de Bonheur et de Joie car « vivre l’instant présent » c’est cela, uniquement cela. Vous n’imaginez pas la Joie, la Paix, la Sérénité que vous pouvez vivre à ce moment là. Pour cela, il est important de lâcher prise par rapport à tout ce que vous avez prévu dans votre vie pour le lendemain, les mois suivants et les années suivantes.
End’autres termes, tous les phénomènes sont contenus en un seul instant de vie, et un seul instant de vie pénètre les trois mille domaines d’existence, c’est-à-dire le monde phénoménal dans son intégralité. Partie 1 : Le bonheur. Chapitre 5 Transformer la souffrance en joie [5.3] Partie 1 : Le bonheur. Chapitre 5 Transformer la
Pourmoi, le bonheur c'est "être" là. C'est le" bon heure" , comme le dit "Eckart tolle" c'est l'instant présent. Nous sommes tous différents, tous uniques dans notre qualité d'être humain, toutefois nos cinq sens: notre ouïe, notre odorat, notre touché, notre goût, notre vue sont identiques. C'est là où pour moi le bonheur réside, dans l'équilibre de nos sens dans
Lebonheur, c’est simple ! Le bonheur c’est une descente dans la forêt au coucher du soleil, une tâche de soleil sur l’herbe dorée Pas besoin de longs discours pour parler du bonheur, mais juste être là présent, et s’émerveiller de choses toutes simples
yYhUw6M. Nous sommes le jeudi 23 septembre, je suis seule à la maison et je contemple le paysage qui m’entoure. La météo est douce, une légère brise me caresse les joues. Mon esprit cogite et vagabonde dans tous les sens. Je pense à notre histoire avec amertume. Je me projette dans un avenir incertain. Tel un funambule, je marche sur la ligne du temps. Quand je me dirige vers le passé, mon cœur est lourd. Alors, je suis déprimée et mélancolique. Lorsque je m’approche du futur, ma gorge se serre et je deviens anxieuse. Le mardi 21 septembre, à 17 heures, je faisais mes courses au supermarché. Un bébé de tout juste un mois pleurait dans sa poussette. Il était entouré de ses deux parents. Le couple était jovial. Toute la famille se trouvait dans le rayon des boissons. Je me suis approchée et j’ai tenté de saisir un pack de jus d’orange. La poussette était encombrante et je peinais à me frayer un chemin entre les étalages. J’ai passé à côté de ce joli bébé que j’osais à peine regarder. Evidemment, mon ange, à chaque fois que je vois un nouveau-né, c’est à toi que je pense. Puis, j’ai croisé le regard plein de fierté de sa maman, qui semblait me dire Il est mignon n’est-ce pas ! ». Je lui ai souri. Si seulement elle savait, si seulement… Mon cœur de maman en souffrance aurait voulu lui dire Profitez ! Moi, j’ai perdu mon bébé il y a quatre mois. Vous avez de la chance !». Je me suis tue. Clairement, j’étais envieuse. J’ai ressenti leur joie qui, pour moi, s’était envolée avec toi le jour de ta mort. Pourquoi, ce petit bébé avait-il plus le droit de vivre, de grandir, de s’épanouir que toi ? Pourquoi ces parents avaient-ils plus le droit de vivre en toute insouciance que nous ? J’ai éprouvé tellement d’injustice. Ce sentiment inavouable qu’on a trop souvent tenté de dissimuler, je ne le refoule plus. J’ai attrapé péniblement mes bouteilles et la maman a murmuré aux oreilles du papa Je pense qu’elle a faim à nouveau ! J’ai pensé tout bas Elle ! C’est une fille ! J’espère qu’ils sont conscients de la chance qu’ils ont d’avoir leur fille auprès d’eux ». Quelques mois plus tôt, je me promenais, moi aussi, le regard rempli de fierté, avec toi en écharpe, dans ce même magasin à la recherche de vêtements. Je n’étais pas consciente, enfin pas pleinement, de ce bonheur pourtant si simple, de pouvoir faire des courses avec toi, ma fille. Cela me paraissait alors normal. J’ai agi mécaniquement, à la recherche d’habits, sans profiter du moment, sans profiter de ton souffle contre ma poitrine, de la chaleur de ton petit corps blotti contre le mien, de la beauté de ton visage, de la perfection qui te caractérisait… Si j’avais su, si seulement… Je m’ efforce à revenir au moment présent. J’observe le mouvement du champ de maïs qui se balance au gré du vent. Je me sens bien. Le bonheur est là, juste sous mes yeux. C’est à moi de l’identifier. Margaux, mon amour, avec ta disparition, j’ai vécu l’horreur, j’ai vécu l’insurmontable, j’ai vécu l’intolérable mais grâce à ta présence dans mon cœur, j’ai saisi le sens de la vie. Le passé et le futur me malmènent encore très souvent, trop souvent, mais j’aperçois petit à petit les graines du bonheur que tu as semées et que tu continues à semer sur mon parcours. Les premières ont germé. Je sais que le véritable bonheur se trouve dans l’instant présent. Aujourd’hui est le plus beau jour de notre vie, car hier n’existe plus et demain ne se lèvera peut-être jamais ». Bruno Combes Merci de m’avoir ouvert les yeux, petit cœur !
Bienvenue à vous chers enfants. Je suis la Mère qui aime et qui guérit. Je viens à vous ce soir pour mettre un baume sur vos cœurs blessés, sur vos amours perdus, sur vos peines. Je viens ouvrir vos cœurs qui ont souffert et ont été blessés par les gens de votre entourage qui ne vous ont pas compris, pas aimé à votre juste mesure, pas supportée quand vous en aviez besoin. Je viens vous apporter la lumière qui vous permettra de prendre conscience de vos limites et les dépasser. Prenez un moment pour vous Prenez maintenant un moment afin de regarder votre souffrance de manque d’amour envers la vie, envers vous, envers les autres et demandez-vous. Qui suis-je exactement ? Suis-je un être qui a pris conscience de ses limites ? Suis-je encore dans la douleur et la souffrance de l’être qui a compris beaucoup de choses mais qui sait qu’il reste encore des pas à faire sur le sentier du retour à soi. Ce sentier n’est pas facile et vous le savez, vous qui désirez avancer et avez choisi de travailler à la guérison de ces mémoires qui vous empêchent de vivre dans l’amour et la joie. Le bonheur est en vous De quoi est fait votre bonheur dans votre quotidien ? Quels sont les éléments qui manquent à celui-ci ? Comment désirez-vous que le bonheur se manifeste dans votre vie ? Croyez-vous que le bonheur est composé d’éléments qui existent à l’extérieur de vous et que si vous les obtenez vous serez heureux ? Ou, croyez-vous que le bonheur vient du dedans ? La grande erreur que font les humains en ces temps modernes est de croire que le bonheur vient de l’extérieur d’eux. Ils désirent posséder et posséder encore plus et ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont. Pourtant dans votre pays vous avez beaucoup plus que dans d’autres parties du monde où mes enfants souffrent, car ils ont soif, ils ont faim, ils ont besoin d’un toit pour s’abriter. Et vous ici, dans ce pays merveilleux, vous avez tout cela et bien plus encore. Êtes-vous reconnaissants à la Vie pour cette abondance ou désirez-vous toujours plus ? Regardez en vous-mêmes Êtes-vous de ceux qui placent le bonheur à l’extérieur d’eux et attendent toujours que par magie quelqu’un ou quelque chose viennent combler leur manque ? Êtes-vous de ceux qui attendent que la vie leur envoie un nouvel amour pour être heureux ? Êtes-vous de ceux qui croient qu’un emploi différent les rendrait heureux ? Êtes-vous de ceux qui se disent malheureux à cause des autres qui ne les aiment pas et ne les comprennent pas ? Comment concevez-vous le bonheur ? Le concevez-vous dans les biens matériels que vous pourriez posséder en plus grand nombre ? Comme une belle maison, une voiture de l’année, une piscine dans votre cours. Le concevez-vous comme le succès financier et la reconnaissance sociale de vos pairs ? À travers cette prise de conscience vous ferez un pas de plus dans la découverte de vous-même et vous trouverez que la clé qui ouvre la porte au bonheur se trouve dans votre cœur. Le bonheur vient du dedans, pas du dehors. C’est à travers le cœur que vous pourrez trouver cette clé et vivre les premiers pas qui vous ramèneront à l’unité intérieure. Depuis longtemps vous êtes séparés de votre être véritable ainsi que de l’amour vrai envers vous. Nous ne parlons pas de cet amour égoïste qui ne pense qu’à lui, mais de cet amour qui est la confiance en vous-mêmes, qui est la foi en la vie, qui est la sagesse du cœur qui dit Oui je crois que je suis un être lumineux et qu’au fond de moi j’ai tous les potentiels possibles, toutes les capacités nécessaires pour dépasser mes limites. Je suis prêt à regarder mes faiblesses face à face et ne plus les laisser me contrôler, me dominer et faire de moi un pantin. ». Ne soyez pas un pantin, car il oublie le présent Un pantin est celui qui est contrôlé par les autres, contrôlé par les émotions, contrôlé par les pensées qu’il projette sur les autres et sur soi et qui amènent des perceptions erronées de qui il est. Bien souvent vous faites la même chose avec votre bonheur intérieur. Vous ne voyez pas ce qui se passe réellement en vous et autour de vous car vous entrez dans une histoire que vous vous créez. Vous entrez dans des projections intérieures de ce que vous aimeriez être, de ce que vous aimeriez devenir et vous vous créez un futur imaginaire. Vous vous créez des images intérieures et vous oubliez de vivre votre instant présent et de regarder ce qui se passe en vous et autour de vous. Vous rêvez votre vie au lieu de la vivre pleinement. Regardez votre vie Prenez à nouveau quelques instants pour regarder votre vie. Comment est votre vie présentement ? Êtes-vous heureux ? Êtes-vous satisfait de ce que vous vivez ? Votre bonheur dépend–il des autres ? Faites-vous l’effort de comprendre pourquoi votre bonheur n’est pas aussi grand que vous aimeriez ? Ou lisez-vous ce texte très vite sans prendre le temps de réfléchir ? Croyez-vous que vous avez le pouvoir de vous construire un avenir meilleur, ou êtes-vous en train de vous apitoyer sur vous-mêmes ? L’instant présent vous demande d’être dans le temps, ici et maintenant, capable de regarder la douleur dans votre corps matériel ou dans votre cœur à cause de relations difficiles. Il vous demande de sentir la peine d’avoir perdu quelque chose que vous aimiez, de percevoir votre insécurité tout en croyant fermement que vous avez le potentiel de guérir et de ne plus vous laisser manipuler par les peurs qui ont causé cette souffrance et cette peine ? C’est cela que vous travaillerez dans cet atelier, c’est cela qui viendra à vous sous différentes formes afin de vous placer face à votre douleur, face à votre souffrance, face à vos peurs. Vous apprendrez à ne plus les nier ni les cacher à l’intérieur de vous mais à les observer. En les observant vous verrez comment elles s’y prennent pour vous maintenir dans cette souffrance et comment malgré multiples expériences, vous répétez encore les mêmes choses et que vous vous retrouvez dans les mêmes situations qui ne vous satisfont pas. Le passé est passé, le bonheur est présent Comment pouvez-vous sortir de ce cercle infernal de peurs, de maladies, de souffrance ? Dans l’instant présent, chers enfants. Vous avez le potentiel de créer qui vous êtes. Vous êtes les créateurs et les créatrices de votre réalité quotidienne. Vos pensées créent ce que vous êtes et vous êtes trop souvent manipulé par le mental inférieur qui vous habite et se croit en charge de votre vie. Observez comment votre passé est très souvent dans votre présent et comment dans votre présent vous avez peur de votre futur. Vous êtes souvent dans trois temps en même temps en croyant être dans votre instant présent, voilà ce qui maintient la souffrance en vous. Le véritable instant présent ne se préoccupe ni du passé, ni du futur, Il est la joie paisible et tranquille de l’âme qui se manifeste dans le quotidien en vivant un instant après l’autre dans la totale confiance en Soi. Nous savons que cela n’est pas facile à faire pour vous humains qui vivez dans un espace-temps où la peur et la joie se côtoient. Pour retrouver cette confiance en Soi, écoutez votre âme qui vous dit Je suis ici pour apprendre à expérimenter la matière et vivre la vie terrestre. J’ai fait ce choix un jour et j’ai choisi de revenir dans multiples vies afin de connaître différents aspects de la vie humaine, mais aujourd’hui, moi… dites votre nom intérieurement être lumineux, je choisis de retourner à la Source de qui je suis. Je choisis de devenir le véritable Soi qui n’est pas cette personnalité qui m’habite, qui n’est pas ces peurs, cette souffrance, ni ces peines que j’ai faites miennes mais qui sont la joie de l’être lumineux qui retourne en Soi. ». Retour en Soi Et comment pouvez-vous retourner en Soi qui est l’esprit du Père divin ? Sinon en accueillant en vous la douleur et la souffrance qui sont là dans vos cellules. Toutes ces mémoires emmagasinées dans vos organes, toutes ces mémoires emmagasinées dans votre cerveau demandent libération, demandent dégagement, demandent amour, demandent sagesse, elles désirent retrouver leur liberté. Saurez-vous vous abandonner à la lumière qui descendra sur vous cette nuit afin de permettre la libération de vos peurs intérieures envers la vie, envers les autres ? Pourrez-vous dépasser la peur qui vous contraint à jouer un rôle de pantin plutôt que d’être le véritable créateur de votre vie ? Votre ego a créé le pantin qui est en vous N’est ce pas votre ego, contrôlé par votre mental inférieur, qui a créé ce pantin manipulé par toutes sortes de forces intérieures et extérieures qui le font bouger, rire, danser, se battre, se plaindre, se donner des plaisirs. Mais êtes-vous cet ego, êtes-vous ce pantin ? N’êtes-vous pas plutôt un être merveilleux qui a le pouvoir de créer sa propre existence dans l’amour et la joie ? C’est ce que nous vous proposons devenir les créateurs de votre bonheur et de faire ce que vous aimez, non plus manipulés par vos peurs mais guidés par la lumière de l’esprit. En vous couchant ce soir pensez à ce message, revisitez vos notions sur le bonheur, regardez vos attentes envers la vie, envers les autres, envers vous-mêmes. Prenez le temps d’écouter votre cœur et endormez-vous dans son énergie. Nous vous prendrons la main dans votre sommeil et vous amènerons avec nous dans les plans subtils afin de vivre une expérience de transformation. Alors bonne nuit chers enfants, je vous aime infiniment. Et n’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls dans cette démarche de retour à Soi. Votre Mère à tous Marie Message de Marie, reçu par Louise Racette et Mariette Robidas lors d’un atelier Être la Présence Je suis » Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et que vous citiez la source – Téléchargement libre de l’article, en .pdf
Il s'agit d'un sonnet le compte à rebours du temps est ne faut pas se laisser happer par le se hâter de vivre le moment bien jouir de la vie tant qu’on est super d’être synchronisée dans la profiter du temps avant qu’il soit dois changer et sortir des sentiers dois surmonter toute ma me sentir très bien dans ma peau et une femme inerte telle une à pleines dent la pomme de la souffle divin qu’est la vie m’est très dois bien chérir l’instant qui est on est juste de passage sur la bien apprécier la mer et la cet instant le vent caresse mon ce grand bol d’air les yeux je me sens très libérée et suis si apaisée face à cette l’eau claire semble dormir suis très détendue et ravie en même papillons volent dans la la brise frémit les feuilles bonheur ! J’ai passé un délicieux le 26 avril 2021Marie Nicaise LARTIN
L'épicurisme La sagesse d'Epicure 341-270 av. est encore trop fréquemment confondue avec celle d'Aristippe de Cyrène 435-356 av. et toutes deux sont caricaturées à outrance 1. Non, l'épicurien n'est pas ce pourceau» qui fait assaut de bonne chère et ne s'épanouit que dans un libertinage débridé. Peut-être s'agit-il de l'une des sagesses les plus utiles pour notre époque, puisqu'elle se propose de nous délivrer de l'angoisse, de nous mettre à l'abri du danger et de la souffrance. Le sage épicurien accomplit tous les actes de la vie quotidienne en fonction d'un but unique la poursuite du bonheur. Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur. Jouissons pleinement de l'instant, car le présent seul est le temps du pur bonheur d'exister.» Comment accéder au bonheur? En supprimant le principal facteur d'angoisse, qui est la crainte, répond Epicure. Or la crainte se manifeste sous deux formes principales la peur de Dieu et la peur de la mort. Si les dieux existent, explique Epicure, ils sont indifférents aux affaires humaines ce serait déchoir que de s'occuper des mortels l'autarcie divine est à ce prix, on ne saurait donc les craindre. Quant à la mort, elle n'est rien pour nous», affirme-t-il. Mais cela ne signifie pas qu'il faille chasser de notre tête l'idée de la mort. Bien au contraire! Ignorer cette réalité ne fait que renforcer l'angoisse au moment où l'on finit par y repenser - et ce moment arrive toujours. Il s'agit de comprendre que la mort n'est rien d'autre que la fin des activités vitales l'âme, quittant le corps, se désagrège, car elle ne peut survivre sans son enveloppe protectrice. La mort, puisqu'elle est disparition de l'affectivité, ne peut donc pas nous affecter, et il est irrationnel de la redouter après la mort, il n'y a rien; on est mort, un point c'est tout. Loin de nous désespérer, cette conviction devrait nous sauver et faire de notre vie une fête; en effet, puisqu'il n'y a rien à espérer et rien à craindre, nous sommes totalement libres. Libérés de l'angoisse, nous pouvons nous appliquer à vivre l'instant présent le plus intensément possible - et nous y parviendrons d'autant plus facilement que nous admettrons que nous sommes mortels. Le poète Horace, disciple d'Epicure, ira plus loin encore carpe diem nous dit-il. Jouissons pleinement de l'instant, car le présent seul est le temps du pur bonheur d'exister. Or le bonheur ne saurait être parfait si l'on ne distingue pas soigneusement les désirs qui nous assaillent et, souvent, nous perturbent. Certains sont naturels et nécessaires boire, manger, s'accoupler... et doivent être satisfaits, d'autres sont naturels mais non nécessaires les fantaisies culinaires ou sexuelles, par exemple, et plus généralement tout ce qui relève de l'illimitation des désirs naturels et nécessaires, d'autres encore sont vains ce sont les désirs sociaux les honneurs, la richesse, le pouvoir, la gloire.... A première vue, la sagesse épicurienne semble donc plutôt ascétique! Mais, si le sage épicurien n'est pas le libertin que l'on a si souvent dépeint, il a le mérite d'innocenter le désir que Platon et Aristote avaient posé comme indigne, qu'il pratique avec modération. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Vivre en épicurien, c'est donc 1. Rechercher le bonheur, conçu comme élimination de ce qui nous fait souffrir. 2. Ne pas craindre la mort. 3. Vivre au présent et non dans les souvenirs ou l'attente du futur. 4. Refuser de croire aux dieux, à la providence ou à quelque finalité rien n'est prémédité, pas même l'ordre et la beauté du monde. 5. Admettre l'existence d'une infinité de mondes au-delà du nôtre. 6. Adopter une hygiène de vie qui repose sur l'équilibre naturel la nature est le seul guide. 7. Considérer que toute quête, parce qu'elle est sans fin, nous entraîne au-delà de ce qui est, en nous, naturel, et nous écarte ainsi du bonheur. 8. Philosopher, puisque penser est la seule activité qui peut rassurer l'homme, dissiper les ténèbres de l'âme et lui permettre d'atteindre cette tranquillité qui est la condition du bonheur. 1 Michel Onfray a montré les subtilités du cyrénaïsme dans un bel ouvrage, L'Invention du plaisir. Fragments cyrénaïques Le Livre de poche. A lire Epicure Lettres, maximes, sentences Le Livre de poche. Lucrèce De la nature Garnier-Flammarion. André Comte-Sponville Lucrèce, poète et philosophe La Renaissance du Livre. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
le bonheur c est l instant présent