🦒 Allo Ouais Dis Moi Ce Que Tu Fou

Weshpapa (allo) Tu réponds pas tu saoules T'es où? (Allo) J'ai besoin de sous, d'habits (allo) L’école ça me rend fou, j'm'ennuie (allo, allo) Wesh t'es jamais là (allo) Ils disent tous que je suis riche car j'suis ton fils c'est chaud Ils t’écoutent tous ici c'est trop Rien à foûtre qu'tu sois une star j'veux mon père moi (allo, allo) Fils, j'suis en voyage pour le taff Je m Discovershort videos related to allo wesh dis moi ce que tu fou on TikTok. Watch popular content from the following creators: Mon_cocon_de_maman(@mon_cocon_de_maman), Ilsdisent que tu reviendras pas, que t’es malade, que t’es mort J’aimerais que tu sois là, juste pour leur donner tort . Alors, dis moi qu’est ce qu’tu deviens ? C’est vrai, ça fait longtemps . Alors, dis moi qu’est ce qu’tu deviens ? C’est vrai, ça fait longtemps, qu’tu dis rien J’ai cherché dans le quartier mais non Non je suis pressée, tu sais Elle se lève et se dirige vers la porte. Jacques se lève aussi. Sophie revient et lui fait une bise. SOPHIE Merci pour la valise. Tu es trop gentil. JACQUES Je sais, on me le reproche souvent. SOPHIE À la prochaine ! JACQUES Ouais, à la prochaine ! Tu repasses quand tu veux, tu sais SOPHIE Je t’appelle ÉcoutezPapa Allo de Alonzo, 361,895 Shazams. Connectez-vous à Apple Music. Inscrivez-vous ou essayez gratuitement pendant 3 mois. Bébé dis-moi que c'est faux, que tout le monde est fou (J'attends que tu le dises) Dis-moi qu'c'est faux, que tout le monde est fou (J'attends que tu le dises) Dis-moi que c'est faux, que tout le Moije m'en fous Lyrics: Ah / Ah / Ah, Ouais Chery / Ah / Tu pars en freestyle, ça sert à rien d'forcer / Tu veux des détails, putain, t'as pas capté / J'te ferais pas d'dessin, ça va aller Maisqu'est ce que tu veux qu'j'te dise, tu sais les tensions durent Réminissences sombres aux couleurs d'améthyste, Mais qu'est ce que tu veux qu'j'te dise, tu sais mon âme est triste - Ouais de toutes façons fais ce qui te plais, hein Mais qu'est ce que tu veux que je dise d'autre que ce que je suis Chaque jour me dicte ces lignes, On Parolesde Papa allo par Alonzo. Wesh, papa, allô? Tu réponds pas tu saoules, t'es où? Allô? J'ai besoin de sous, d'habits. Entrez le titre d'une chanson, artiste ou paroles. Palmarès de paroles Communauté Contribuer. Connexion S’inscrire. ParolesPapa allo Alonzo. Rédigé par:ALONZO; Chapo; French Connect; Plus; Dernière mise à jour le: 12 avril 2019. 5 traduction Cest juste après que j'l'ai vu filer. C'était trop magique, c'est devenu tragique. J't'ai passé un coup d'fil, j'ai suivi son trajet. Ah ouais t'es un bon igo, sur la vie d'ma mère. Tu vois Sweeeet- page 42 - Topic "Qu'est ce que tu fous célestin? Barre toi!" du 20-03-2019 20:57:40 sur les forums de jeuxvideo.com Moi: Allo Anas c'est Myriam. Lui : Tu veux quoi ? Moi : Je voudrais te parler est-ce que tu peux passer à l'hôpital s'il te plaît ? Lui : Bah on se parle là, dis-moi ce que tu as à dire. Moi : Non est Putain [Couplet 1 : Bigflo & Oli] Alors alors. Dis-moi qu't'es resté avec elle. Tu m'disais : C'est la bonne et bordel, qu'elle est belle. On refaisait le monde, sur le canap' de l'appart. Maintenant j'voudrais savoir où tu te caches sur la carte. Alors alors. On s'est promis de pas se lâcher, alors alors, et je crois bien qu'on s'est raté. Lécole ça me rend fou, j'm'ennuie (Allo x2) Wesh t'es jamais la (Allo) Ils disent tous que je suis riche car j'suis ton fils c'est chaud Ils t’écoutent tous ici c'est trop Rien à foûtre qu'tu sois une star j'veux mon père moi (Allo x2) La la la la la la (x2) Wesh papa (Allo) Rien à foûtre qu'tu sois une star j'veut mon père moi Allezdis-moi qu'tu m'aimes même si ton père me déteste. Ouais, allez dis-moi qu'tu m'aimes pour toi je quitterais le binks. Allez dis-moi qu'tu m'aimes même si ton père me déteste. J'crois qu'de toi j'suis tombé ti amo. Tu peux tout m'dire, j'dirai pas un qM0qC. Vous êtes en couple mais vous ne comprenez pas pourquoi votre homme vous prive de nouvelles ? Vous avez l’impression de ne pas pouvoir compter pour lui et vous aimeriez bien lui dire ? Comment faire réagir un homme afin qu’il vous écrive ou vous appelle ? Il arrive parfois que les hommes prennent de la distance dans une relation. Si vous êtes dans cette situation et que cela dure plus longtemps que d’habitude, il est nécessaire de prendre des mesures afin de faire réagir positivement votre homme ! Mesdames, découvrez-vite dans cet article, toutes les astuces vous permettant de faire réagir un homme afin qu’il s’implique davantage dans votre couple. Pourquoi les hommes ne vous donnent pas de nouvelles ? Vous pouvez imaginer que votre partenaire n’a plus de pensées ou de sentiments pour vous, mais pourtant, un homme aura parfois une bonne excuse qui pourra expliquer son silence. Il est nécessaire de ne pas s’emporter dans une communication à sens unique ou de ne pas le mettre en porte-à-faux tant que celui-ci ne s’est pas expliqué. J’ai longtemps été tenté de dire que les hommes étaient capables de faire deux choses en même temps mais je considère aujourd’hui que c’est plutôt faux ! N’espérez pas recevoir de message s’il arrive à destination pour un voyage professionnel car il aura du mal à se repérer tout en pensant à vous envoyer un SMS. De même, si votre homme a une journée de travail bien remplie, vous ne recevrez aucune nouvelle. Il a besoin d’être concentré à 100% sur ce qu’il fait ou vit. Néanmoins, il existe des astuces pour faire réagir un homme qui est trop distant à votre goût. Est-ce que la dispute peut rétablir l’ordre ? Dans certains cas, pour faire réagir un homme, il est nécessaire de s’exprimer avec fermeté sans pour autant aller à la dispute. Toutefois, je vous invite à prendre le temps d’exprimer vos envies, de bien faire passer votre message afin que votre homme comprenne vos attentes exactes et qu’il fasse avancer petit à petit la situation. Ne vous attendez pas à voir un changement radical du jour au lendemain car agir ainsi serait contre nature, surtout si votre partenaire est très indépendant. Au contraire, félicitez-le lorsqu’il fait un petit pas en avant et que vous sentez que cela va dans le bon sens. Prenez soin de lui donner envie de vous adresser des nouvelles et de ne pas voir vos attentes comme des contraintes, au risque de le brusquer et de le faire partir définitivement. Soyez imaginative dans vos messages et ne répétez pas tous les jours la même chose. Soyez intéressante et demandez-lui en autant dans vos échanges. Quelle attitude adopter pour faire réagir un homme ? L’exercice en coaching que je propose demande que vous vous munissiez d’une feuille et d’un stylo afin de trouver le message le plus clair possible que vous pourriez faire passer à votre partenaire. Qu’attendez-vous CLAIREMENT de lui et de la nouvelle communication que vous souhaitez instaurer ? Prenez toutes les notes qui vous passent par la tête. Dans un deuxième temps, je vous demanderai d’imaginer la situation idéale, celle qui vous conviendrait et qui vous permettrait d’être rassurée. Une fois en tête, vous pouvez l’écrire là encore précisément. L’objectif est de préparer le dialogue avec pour mission de transmettre votre message et non seulement de Dire les choses ». Pour faire réagir un homme distant, il faut avoir un dialogue constructif, détailler ses arguments et votre relation idéale. Attention cependant car il peut lui aussi demander à ce que vous l’écoutiez et que vous compreniez ses arguments. Votre homme vous comprendra plus facilement et il pourra alors changer son comportement mais cela doit parfois aller dans les deux sens ! Il ne donne plus de nouvelles, est-ce que cela signifie qu’il est moins amoureux ? Lorsqu’un homme ne vous donne plus de nouvelles, il est légitime que vous pensiez à une perte de ses sentiments. Comme je vous l’ai expliqué dans cet article, il y a de nombreux facteurs importants qui peuvent expliquer son attitude. Si vous avez l’impression que son comportement est trop récurrent, alors je vous invite à prendre une légère distance pour retrouver une forme de défi autour du dicton Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis ». Par la suite, vous ne devrez surtout pas vous mettre en demande. Si il ne vous donne plus de nouvelle, ce n’est pas pour entendre des Je t’aime » ou encore Mais pourquoi tu ne m’écris plus », ce serait une attitude néfaste par rapport à votre situation. C’est tout l’inverse, moins vous allez vous plaindre pour proposer des moments agréables et plus vous pourrez raviver la flamme entre vous. Vous savez désormais comment agir pour reprendre le contrôle et relancer le positif dans votre couple. Je vous souhaite sincèrement le meilleur et penser POSITIF 🙂 Bonne communication à toutes. Votre Love Coach personnel pour savoir Pourquoi il ne me donne plus de nouvelles ? », Alexandre CORMONT La Classe américaine ou Le Grand Détournement est un téléfilm de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est essentiellement composé d'extraits de vieux films de la Warner, montés et doublés afin de créer un nouveau film inédit. Le titre du film provient de l'expression populaire classe américaine ». CitationsModifier Les voix OffModifier Attention, ce flim n’est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Entre l’Australia et la South América, dans l’océan South Pacific l’atoll de Pom Pom Galli. Alain Chabat, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George AbitbolModifier Aah… Monde de merde. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Écoute-moi bien, mon petit José. Tu baises les ménagères, bien, tu dois avoir le cul qui brille. Mais c’est pas ça qu’on appelle la classe. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Excuse-moi de te dire ça, mon pauvre José, mais tu confonds un peu tout. Tu fais un amalgame entre la coquetterie et la classe. Tu es fou. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Tu dépenses tout ton argent dans les habits et accessoires de mode mais tu es ridicule. Enfin si ça te plaît. C’est toi qui les portes. Mais moi, si tu veux mon opinion, ça fait un peu… has been. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Tu n'es vraiment pas très sympa. Mais le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence. Je préfère partir plutôt que d'entendre ça plutôt que d'être sourd. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Si tu veux me parler, envoie-moi un... fax ! Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette En tout cas s’il cherchait pour du trouble, il est venu à la bonne place. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Hop hop hop ! Et notre répétition de scie musicale ? Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette C’est ça, la puissance intellectuelle. Bac + 2, les enfants. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Va te faire branler, trotskard. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Blablabla, j’ai les bonbons qui collent au papier. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette L'IndienModifier On va manger... des chips ! T'entends ?!? Des chips ! C'est tout ce que ça te fait quand je te dis qu'on va manger des chips ? Mais qu'est-ce qui t'arrive? Pourquoi tu dis rien, tu fais la tronche ou quoi? Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate. George est un fasciste de merde. Un fasciste de merde ! Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette HuguesModifier À l’époque, j’étais moi-même cowboy, je vivais avec Jacques, un bon copain. Il y avait rien de sexuel entre nous. Je dis ça parce que je me suis souvent fait traiter de pédale, de salope. Et c’est facile de traiter les gens de pédés, tout ça parce que deux garçons vivent ensemble dans un ranch et portent des pantalons en cuir. Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette C'est pas banal... Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette J’ai connu un mec de droite une fois, il avait dix fois plus de classe. Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Je refuse de manger des ravioles. Mais par contre, je peux vous parler de madame Felipe. Elle s’est fait refaire les nichons, elle. Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Ça commence à être pesant cette histoire de pédés. Tout le monde s’acharne sur nous alors qu’on n’est même pas pédés. Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Où ça nous mène, la folie des hommes. On court tout droit à notre perte. Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette DaveModifier Salopes ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Je vais la métamorphoser ma tête de Français, tu vas voir. Tu vas pas en croire tes yeux. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Alors les bouseux, qui va me parler de George ? Qui c’est qui va tout dire à Dave ? Bon, toi tu dis rien, c’est normal tu es une croix en bois, tu as qu’à te taire Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Mettez des capotes. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette DinoModifier Ok, j'arrive, mais arrête de tirer sur oim ! Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number one. Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Regarde mes mains, saloperie ! Regarde, je me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie de collec’ de pin’s à la con. Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs, il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez-vous à l’aise. Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette J’arrivais d’Italie, de Turin. À l’époque j’étais supporter de la Juventus. Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Avec George, je me souviens, on passait des après-midi entières à rester dans notre chambre à se chamailler gentiment, à se raconter des souvenirs... Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette JoséModifier Ah voilà enfin le roi de la classe l'homme trop bien sapé, Abitbol ! Alors comme ça t'as été élu l'homme le plus classe du monde ! Laisse moi rire ! Style le grand play-boy des fonds marins, genre qui fait rêver les ménagères. Sauf que moi je les baise, moi, les ménagères, non ? C’est pas vrai Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Eh, je t’arrête tout de suite. La classe, c’est d’être chic dans sa manière de s’habiller. Rien de tel que d’aller chez Azzedine Alaia ou même de s’acheter des sous-pulls chez Yohji Yamamoto ! Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette La vache ! Moi, j’ai l’air has been ? J’en ai pour plus d’une barre de fringues sur moi. Alors, va te faire mettre ! Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Bien ! Considère qu'on est plus amis, Abitbol ! Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette StevenModifier Ben p't'être qu'il avait personne d'autre à qui s'attacher... Mais de quoi on parle là ? Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Oh le lourd ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Il commence vraiment à me faire chier, Dave. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette J'ai bien dit gentil, pas homosexuel ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette À quoi vous pensez si je vous dis monde de merde » ? Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Moi je veux être connu. Tu sais pourquoi ? Pour niquer les gonzesses. Quand tu es célèbre, tu niques plein de gonzesses. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Oh ça va, on vous fait pas chier, là ? Non c’est sûr, non mais je rêve ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Moi je suis sûr qu’on dit quiche ». Enfin bon... Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Alors une, tu poses mon bouquin d’exercices isométriques tout de suite ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Bon maintenant tu arrêtes ! Parce que je te ferais dire que pendant qu’on parle, Peter il a la méga chiasse. Alors un peu de dignité, s’il te plaît ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Abitbol. George Abitbol. Classe, man ! Top of the pop. A disparu… poil au cul ! Au large du port de Valparaiso… Ah, c’est beau ! Mais tout ça nous éloigne de George. Ouah-pa-pa-doo-ah. Angoisse, fausse angoisse. J’ai plus de repères pour l’instant... Ouah-doo-da-doo-doo ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Mon cher Peter, me voici en Alaska, malgré le froid, malgré une mule impotente, malgré ma fausse barbe qui me gratte, je continue à croire en mon aventure. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Mon cher Peter, j’ai perdu beaucoup de temps avec le blizzard. Je crois bien que j’ai pris froid. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Mon cher Peter, me voilà dans le désert. J’ai un nouvel ami, il me suit partout, mais il est un peu con. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dites, j’ai un trou de mémoire, vous pouvez me dire le titre de votre plus grand film ? Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Attendez, faut que je me souvienne de tout. Chez vous, vers cinq heures... Bon, je vais essayer de m’en rappeler, hein. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette On va bientôt niquer, on va bientôt niquer ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Si je comprends bien, on s’est tapé une enquête super dure alors que si on vous avait rencontrée avant, on aurait pu niquer tout de suite sans même être célèbres. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette PeterModifier Oui, on en a chié pour trouver cette idée, on était charrette Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Moi ce qui me fait chier c’est les effets spéciaux minables. Je supporte plus. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Il devait être nerveux, le George, pour s’énerver comme ça. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette On dit une ouiche lorraine. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Attention ! Quels connards ces piétons ! Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Je sais pas toi, mais moi le mystère s’épaissit. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Moi je me demande quand même s’il était pas un peu con. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette J’ai la méga chiasse, putain, la méga chiasse ! Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Wow. Steven ! Tu vas pas me croire. J’ai plus mal au bide. Je suis guéri. Par contre, on ne peut plus rentrer dans les chiottes, il y en a partout. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Ah, un restaurant mexican food Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Eh, la choucroute ! Si tu veux une saucisse... Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette C’est du journalisme total. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Très bien. Puisque vous ne voulez pas m’aider, allez vous faire enculer. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Eh, oh, ça va, hein. Il y a pas le feu, on n’est pas aux pièces. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le journalisme total, c’est totalement con. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette À propos de salope, tout à l’heure, avant que vous commenciez votre histoire, vous m’aviez proposé de... comment dire... de faire le... j’aimerais bien passer à l’acte sexuel. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Encore heureux que tu aies pas dit où en était l’enquête, parce que vu qu’on en est au point zéro, si tu l’avais dit on passait pour des busards. Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Sexe plus histoire de cul égalent meurtre Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Vous voulez niquer avec mon ami et moi ? Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Orson WellesModifier Bonjour. C'est moi Orson Welles. Ceci est ma maison que vous voyez derrière là, pas mal non ? C'est français. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Je me permets d'interrompre ce flim parce qu'on se fout un peu de ma gueule c'est du vol et du plagiat. J'aime pas trop les voleurs et les fils de pute. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Aaargh... Rosebud... Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette RépliquesModifier George Excuse-moi de te dire ça mon pauvre José, mais tu confonds un peu tout. Tu fais un amalgame entre la coquetterie et la classe. Tu es fou. Tu dépenses tout ton argent dans les habits et accessoires de mode mais tu es ridicule. Enfin si ça te plaît…C’est toi qui les portes. Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Tiens, regarde ! Les Anglais ont débarqué. On va être obligés de passer par derrière. Tu sais, par ce tunnel tout sombre qui sent pas très Oh, George ! Quel poète, vous me surprenez. On ne m’a jamais parlé comme ça. J’ai connu des hommes, mais jamais des comme vous !George Eh, tu sais à qui tu parles, là ? Isabelle Oui ! Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Abritons-nous, ça va pas tarder à péter !Isabelle Oh, et encore c’est rien ! George Classe, bravo. Bon, pousse-toi, laisse-moi passer. Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Bon V12 c’est quoi ce bordel alors ?V12 Ben ce bordel c’est qu’il pleut comme vache qui pisse !George Ah bravo, merci du renseignement. Heureusement que tu es Mais patron ! George Quoi patron ? Tu veux que je dise à tout le monde que ton vrai nom c’est pas V12 c’est travers de porc sel-poivre ? Alain Chabat et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Oh !Isabelle George ! Oh mon Dieu, George ! Oh ! Oh !George Aah... Monde de merde. Isabelle Oh George... Christine Delaroche et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Présentateur Radio Et puis je vous rappelle la principale information de cette édition, la disparition subite de George Abitbol, qui depuis plus de 15 ans portait officiellement le titre de l’homme le plus classe du monde. L’Amérique vient de perdre un de ses plus prestigieux ambassadeurs. Et maintenant, un petit peu de musique avec Alain Oh non, pas lui... Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le patron du journal Ah Dave, tu tombes bien. Entre. On prépare un dossier sur George Abitbol. Tu vas te mettre sur le coup, mais tu seras pas tout seul, tu seras avec Peter et Peter et Steven, je les aime bien. Mais pourquoi je peux pas travailler seul ?Le patron du journal Parce que tu es trop mauvais. Dave Ah ben là patron vous m’avez convaincu, c’est une bonne raison. Je vais travailler avec Peter et Steven. Marc Cassot et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Ce charlot ? Je savais pas qu’il existait patron du journal Va falloir vous y habituer parce qu’il va travailler avec vous sur ce dossier. C’est une idée de notre ami Callaghan. Une idée lumineuse !Callaghan Roh arrêtez vos conneries, patron. C’est mon fils, mon fiston. Pff. Je sais pas pourquoi, il s’est attaché à moi. Alors, je l’aide. Steven Ben peut-être qu’il avait personne d’autre à qui s’attacher. Mais de quoi on parle, là ? Patrick Guillemin, Marc Cassot et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le patron du journal Où vous en êtes avec la nécro de George Abitbol ? Vous bossez un peu ? Mmh ?Peter On vient de s’y mettre, mais on a déjà quelques petites On va interroger des tas de gens, tous ceux qui l’ont aimé, qui l’ont haï, bref tous ceux qui l’ont approché, qui l’ont connu. Ça fait déjà du patron du journal Quoi d’autre ?Peter Ah et puis c’est pas Oui, on a pensé qu’on devait expliquer ses dernières patron du journal Monde de merde ? Vous avez Oui, on en a chié pour trouver cette idée, on a été patron du journal L’homme le plus classe du monde meurt, et ses dernières paroles c’est monde de merde ». Pourquoi il a dit ça ? C’est ce que je veux Merci, c’est pas facile à patron du journal C’est sûrement un nom. Si c’est une femme, je veux savoir quelle femme, si c’est un cheval je veux savoir dans quelle course. Peter Nous, on pensait que ça pouvait être un traineau. Patrick Guillemin, Marc Cassot et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le patron du journal Mais au fait, j’y pense, Callaghan, il devrait pouvoir vous aider, depuis le temps qu’il est là, payé à rien foutre, autant qu’il serve à quelque chose ce gros Je suis peut-être payé à rien foutre, mais mes tuyaux, je les garde pour mon fils. Mais comprenez-moi mes amis, c’est mon fils, ma bataille, c’est le fruit de mes entrailles quoi. J’avais un nom et une adresse, ben je lui ai Oh le lourd. Callaghan On dirait que ça vous emmerde, je me trompe ? Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dave bonne d’Hugues C’est vous qui m’avez traitée de connasse ?Dave Mais non. La bonne d’Hugues Vous savez c’est pas très agréable. Patrick Guillemin et Christine Delaroche, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le policier chez Hugues Euh c’est quoi ça ?Dave Oh va te faire policier chez Hugues Vous dites que j’aille me faire foutre ? Euh OK, j’y vais. Dave Pff, quel con ! Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Hugues Un jour un cavalier est arrivé à fond les ballons avec une messager du Poney Express Eh, les pédés il y a une lettre pour vous ! Tenez. Bonne bourre ! Hugues Pauvre con, va ! Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Ah j’en ai marre. Ah je te jure, les voyages à cheval ça me Qu’est-ce que tu as ? Jacques Oh j’ai que je commence à en avoir vraiment marre des voyages. Je rêve d’un bon bain dans une bonne auberge. Ah je te jure. J’ai les pastèques. Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Yep. Yep. Yep. Yep. Ben qu’est-ce qui te prend à dire yep » comme ça ?Jacques Ben c’est pour dire yep ». Hugues Ah, c’est pas banal, ça. Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Mêle-toi de tes affaires, toi. Tu sais bien que madame Felipe, la patronne se coupe les morceaux de nichon pour en faire des C’est dégueulasse, merde !Jacques Attends c’est censé être l’homme le plus classe, il va sans doute nous présenter ses Tu sais tes excuses tu peux te les coller au cul, tout comme ton bifteck, sauf que le bifteck, ça sert à rien, le patron l’a déjà fait. Il a craché de George Ah non, pas craché. Le patron, il crache pas dans les Allons, vieux, même dans les grands restaurants on crache dans les plats, alors dans ce taudis, je vois pas pourquoi ils se feraient chier. Allez, je vous laisse manger, bon J’ai connu un mec de droite une fois, il avait dix fois plus de classe. George Ah, encore une chose. Je vous conseille d’éviter la mousse au chocolat du patron. Marc Cassot, Roger Rudel, Jean-Yves Lafesse et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dave Oh, et qu’est-ce qui lui est arrivé, à ce chef indien ?Hugues Après, il a fait justicier dans la ville. Mais aujourd’hui, il a fini de frimer. On l’a retrouvé assassiné un jour. Il en est mort. Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dave Allo Peter ? Prends un papier, je vais te donner le numéro d’un certain Jacques, faudrait l’interroger. Alors c’est le 19 94 0 18 13 24 32 49 26 24 40 4 16 70933, 16 moins 4 euh, attention il y a un piège...Peter 16 moins 4, 12. Bon euh merci, on l’appelle. Bon on se rappelle, à plus Je viens de recevoir un coup de téléphone de Dave. Tiens, c’est le numéro de Jacques. Steven Tiens regarde, ça c’est le numéro de Jacques. Je l’ai trouvé aux archives. Le numéro qu’il t’a filé, Dave, c’est de la connerie. Il commence vraiment à me faire chier, Dave. Marc Cassot, Jean-Claude Montalban et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Moi ce qui me fait chier c’est les effets spéciaux minables. Je supporte Oh ben là je te trouve un peu dur, on croirait entendre un pro des effets Oh ben moi quand tu veux. Tiens, tu connais l’effet spéciau de la sonnette ? Dring ! Tiens, dring, dring, dring ! Tiens, et dring dring !Steven C’est super Et après je te fais dring ! Et puis dring ! Et puis même encore dring !Steven Oh putain je suis impressionné. Peter Allez un dernier, dring ! Maintenant, tu appelles Jacques. Jean-Claude Montalban et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Écoutez, n’y voyez aucune mauvaise volonté de ma part, mais je tiens à vous dire que je n’ai pas beaucoup de temps. Alors pour George Abitbol, je veux bien faire un effort. Mais il faut pas me prendre pour la bonne Je vous remercie, vous êtes très gentil. Attention, j’ai bien dit gentil, j’ai pas dit homosexuel, hein. J’ai dit gentil parce que dans le témoignage de Hugues il est noté que vous êtes parti dans la ville de George en ayant reçu juste une simple lettre. Qu’en est-il exactement ?Jacques Absolument. Je pense que vous faites allusion à cette missive que nous reçûmes un jour, Hugues et moi. Cela avait l’air urgent, à en croire la hâte du cavalier du Poney Express. Et en effet l’expéditeur avait pris soin d’écrire au dos de l’enveloppe presse le pas, facteur, car l’amitié n’attend pas ! ». La lettre provenait d’un ami, Dino, qui me demandait de lui venir en aide. Bref, en un mot comme en cent, nous nous mîmes en route Oh, tu nous fatigues, qu’est-ce qu’il y a encore, tu n’arrêtes pas de te plaindre !Hugues J’ai Écoute-moi bien Hugues mon ami, plus que quelques kilomètres et nous serons dans une bonne auberge. Quel trouble-fête !Jacques Yep. Je vous interromps, excusez-moi, mais cet épisode nous a déjà été raconté par Hugues. Peut-être pourriez-vous nous parler de ce qui vous est arrivé après ce repas dans la bonne auberge, hein. Jacques Absolument. Après déjeuner, il était temps que je me misse à l’ouvrage, j’allâme voir mon ami Dino. Jean-Claude Montalban, Roger Rudel et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Ça va plus du tout. J’ai plus envie de boire ni de manger. J’ai plus envie de me peigner. Je suis limite nervous breakdown. Boah et puis merde, j’ai même plus envie de me laver !Jacques Vous allez pas me dire que c’est à cause de George, quand même ?Dino George ? Vous pouvez pas savoir. Il est devenu insupportable. Jacques Mais c’est pas une raison pour plus vous laver les joues, vous êtes malade ou quoi ? Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Ce que j’arrête, c’est les pin’s, vieux. Ça me fait plus Oh mais dites-moi, vous savez que vous avez l’air pitoyable ? Parce que pour arrêter votre collec’... Ça vous embête si je regarde votre pin’s ? Shera... Sheraf ? Connais pas. Parce que moi aussi je peux me vanter de ma collec’, moi. Ça fait un moment que je l’ai, et c’est pas une collec’ de pédé ! Sauf que celui-là je le connais pas. Sheraf. Inconnu au Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number C’est pas une raison pour vous laisser aller et ressembler à une larve. Dino Regarde mes mains, saloperie ! Regarde, je me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie de collec’ de pin’s à la con. Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Bonsoir !George Pédé ! Jacques Ben ! Ben c’est pas banal. Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques George, il faut que je vous parle. Je sais bien que sous prétexte que je suis gentil, les gens me prennent souvent pour un truffon. Soit, j’en prends mon parti. N’empêche, je crois qu’on a à parler. Visiblement, vous n’allez pas bien. Laissez-moi vous Casse-toi, Oh ça, mais vous refusez le dialogue ?George Exactement, je veux pas qu’on parle. Je veux que tu quittes la ville. Tu as intérêt à te casser avant neuf Mais George, rassurez-moi... Vous seriez pas un peu en train de me prendre pour un con, des fois ?George Si, complètement, même. Jacques Ah. Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette La première femme Rester en ville malgré les menaces de George, je trouve ça drôlement courageux de la part d’un pédé comme Eh, bon, c’est fini, oui ? Ça, c’est une rumeur. J’ai jamais été homosexuel, et encore moins deuxième femme C’est fou que vous ayez tant de troisième femme Allez, dites-le que vous êtes pédé !La quatrième femme Avouez, vous êtes en train de choper la Et quand bien même je serais homo, je vois pas ce que ça change. La troisième femme En string vous devez être bonne. Joël Martineau et Christine Delaroche, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Il est déjà neuf heures, là ?George Sur mon front il y a pas marqué À part ça, vous avez la classe ! George Tu vas voir la classe. Putain de zen. Nardine ! Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven J’imagine que vous avez dû appeler la police. Vous étiez dans votre droit après Pas du tout, nous avons réglé cette histoire entre Ah bon ?Jacques Absolument. Voyez-vous, Hugues fut gravement blessé. George est venu s’excuser George, s’excuser, immédiatement ?Jacques Quelle classe ! Jacques Absolument. Joël Martineau et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Ah ben donc si je résume, George n’a eu à vous faire qu’un mea culpa. Dites, vous êtes drôlement gentil, Arrêtez de dire ça. Je suis pas gentil, c’est pas vrai. Quand je m’énerve, je me mets dans des états dingues. Je suis OK, excusez-moi. Je peux vous poser une dernière question ?Jacques Voilà, euh, à quoi vous pensez si je vous dis monde de merde » ? Jacques Au revoir. [raccroche] Joël Martineau et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Tu aurais envie de manger quoi exactement ?Steven Ben je sais pas, par exemple une quiche Une ouicheSteven Quoi ?Peter On dit une ouiche lorraine ». Steven Tu es sûr ? Ça fait bizarre, ouiche lorraine ». Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs, il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez-vous à l’ Merci Monsieur, c’est très C’est une leçon de savoir-vivre. Dino C’est naturel. Mais dites-moi plutôt ce que je peux faire. Joël Martineau, Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Où j’ai connu George ? C’est une excellente question. À la de Dino La ferme ? Quelle ferme ?Dino Ah la ferme ta gueule toi, ducon, espèce de crétin. Qu’est-ce que tu veux, nous prendre la tête, là ? Pauvre con. Oui je l’ai connu à la ferme. On était des cowboys. On vivait à la ferme, ça a rien d’étonnant !L’ami de Dino Merci, c’est très agréable. Non mais c’est vrai, je me fais engueuler devant des journalistes qu’on connaît même pas. C’est classe, bravo. Steven Oh ça va, on vous fait pas chier, là ? Non c’est sûr. Non mais je rêve. Joël Martineau, Patrick Guillemin et Akim Tamiroff, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino [Coup de feu] OK, j’arrive ! Arrête de tirer sur Mouais. Viens ici. Qu’est-ce que tu fous avec les bras en l’air ? Je t’ai dit de les lever ? Baisse tes bras, c’est moi qui les Ah non, c’est à moi de les Non, c’est à moi de les lever. C’est moi qui décide. Et puis d’ailleurs, arrête de faire tout comme moi. Baisse les bras et prends ton flingue, au lieu d’être là à me Mon flingue ? Avec Tout compte fait, je préfère garder mon flingue. Désolé. Et je vais partir avec mon cheval, Il y a pas de problème, comme tu veux. Je vais juste le préparer pour Non, j’ai changé d’avis. Tu prends le cheval et tu te OK. Frankie Putain je me suis mal démerdé ! Pourtant, j’ai pas fait une concession ! Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Mais je te reconnais, toi, je t’ai déjà vu quelque part. Je suis sûr que je te Désolé, mais c’est moi qui te reconnais. Je t’ai vu le premier. Toi tu m’as vu en deuxième, vu ?Dino Ben je t’ai vu le deuxième alors, Perdu ! C’est aussi moi qui t’ai vu le Oh dis donc, tu es super Mais je suis pas super fort, je suis mieux que ça même, je suis surpuissant. Dino [A lui-même] Bon, ben lui il va me prendre la tête... Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Frankie Mais au fait, toi ? D'où tu viens ? Humm ?Dino Moi j'suis T'es juif toi ?Dino Oh oui je suis juif! Et si tu veux tout savoir, j'suis même juif Juif arabe ? Humm. Je préfère les séfarades, tu sais. À mon avis, juif et arabe, c'est bizarre. Moi j'aime pas les gens Oh merde, j'peux pas encadrer les nazis, mais laisse Précise ta Pour être tout à fait exact...Frankie Mouais ?Dino ... Je pense que t'es un ouf toi ! un ouf malade. En plus, c'est du Ça c'est ton opinion personnelle, que je suis raciste. Si tu veux mon avis, si y a un raciste ici, c'est "oit" !Dino De toute façon, ça sert à rien de discuter avec toi, t'as toujours raison. Frankie Si ça sert de discuter ! C'est toi qui as toujours raison. Joël Martineau et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Qu’est-ce que j’apprends, Frankie ? Espèce de malhonnête. Il paraît que tu as des propos intolérables, où il y a pas de tolérance ? Tu sais donc pas que c’est pas bien, d’être raciste ? Que c’est mal ? Qu’on ne doit pas faire de discrimination raciale, c’est mal. Juger les gens sur leur religion, c’est mal. Sur leur couleur de peau, sur leurs origines sociales ou sur leur nationalité, c’est OK, puisque je vois qu’on peut pas discuter, on va faire un duel. La Foule Ooooh, un duel... Un duel, ooooh... Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacques Enculé de ta race ! [Ils échangent un tir, rien ne se passe.]Frankie J’adore les duels inoffensifs ! Marc Cassot et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino Et voilà, c’est pour ça que je l’ai appelé mon vieil ami Jacques. Je veux pas dire, mais c’est un mec qui a vraiment plein de Ouais, moi je me demande quand même s’il était pas un peu con. Joël Martineau et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Parlez-nous du contenu de cette Euh oui s’il vous plaît. À moins que ça soit privé et que vous ayez des principes. Dino Mais c’est privé, et j’ai des principes. Mais comme vous m’êtes sympathiques, je vais vous raconter ce qu’il y avait dans la lettre. Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dino C’est George qui a besoin d’aide. Il ne supporte plus la vie au Texas, pas de clim’ quand il fait chaud, pas de téléphone, pas de télé, pas de chauffage... Bref, il supporte mal de ne pas avoir une vie moderne. Ça le rend irritable. Hier...L’homme qui veut lui parler Bonsoir George, j’aimerais beaucoup vous parler... [George lui met un gros pain dans la face] George Si tu veux me parler, envoie-moi un... fax ! Joël Martineau et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Bonsoir. Qu’est-ce que vous faites dans ma chambre ? Vous avez un truc à me demander ?Le putain d'énergumène Aime-moi tendre, aime-moi Ça veut dire quoi ces conneries ?Le putain d'énergumène Ça veut dire aime-moi tendre et aime-moi Moi ce que je vois, c’est que dans deux secondes je vais te botter le putain d'énergumène Bon écoute, tu peux faire tout ce que tu veux mais évite de marcher sur mes chaussures en suédine C’est quoi ça ? Le putain d'énergumène Ne sois pas cruel. Un pour l’argent, deux pour le spectacle, et trois pour le caillou. Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette L'Homme du Futur Tu peux me dire ce qu’on fait dans ce flim, Bob ?Bob Oui je pourrais, mais d’abord faut sucer. Ah ça va, je plaisantais, détends-toi. On a rien à faire là, ça doit être une erreur dans l’enchaînement des flashbacks. Ça devrait pas trop durer. L'Homme du Futur Ça m’a l’air d’un bordel... Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter J’ai un de ces mals de bide, moi. Ça c’est le hamburger, ça. J’arrive pas à le digérer. Tu avais raison, on aurait dû prendre une ouiche Moi je suis sûr qu’on dit quiche ». Enfin bon...Peter M’emmerde pas avec tes histoires, je te dis que j’ai mal au bide, j’ai la méga chiasse, putain, la méga chiasse !Peter Ben excuse-moi ! Steven Excuse-moi, mal au bide, tu sais ce que c’est ? Faut que j’aille chier, bordel de… faut que j’aille chier, faut que j’aille chier rapidos ! Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Alors une, tu poses mon bouquin d’exercices isométriques tout de suite. Merci. Et deux, on pourrait savoir ce que tu fais dans mon bureau, s’il te plaît ?Dave Rien. À part que je viens d’avoir une information qui mérite la une. La mort de George n’était pas accidentelle, il s’est fait Et on peut savoir comment tu sais ça ?Dave Ah ben c’est très simple, j’ai eu le tuyau par un dénommé Gorge Ah ben merde alors, Gorge Profonde ? Mais c’est incroyable, Moi maintenant de toute façon j’ai fait avancer l’ Et on peut savoir, euh, ça veut dire quoi ça ?Dave Mmh... rien. À part que toi et ton copain Peter vous êtes un peu à la Eh mais t’es un minable ! Et tu te crois le meilleur journaliste du monde ? Mais c’est incroyable, Meilleur journaliste du monde, incroyable ça ! » Steven Bon maintenant tu arrêtes ! Parce que je te ferais dire que pendant qu’on parle, Peter il a la méga chiasse. Alors un peu de dignité, s’il te plaît ! Ah, et puis je voulais te dire un truc à propos de Gorge Profonde. C’est mon indicateur ! Alors, touche à ton cul. Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Wow. Steven ! Tu vas pas me croire. J’ai plus mal au bide. Je suis guéri. Par contre, on ne peut plus rentrer dans les chiottes, il y en a Merde, allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron ! Patron ! On a un problème, faut qu’on vous patron du journal Du dossier George Abitbol ?Steven Non, des chiottes. Peter les a Ce n’est pas de ma faute, patron. J’étais malade. Le patron du journal Ça doit être les burgers. Marc Cassot, Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven [Ils parlent au téléphone] Allô, Peter ? C’est Steven. Alors, écoute bien ce que je vais te dire. Tu vas aller interroger un certain Mmh. Noter... Dire... Interroger. JoséSteven Par contre, il supporte pas les journalistes. C’est bon, là, tu notes, là ?Peter Ben oui, je note. Alors...Steven Donc vu que s’il sait que tu es journaliste, il te recevra S’il sait... journaliste... Ce que tu vas faire, c’est que tu vas te Ce que je vais faire... Eh, tu as tout compris ? Peter Oui. Mais mon téléphone il marche pas. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Ah, un restaurant mexican food. Zeb ! C’est pas vrai. Buenas Mais tu parles espagnol ?Peter Un poquito. José Et tu crois que tu m’impressionnes ? Moi je sais dire allons à la plage, monsieur renard » vamos a la playa, señor zorro ». Est-ce que tu aimerais te bâfrer un chili con carne ? Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Un bon chili con carne, d’habitude, je suis partant. Mais là, je… je fais un régime, à base de... à base de ouiches Excuse-moi, à base ?Peter À base de ouiches lorraines. C’est des petites Eh, non mais pour qui tu me prends, je rêve ! La fromagerie en bas de chez moi, elle vendait trois choses du fromage, des ouiches lorraines et de la bouffe chinoise. Alors toi, mec, avec tes régimes à la con, tu me fais bien marrer. Tu as devant toi le spécialiste de la ouiche lorraine. Le spécialiste des travers de porc sel-poivre. À vingt-trois ans j’ai gagné le concours du meilleur cuisinier asiatique en leur préparant un... un Un méchoui ? Tu pipeautes pas un peu, toi ? José Jamais je pipeaute. Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven [Chantonnant.] Abitbol. George Abitbol. Classe, man ! Top of the pop. A disparu... poil au cul ! Au large du port de Valparaiso... Ah, c’est beau ! Mais tout ça nous éloigne de George. Ouah-pa-pa-doo-ah. Angoisse, fausse angoisse. J’ai plus de repères pour l’instant... Ouah-doo-da-doo-doo !Dave Steven, arrête s’il te plaît, j’ai jamais pu encadrer Michel D’accord, d’accord, J’aime pas comme tu conduis, je sais pas, j’ai pas Tais-toi, tu m’empêches de me Quand je serai célèbre, je me ferai des meufs ! Mmh je ferai des folies ! Talalala...Dave Steven, arrête-toi c’est insupportable. Steven Mmh mmh mmh mmh. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Bonjour Monsieur, je suis journaliste et je fais une enquête sur la mort de George Abitbol. Je sais que vous avez vécu au Texas. Je voudrais recueillir votre Je vous arrête tout de suite. Il doit y avoir erreur sur la personne, je n’ai jamais mis les pieds au Laissez tomber votre cinéma avec moi, je sais que vous y OK, c’est bon. Mais alors, il faut que je vous dise, je ne me souviens plus de grand-chose. À vrai dire, j’ai quelques souvenirs très confus. Des visages, comme ça, qui me reviennent de temps à autre. Je me souviens surtout d’odeurs, de sensations plus que d’anecdotes précises. D’autant plus que je ne suis pas resté longtemps au Texas. En fait, je ne vois pas ce que je pourrais vous raconter, si ce n’est deux ou trois vagues choses qui n’ont guère d’intérêt pour un journaliste. Alors une, je ne m’en souviens pas, deux je ne suis pas resté longtemps, et enfin cinq... il y a pas de cinq. Peter Très bien. Puisque vous ne voulez pas m’aider, allez vous faire enculer. Jean-Claude Montalban et Marc François, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Madame. Je voulais vous dire, je vous Ben ça on va le savoir, vous arrêtez pas de me le répéter. Vous savez bien que je ne vous aime pas, Oui, je sais Mais alors, qu’est-ce que vous voulez ?George J’aime vos seins. Vos Les bras m’en Vous me trouvez pas désirable ?Jacqueline C’est pas ça, George. C’est pas que vous êtes pas désirable. Mais avec les femmes, vous manquez de tact. En Dites donc, vos verres, ils sont Et alors, je suis pas votre bonne !George [Parle en buvant] Ben, n’empêche qu’une fois que les choses réblblbl... Jacqueline George ! Je vous ai déjà dit de ne pas parler en buvant, c’est mauvais pour l’estomac. Raymond Loyer et Evelyne Grandjean, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Jacqueline Moi je pense qu’il avait pas plus de classe que de beurre au cul. J’ai jamais compris comment il a eu le titre. Pourtant, j’aimerais pas que l’homme qui l’a tué vous Eh, oh, ça va, hein. Il y a pas le feu, on n’est pas aux pièces. Jean-Claude Montalban et Evelyne Grandjean, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven [Lis sa lettre] Mon cher Peter, je touche enfin au but. Que d’émotion devant cette simple bicoque tant désirée. Que d’émotion, mais que de fierté aussi. Hervé Claude, Jean-Claude Narcy, faites place, ténors du journalisme ! J’ témoin professionnel Rentre, fouille-merde. Je vais t’en filer, moi, du biscuit sur George pour ta feuille de chou. Ça va fuser, les potins, les ragots. C’est ma profession, moi, de témoigner. Mes témoignages c’est pas de la daube. Patrick Guillemin et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Bon, on arrête les déguisements, hein. C’est que des emmerdes. Le journalisme total, c’est totalement Allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !Le patron du journal Vous voulez me parler des chiottes, peut-être ?Steven Nan, on veut vous parler de l’affaire On veut laisser tomber nos déguisements. On en a marre. Le patron du journal Comme vous le sentez. Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette La Fille en bikini Ah ah ah ah... Mais c’est le sympathique Dave que voilà. Il a remis son ancienne chemise ?Dave Est-ce que vous voulez être ma femme, et après on boira un café ?La Fille en bikini Ça peut marcher. [Silence.] En y réfléchissant bien, je pense que notre histoire n’a pas une chance sur cent de marcher. On divorce ?Dave Mmh, mmh, mmh, mmh. La Fille en bikini J’imagine que j’aurai pas de pension, radin ! Pamela Tiffin et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Regarde, c’est lui, Qui, le jus de tomate ? Peter Non, l’acteur ! Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Julien Lepers [L'acteur noir ressemble à et parle comme Julien Lepers.] Hep, Monsieur !L’acteur Oui, quoi ? Vas-y, parle, qu’est-ce que tu veux ?Julien Lepers Je vais vous poser une question, si vous répondez bien je vous laisse le Vas-y, dépêche-toi, pose-moi ta Lepers Top ! Qui suis-je ? Je suis un animateur de France 3, je suis déguisé en noir. Mon émission passe tous les soirs à 18 h 35, je pose des questions à des champions, je suis ? Je suis ?L’acteur Tu es... Tu es Julien Lepers, c’est ça ?Julien Lepers Oui c’est ça, je suis Julien Lepers !L’acteur Bien ! Sacré Julien. Julien Lepers Hé ! Votre encyclopédie Larousse ! Jean-Éric Bielle et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven [Parle à Clark Gable] Dites, j’ai un trou de mémoire, vous pouvez me dire le titre de votre plus grand film ?Peter Ou, ou, ou, ou, ou, nous le Oui, essayez de mimer le titre de votre plus grand film, s’il vous plaît. [Le vent fait tomber le chapeau de l'acteur.] Peter Putain, il est costaud cet acteur. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Dis donc, je pensais à un truc. Tu l’as achetée où, ta veste ?Peter En même temps que mon fute, chez un mec dans les Vosges, tu connais pas. Steven Ah, ouais, ouais. C’est vrai que tu es vosgien, toi. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Joël Abitbol !Le Manchot [Dégaine.] J’ai peut-être qu’un bras, mais... je suis pas manchot !George Mais En puissance intellectuelle, on va voir ce que tu Mais... avec Très bien. C’est une devinette. [Se décrit] Qu’est-ce qui a trois bras, un seul chapeau, deux chemises et une veste, un foulard, un pistolet et quatre oreilles ?L’ami de George Mais c’est toi, et ton... [George le frappe et le fait tomber de son cheval.]George Mais aucun problème. C’est le cowboy de Bravo, il la connaissait !George Au revoir, Messieurs-Dames. C’est ça, la puissance intellectuelle. Bac + 2, les enfants. Joël Oh, ça sent la pluie, ça. On va rentrer, et on va s’inventer une petite charade. Et là, il sera bien feinté. Raymond Loyer, Jean-Claude Montalban et Roger Rudel, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Professeur Hammond [Habillé étrangement] Je demandais si on n’avait pas reçu mes tricots de peau en polystyrène expansé. Je comprends pas, ils auraient dû être collègue du professeur Demande au Hammond Ah merci, on se sent vraiment aidé. [Décroche] Oui, le standard, vous avez rien reçu pour moi ?Le Standard Vous commencez à faire chier, Professeur, vous savez ça ? Bon, quittez pas j’ai un appel pour Hammond Allô, oui, bonjour, Professeur Professeur, j’enquête sur George Abitbol, et je voudrais vous poser deux ou trois questions sur votre père, Joël Hammond. Je pourrais avoir votre témoignage ?Professeur Hammond C’est bien. Actuellement, j’ai un léger problème de costume, je crois que mon tailleur se fout de ma gueule. Mais ça ne devrait pas tarder à s’arranger, je ne suis pas inquiet. Voyons-nous chez moi cet après-midi, mmh ? Vers cinq heures ? Steven Attendez, faut que je me souvienne de tout. Chez vous, vers cinq heures… Bon, je vais essayer de m’en rappeler, hein. Patrick Guillemin, Evelyne Grandjean et Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Professeur Hammond Purée ! Ah, ah, ça, j’aime ! Ah ah ah, vous arrivez, vous êtes même pas chez vous... Vous vous pointez avec trois quarts d’heure de retard, pas bonjour, pas merci, vous filez tout droit au frigo, vous prenez la dernière bière... Ah ah, vous, vous êtes un sacré sans-gêne !Steven Merci. Oh, arrêtez, vous me gênez, je vais rougir. En réalité, j’aimerais que... Que vous me parliez de votre papa. De Joël Hammond, c’est possible ? Professeur Hammond Bien sûr, c’est possible. Je vais vous raconter une histoire pas banale. Patrick Guillemin et Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Le communiste [Agite un drapeau rouge.] Vive la révolution d’octobre ! Il paraît qu’on a repéré des animaux préhistoriques partouzeurs de droite dans les Comment peux-tu croire des conneries pareilles ? Joël Martineau et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George [Tuent un dinosaure.] Eh ben, on l’a bien Je déteste les animaux préhistoriques partouzeurs de droite, bordel ! C’est de la merde. Mélanger comme ça partouze et politique... C’est mieux de faire les choses dans l’ordre ! George Va te faire branler, trotskard. Raymond Loyer et Joël Martineau, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter S’il vous plaît, je peux vous parler, Madame ?Christelle Appelez-moi Christelle. Mon mari est absent. Vous voulez voir mes fesses ? Et ensuite, je vous roulerai une pelle ? Peter Merci Madame, ce serait avec plaisir, mais d’abord je dois vous questionner. Christine Delaroche et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Christelle Yves, je te présente George, l’homme le plus classe du monde. George, je te présente Yves, mon C’est lui, George ? Eh bien bravo. Permets-moi de te demander ce que tu fais avec un mec Blablabla, j’ai les bonbons qui collent au Mon cher Yves, je vais te dire pourquoi je suis avec George. J’aime les hommes qui ont de la J’ai envie d’aller aux gogues. Christelle Encore que parfois, il arrive que les apparences soient trompeuses. Raymond Loyer, Christine Delaroche et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Yves Ton mec, je vais lui massacrer la tête. Mais pas tout de suite, non, pas maintenant. Quand il s’y attendra Pas très très J’en ai rien à foutre, d’être courageux. Ce que je sais, c’est qu’il va payer. Que ce soit demain, ou même dans vingt ans, il va mourir. Et il mourra pas de sa belle mort, Tu préfères pas qu’on fasse la paix, plutôt ?Christelle C’est tout ce que tu as à dire ? Fais quelque chose !George Et qu’est-ce que tu veux que je fasse ?Christelle Je sais pas, moi, va te battre. C’est notre honneur qui est en jeu. George Si c’est notre honneur, vas-y toi, te battre Raymond Loyer, Christine Delaroche et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Peter Alors il faut que vous preniez une décision. Moi je suis à bloc. Dites-moi si c’est oui ou si c’est C'est non. Christine Delaroche et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dave Bien. Faisons un point. Je vais voir Yves dans son restaurant, ça se passe plutôt Quoi ? Tu es pas Je me suis fait avoiner. Je me suis fait casser la gueule par un mec, une brute. Il voulait que je parle, mais j’ai rien dit du tout, j’ai pas dit où en était l’enquête, malgré la douleur. Peter Encore heureux que tu aies pas dit où en était l’enquête, parce que vu qu’on en est au point zéro, si tu l’avais dit on passait pour des busards. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Pourquoi Yves t’envoie son gorille alors que d’après son témoignage il est innocent ?Dave C’est ça, c’est à n’y rien comprendre, même en y réfléchissant bien ! Un mec que rien ne permet de soupçonner m’aiguille sur Joël, le rival de George, puis me fait dérouiller par son homme de main. Pourquoi ?Steven Oui, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?Peter Les enfants, écoutez. Je crois que j’ai le fin mot de l’histoire. Suivez bien. George Abitbol s’est fait assassiner par Yves. Le mobile une femme, Christelle. Sexe plus histoire de cul égalent Bien joué Peter, l’enquête touche à sa fin ! On va devenir célèbres ! On va bientôt niquer, on va bientôt niquer ! Dave [Embrasse le téléphone] Mettez des capotes. Patrick Guillemin et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Gorge Profonde ? Gorge Profonde ? Gorge Profonde, vous avez demandé à me voir ? Vous avez des révélations ?Gorge Profonde Oui. J’ai des révélations d’une importance extrême. George Abitbol est pas crevé. Il est même vivant et pff...Steven Mais vous êtes ivre, Gorge Profonde, vous empestez, vous ne savez plus ce que vous dites. Abitbol est Profonde Pas du tout du tout. George est vivant. Et il est revenu en ville. C’est moi qui te le dis, petit merdeux, va. George il est bien vivant, merde. Et il est revenu pour se venger. Voilà. Et l’assassin de George, eh ben c’est Ça, on le savait. Gorge Profonde Monsieur Je-sais-tout ! Eh bien puisque t’es si malin, tu vas te démerder tout seul. Et moi, ma gorge profonde, je m’en vais la remplir derechef. [Trébuche sur une voiture.] Qu’est-ce que c’est ? Il y a des voitures dans les parkings maintenant ? Alain Chabat et Patrick Guillemin, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Gaël Abitbol, soi-disant l’homme le plus classe du monde !Un policier Du calme, Gaël, du calmeGaël Quoi du calme ?Un policier Du Pourquoi tu dis ça ?George Babloche ! Gaël Mais oui, je suis un bab, et alors ? Ça te défrise, vieux réac ? Parce que j’ai les cheveux longs, tu flippes pour ton confort bourgeois. Tu as un mauvais karma, frère, si tu supportes pas les cheveux. Désolé papy, mais j’ai ma liberté d’expression capillaire. Ça te fait chier, hein, dis-le, George. [Il lui colle une beigne.] Ah ! Putain tu es nul ! Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette La bonne femme Un miracle ! Il marche !George Bon, on va pas en faire un fromage. Je m’en suis sorti sans problème. C’est pas vrai, cette affaire. Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est ce pataquès ? Raymond Loyer et Evelyne Grandjean, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Je veux l’adresse de l’homme qui a voulu me Yves ?George Patron du Journal OK, j’imagine l’état dans lequel vous devez être. Mais comportez-vous en bon américain, George. Faites honneur à votre drapeau. Vous devez laisser la justice faire son Croyez-nous, on aimerait bien vous aider. Seulement, on l’a perdue, cette adresse. Alors même, on voudrait vous la donner, qu’on pourrait Mais vous me prenez pour une buse ? Je suis l’homme le plus classe du monde, bande de Patron du Journal Du calme, Vous méritez même pas que je m’énerve. Je vais me débrouiller sans vous. Merci pour votre aide. Callaghan Il a vraiment pris la grosse tête. Marc Cassot, Raymond Loyer et Jean-Claude Montalban, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Huggy les bons Tuyaux Alors George, qu’est-ce que tu veux comme tuyau ?George Trouve-moi l’adresse du type qui a voulu m’assassiner. Ça me fera les bons Tuyaux Tu sais, je commence à en avoir plein le cul. Ouais, plein le cul. Non, mais c’est vrai. C’est pas une raison, parce que je donne à tout le monde des bons tuyaux, que je mérite pas un peu d’ Tu as raison Huggy, je t’aime. Huggy les bons Tuyaux Ah oui ? C’est pas croyable. Il faut que je m’énerve, que je te fasse mon numéro, pour que tu me le dises ? Raymond Loyer et Albert Augier, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Huggy, j’ai vraiment besoin de toi. S’il te plaît. Donne-moi l’adresse d’ les bons Tuyaux D’accord, mais seulement pour du fric. Ça te coûtera 30 Ouais. Huggy les bons Tuyaux Payables en deux fois. 15 francs avant, 15 francs après. Raymond Loyer et Albert Augier, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !Le Patron du Journal Vous savez que George sort de mon bureau ?Steven Rien à foutre de ça, il y a plus George Abitbol est vivant, bien vivant. Le Patron du Journal Bien joué, les gars. Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Yves ? C’est moi, George. T’inquiète pas, je ne te ferai rien. Je suis venu pour faire la paix, pas dans un esprit de vengeance. Je sais que c’est toi qui as essayé de m’assassiner. Je sais aussi que tu t’es jamais remis de l’histoire de Christelle. Mais c’est du passé. Tournons-nous plutôt vers l’avenir. Ce que je veux c’est que tu t’excuses Ouais, je m’ Excuse-toi mieux que Ben, euh, pardon, euh, je te prie de m’ Pardon mon doux Pardon mon doux seigneur. George Éteins ta clope. Raymond Loyer et Marc Cassot, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette La Grosse Vache Monsieur Peter !Peter Quoi ?La Grosse Vache Tenez, vous avez un message de Vous avez une clope ? Grosse Vache Il est parti chercher George dans l’hôtel de Merci pour la clope, grosse vache. La Grosse Vache Bonne journée ! Jean-Claude Montalban et Christine Delaroche, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Sophie Dites-moi, vous pouvez me donner l’heure, s’il vous plaît ?Peter Oui, neuf heures Oh, vous êtes précis, Oui. Vous voulez niquer avec mon ami et moi ?Sophie Ben oui, pourquoi pas ?Peter Répétez ce que vous venez de me dire ? Vous avez bien dit Oui, pourquoi pas ? », c’est bien ça ?Sophie Oui, Suivez-moi. C’est quoi votre prénom ?Sophie C’est Sophie, mais tout le monde m’appelle Sosso. Mais... mais qu’est-ce que j’ai dit ?Peter Il faut que je vous présente Steven. [Il l’emmène vers Steven.] Steven ! Laisse tomber ce connard. Victoire, vieux, victoire ! Viens voir par ici, viens ! Madame Sosso, je vous présente Steven. Steven, Madame Asseyez-vous. Tiens, prends une chaise. Dites-lui ce que vous venez de me Eh bien je lui ai dit que je voulais bien niquer avec Tu entends ça ? Qu’est-ce que tu en dis ?Steven Et en plus, on n’est pas célèbres, on n’a pas publié encore une seule ligne ! Alors pourquoi ?Sophie Ben parce que je m’en fous, de ça. J’ai pas de problème. Vous avez l’air tous de tomber des Vous pouvez pas savoir ce que ça représente pour nous. Je Si je comprends bien, on s’est tapé une enquête super dure alors que si on vous avait rencontrée avant, on aurait pu niquer tout de suite sans même être célèbres. Sophie Alors que moi, pendant ce temps-là, je me la suis donnée grave. Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Evelyne Grandjean, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Steven Allez ! [Ils courent vers l’ascenseur.] Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite ! On veut savoir si on peut prendre notre C’est-à-dire qu’on a un plan, Patron du Journal Attendez les gars. On sait pas encore ce que veut dire monde de merde ».Steven Monde de merde », monde de merde »... Ah oui ! Mais Dave est parti chercher Comme ça, dès qu’ils reviennent, on demande à George d’expliquer monde de merde ». Le Patron du Journal OK les gars. Patrick Guillemin, Jean-Claude Montalban et Marc Cassot., La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Dave Dites-moi, pendant que je vous tiens, là, ça veut dire quoi monde de merde », sans être indiscret ?George Tu te réveilles à 35 ans pour te demander ce que ça veut dire monde de merde » ? C'est pas que tu es indiscret, c'est juste que tu es un con. En disant monde de merde », j'ai voulu dire que le monde allait mal. C'est un cri de révolte que j'ai lancé à mes frères opprimés. Finissons-en avec la résignation et l'indifférence. Ouvrons les yeux ! Partout l'injustice, le nationalisme, l'exclusion, ça me débecte. Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette George Tu as déjà entendu parler de l’hégémonie du grand capital ?Dave Tu t’intéresses pas à la politique. Ben tu devrais. Faut se mettre au travail, afin de vaincre les fanascismes. C’est un concept à moi, ça dénonce à la fois les fascistes et les Merci Monsieur Abitbol, vous m’avez ouvert les Regarde plutôt la route. [Ils se crashent et leur voiture prend feu.] Ah, monde de merde ! Dave Ouais moi aussi j’ai bien envie de le dire. Monde de merde ! Marc Cassot et Raymond Loyer, La Classe américaine 1993, écrit par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia Dans la série, le personnage de Madame Maigret a plutôt été gommé. Il n’apparaît “en chair et en os”, que dans sept épisodes Maigret et la Grande Perche, Maigret se défend, La patience de Maigret, Maigret et l’homme du banc, Cécile est morte, Les vacances de Maigret, Maigret et l’affaire Saint-Fiacre. Pourquoi Mme Maigret n’apparaît-elle jamais ? “C’est dommage, parce que ça a été une idée de Goretta, qui avait trouvé cette actrice, et qui avait donné un ton moderne à cette femme, qui, à l’écriture, n’a rien de moderne, est un peu archaïque… Et elle en avait fait une sorte de douce intellectuelle, qui intellectuellement était très admirative de son Maigret de mari… Finalement, elle a disparu, mais elle reste au téléphone… je ne sais pas pourquoi, cela ne vient pas de mon fait. Ce sont les mystères des productions, et des distributions aussi. Il n’y pas que ma production qui a son mot à dire, le producteur dépend aussi un peu de la chaîne… Mais enfin, comme c’est le côté de Maigret qui ne me passionnait pas, je n’y ai vu aucun inconvénient. J’ai regretté pour l’actrice, qui avait bien pris son personnage.” La réponse courtoise de Bruno Crémer, lors de l’entretien qu’il avait eu avec Charles Nemes, à propos d’Anne Bellec qui avait interprété Mme Maigret au début de la série, ne peut cacher le fait qu’elle a disparu assez rapidement du casting, et il y a des raisons à cela, autres qu’un simple problème de distribution. Anne Bellec est sans nul doute une bonne comédienne, mais manifestement son interprétation de Mme Maigret s’est révélée à la longue peu convaincante, ou du moins elle ne correspondait pas suffisamment au personnage tel qu’on pouvait se l’imaginer entre autres, elle manque d’un certain “moelleux”… Comme le dit Crémer, les scénaristes avaient voulu renouveler le personnage, le “moderniser”, en faire quelqu’un d’un peu moins “popote”. L’intention était louable, car en réalité, dans les romans, le personnage de Mme Maigret se révèle beaucoup plus complet et beaucoup plus subtil que certains ont bien voulu le voir. Mais manifestement, on n’a pas su trouver le ton juste, l’équilibre entre les côtés “archaïques” du personnage et son renouvellement. Je pense que l’élément déclencheur qui a signifié sa disparition est l’épisode Maigret et l’affaire Saint-Fiacre. On se souviendra que le roman adapté est l’un des rares où Mme Maigret n’apparaît pas du tout, et ce n’est pas sans raison, car ce roman est celui du retour aux sources pour le commissaire, et l’occasion d’une plongée dans ses souvenirs d’enfance. La présence de Mme Maigret, dans l’épisode, est difficile à justifier; on comprend qu’elle fait office de confidente pour son mari, ce qui lui permet d’exprimer les états d’âme qui sont présentés dans le roman comme si le commissaire les pensait, et qu’elle est un contrepoids aux autres personnages féminins croisés par Maigret dans l’épisode la comtesse et Marie Tatin. Cependant, dans cet épisode, les scénaristes ont fait une grossière erreur dans la scène où elle demande, de façon virulente, à Maigret pourquoi il n’arrête pas Maurice de Saint-Fiacre. Le problème n’est pas dans les arguments qu’elle avance, mais dans la façon de le faire Mme Maigret, dans les romans, ne se prive pas de donner à l’occasion son point de vue sur un élément de l’enquête de son mari, mais elle ne le ferait jamais de cette façon… D’ailleurs, ce n’est probablement pas un hasard si cet épisode est le dernier où Mme Maigret apparaît dans la série… Dans la suite de la série, Mme Maigret n’apparaîtra donc plus qu’à travers les coups de téléphone de son mari. Et grâce au talent de Bruno Crémer, qui arrive à nous convaincre qu’il a sa femme au bout du fil, celle-ci est infiniment plus présente, et plus juste. Crémer réussit à faire passer une véritable tendresse dans son jeu lors de ces coups de téléphone, et ces scènes sont des perles rares au milieu des épisodes… Pour nous en convaincre, les dialogues de ces scènes sont présentés ci-dessous. Bien sûr, à ces extraits écrits, manquent le ton et la saveur particulière de la diction de Bruno Crémer. Pour les retrouver, une seule solution vous replonger dans vos DVD ! Maigret et la Grande Perche Premier appel Maigret est dans son bureau, en train de procéder à l’interrogatoire de Serre. Il se rend dans le bureau des inspecteurs pour téléphoner à sa femme “Allô, c’est moi. Ne m’attends pas, je rentrerai tard… il soupire Oui, ce sera long… Mmh, merci.” Deuxième appel toujours pendant la même nuit de l’interrogatoire, Maigret “fait une pause” en se rendant au café. C’est de là qu’il appelle sa femme “Ne t’inquiète pas, je pense que je vais en avoir pour toute la nuit… Qu’est-ce que tu fais ? … Je t’embrasse.” Deux courts appels, sans fioritures, mais caractéristiques des appels tels qu’ils sont décrits dans les romans… Maigret chez les Flamands C’est Madame Maigret qui a téléphoné à son mari, et cette intrusion dans son enquête n’est pas trop appréciée par le commissaire, pris qu’il est dans cette histoire de famille flamande, et un peu obnubilé, il faut le dire, par la belle Anna … L’appel est donc bref, et Maigret répond à sa femme sur un ton assez irrité, ce qui n’est pas son habitude, précisons-le, et le cas ne se représentera quasiment plus… Il termine tout de même la conversation par un petit mot gentil… “Allô, j’écoute ! … Oui, c’est moi. … Mais je vais bien, ne t’inquiète pas! … Ah, je ne sais pas encore. … Je te dis que je ne sais pas encore! …Ça va rarement comme je veux ! … Justement, j’étais en train de déjeuner. …. J’essaie de t’appeler demain! Je t’embrasse.” Maigret et la maison du juge Maigret vient de s’installer à la mairie de L’Aiguillon. Il appelle sa femme, restée à Luçon, pour lui donner de ses nouvelles “Allô, c’est toi ? il soupire Eh oui, je sais! … Ah, je crois que je vais en avoir pour quelques jours! …Oui, mets-moi quelques affaires. … Je crois qu’il y en a un un car cet après-midi vers 15 heures. …. C’est ça. … D’accord… Oui, oui, je te rappelle.” C’est court, mais tout est dans la façon de le dire… Maigret et la nuit du carrefour Une version assez inhabituelle du coup de téléphone à Mme Maigret, dans laquelle on découvre un commissaire sentimental… mais un brin embarrassé pour avouer son “méfait” à sa femme dans la scène de séduction tentée par Else juste avant ce coup de téléphone, Maigret a donné à la jeune femme son mouchoir pour que celle-ci puisse essuyer ses larmes… La scène ne se retrouve pas sous cette forme dans le roman, et l’appel téléphonique non plus… Mais la version de l’épisode rend bien compte des “émois” du commissaire face à la troublante Else, émois qui existent bien dans le roman… “Non, ce n’est pas gai. On ne peut vraiment pas dire que ça vaille la côte basque! … Hein ? Oh, je ne sais pas moi, c’était pour faire une comparaison. … A vrai dire, je t’appelais un peu comme ça, pour te dire que je pensais à toi. … Non, c’est pas gentil, c’est normal, puisque c’est vrai. … Je suis content que tu me dises ça. … Bien sûr que je suis sentimental. … Moi aussi. … Ah, dis donc, je voulais te dire, euh…. J’ai perdu un des mouchoirs que tu as mis dans la valise. … Oui, celui de ta mère, justement. … Oui, je sais! … Ecoute, je vais peut-être le retrouver!… Bon, j’y vais, là! … Moi aussi. … Très fort. …” Maigret et l’homme du banc Maigret vient de recevoir la première visite de Monique. Son enquête débute à peine, mais il est déjà tellement plongé dedans qu’il en oublie la réalité extérieure… “Allô, Madame Maigret ? … Dis donc, je ne rentrerai pas dîner. … Comment ça, tu le savais ?! … il regarde sa montre Ah, oui, excuse-moi, je ne m’étais pas rendu compte! … Oui … Oui, bien sûr, à tout à l’heure!” Maigret et le fantôme Maigret vient d’arriver à l’hôtel. On lui fait savoir qu’il a déjà reçu un coup de téléphone. Il s’installe dans sa chambre et défait sa valise après avoir demandé son numéro à Paris “Allô, c’est toi? … Oui, oui ! … Ça va, moi! … Ah, Lognon, c’est pas fameux, non. Tu as vu sa femme ? Tu as du courage! … Oui. Dis-moi, est-ce toi qui m’a appelé, cet après-midi ? … Ben, au téléphone! … Ah, ce n’est pas toi… Non, non, rien… C’est rien… Bon, écoute, prends bien soin de toi, hein! Moi, je vais me coucher. A propos, les journées sont drôlement longues, ici! … C’est ça. … Oui, oui, je te promets. … Allez, bonsoir!” Maigret et la vieille dame Après sa dernière visite à Valentine, Maigret a de plus en plus de soupçons sur celle-ci… Il a rejoint Castaing qui surveille l’hôtel où Théo est descendu. Maigret sent qu’il doit se passer quelque chose, mais comme il ne sait pas encore exactement à quoi s’attendre, il est mal à l’aise, et sa femme l’a bien compris à sa façon de lui répondre… “Ah, non, c’est pas des vacances! De toute façon, sans toi, c’est pas des vacances! … Ouais, je vais bien! … Pourquoi tu dis ça? J’appelle aussi quand ça va bien! … Non, non, il y a juste un petit truc qui cloche, mais c’est pas grave. … Écoute, je t’appellerai! … C’est ça, je vais essayer de t’écrire cette fichue carte!” Maigret et la vente à la bougie On a droit, dans cet épisode, à un festival de coups de téléphone à Mme Maigret. Ces appels ponctuent le récit, à la fois “bulletins de santé” du commissaire grippé, et marques chronologiques de l’histoire. Premier appel l’épisode débute par la scène où Maigret, dans la cabine téléphonique, appelle sa femme pour lui faire part de son état “39, 5° … Tu dormais, hein ? Bon, j’essaierai de rentrer demain soir, si la fièvre est tombée… Et puis, j’ai pas fini avec Fred. il tousse Ah, il n’y a rien de pire qu’un repenti! … Oh, non, un bouillon, c’est tout! … Après, je me suis endormi. … C’est la fièvre qui m’a réveillé. … Penses-tu ! Qu’est-ce que tu veux qui se passe dans un trou pareil ! Tout le monde dort. on entend le cri d’agonie de Borchain. Maigret ouvre la porte de la cabine Je te rappellerai demain.” Deuxième appel après la visite du docteur “Madame Maigret ? il respire avec peine Tout va bien! Oui, oui, le docteur est venu. il se met à tousser éperdument Mais non, je ne fume pas! il regarde sa pipe qu’il tient dans sa main Je ne sais même pas où elle est ! il glisse sa pipe dans sa poche Non, non. … Je ne sors pas. … Personne ne sort, là! ” Troisième appel après la visite des filles de Borchain “Allô, Madame Maigret ? … Non, je suis content que tu appelles. … 38, 2° … Ça descend! … Ah, non, une petite complication. … C’est avec Fred. … Oh, rien, des querelles de clocher. … Quoi ? Janvier a appelé ? … Non, non, je le rappellerai. … Ah, décommande les Pardon, c’est plus prudent. … Non, non, non! Demain soir au plus tard!” Quatrième appel c’est la fin de l’épisode, Maigret a demandé à Juliette de mettre un des disques du fameux “trésor”, et on entend la musique en arrière-fond “Madame Maigret ? Tout va bien ! Ah, il est formidable, le toubib du coin! … Oui, je prends le train de 13 heures 15 à Nantes. … Hein ?! … Mais non, je ne suis pas dans une boîte de nuit ! il rit Pas à neuf heures du matin ! il ferme la porte de la cabine, on le voit continuer la conversation” Maigret en Finlande Premier appel Leena vient de conduire Maigret à sa chambre. Elle lui parle de la mort de Konrad, et dans son désarroi, elle vient appuyer sa tête sur l’épaule du commissaire séduction ?. Le téléphone se met à sonner, juste à point pour délivrer Maigret d’une situation quelque peu embarrassante… “Allô ? Oui. … Bonsoir, Madame Maigret. … Oui, tu permets un petit instant… ” Sa tentative de séduction ayant échoué ou le mot de “Madame Maigret” la faisant fuir…, Leena a quitté la pièce… Deuxième appel après avoir raccompagné Léo a sa base militaire, Maigret est rentré à l’hôtel. Il est environ 10 heures du soir, et la “nuit” finlandaise est tombée… “Il fait nuit, chez toi ? … Ouais, tu as de la chance ici, les nuits durent à peine trois heures… Et encore, si on peut appeler ça des nuits … il soupire Oui, le Grand Nord n’est pas si loin. … Je ne t’ai pas réveillée, au moins ? … Bon. … Non, non, je ne sais pas encore. … on frappe à la porte, il dit d’entrer Je me suis fait monter une petite bière. … il rit Eh oui, bien sûr. … Mais non ! … Oui, moi aussi ! … Allez, bonne nuit.” Maigret tend un piège Premier appel Maigret téléphone d’un bar où il s’est rendu après la reconstitution avec Moncin et Marthe “Ben, oui, j’espère. … On verra demain. … Mais non, ne m’attends pas. … Je me débrouillerai. … Oui, j’arrive. … Allez, à tout de suite. …” Quelques simples mots, mais que de tendresse dans la voix de Maigret-Crémer ! Deuxième appel Maigret est de retour au bureau après s’être rendu sur les lieux du dernier crime “Mais non, je ne sais pas quand. … Oui. … Non, non. … M’attends pas. … il pousse un gros soupir Oui. … Moi aussi. “ Maigret a peur Maigret se trouve dans le bureau de Chabot, les deux hommes viennent d’avoir une conversation sur les trois crimes. Pour une fois, c’est Madame Maigret qui a appelé “Oui, ça va bien. … Et toi ? … Ecoute, je t’appellerai ce soir. … Bon, je te laisse c’est pas facile de te parler. … Oui, je t’embrasse.” Maigret a la pudeur de ses sentiments, et il préfère parler à sa femme sans témoin voilà pourquoi il lui téléphone de préférence dans l’anonymat d’une cabine téléphonique, depuis une chambre d’hôtel ou dans le calme de son bureau… quand il le peut ! Maigret et l’improbable Monsieur Owen Premier appel Maigret vient de s’installer dans sa chambre d’hôtel. Debout devant la fenêtre où il contemple le scintillement de la mer, il appelle sa femme pour lui donner de ses nouvelles “Allô, oui ? … Alors, comment tu vas ? … Ah, non, ne t’inquiète pas pour moi je ne bouge pas d’ici. On m’attend à la PJ de Marseille lundi le temps que je reparte à Paris, faudrait que je reparte… il secoue la tête Non. … Qui, Louis ? … Non, mais il est toujours le même. il rit Toujours au courant de tout, une vraie gazette ! … Oui, je le lui dirai. … Quoi, une surprise ? Ah, bon. … Bon. … Oui, oui. … Moi aussi. … Je t’embrasse. … Au revoir.” La “surprise” que Mme Maigret a glissée dans la valise de son mari se révélera être… une bouillotte! Cela a bien fait rire Maigret. N’empêche qu’elle lui aura été bien utile, cette bouillotte… Deuxième appel Maigret vient de se faire masser au sauna “Dans tous les cas, merci pour la bouillotte ! Ça m’a sauvé la vie! on frappe à la porte, Maigret dit d’entrer Ah, c’est Louis qui arrive. … Oui! il rit Je lui dirai. … Allez, je t’embrasse.” Maigret voit double Maigret vient de s’installer à l’hôtel. Depuis le hall, il appelle Mme Maigret pour lui dire qu’il ne rentrera pas chez lui “Madame Maigret ? … Ah, j’ai une bonne nouvelle vous avez quartier libre, cette nuit ! … Oui. … Tu peux aller au cinéma. … Eh oui…” Maigret et le marchand de vin Premier appel Maigret rentre de chez Mme Chabut, à qui il vient d’annoncer la mort de son mari. Il téléphone du bureau des inspecteurs “Allô ! Madame Maigret ? … Oui. Je rentre dans une demi-heure, une heure tout au plus. … Hein ? il sourit Oh là, oh! ravi Ajoute un peu de gingembre, hein ! il rit” Deuxièm appel Pigou est à la recherche de Maigret il vient d’arriver devant le domicile du commissaire. Maigret, depuis son bureau à la PJ, suit ses déplacements grâce à la filature de ses inspecteurs. Il appelle sa femme pour la rassurer “Allô ? … Il y a quelqu’un qui frappe ? … Tu ne réponds pas ! … Il va repartir. … Non, t’inquiète pas ! … Allez, recouche-toi et dors !” Maigret chez le ministre Maigret téléphone à Mme Maigret depuis le bureau des inspecteurs “Oui, c’est moi. Qu’est-ce qu’il y a à dîner ? … Oh, des restes. … C’est gai! … Non, non, je rentre ce soir! Mais je repars demain matin, dès potron-minet ! … Eh oui ! … C’est mieux que si j’avais une maîtresse ! … Ah, tu préférerais ! … Très bien ! Tu me donnes une idée! il rit A tout de suite !” Maigret et le fou de Sainte-Clothilde Dans cet épisode, on a droit à quatre coups de téléphone de Maigret à sa femme. Le thème du récit le justifie, puisque Maigret est confiné à Sainte-Clothilde à cause d’une entorse, et Mme Maigret se trouve auprès de sa nièce qui va accoucher. C’est pourquoi celui-ci va lui téléphoner plusieurs fois au cours de l’histoire… Premier appel Maigret vient de s’installer à l’hôpital, et il appelle Mme Maigret pour la mettre au courant de son accident “Mais si, j’aime les bébés ! … Deux ou trois jours, pas plus. … Mais tu sais bien que si j’ai besoin de toi, je t’appellerai. … On n’est pas à des milliers de kilomètres. … Oui, comme ça, je ne serai pas toujours dans tes jupes! … Non, c’est très superficiel, comme entorse. … Allez, je t’embrasse.” Deuxième appel Maigret est toujours à l’hôpital, et Lachenal va le rejoindre “Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise, moi ! Je suis descendu par inadvertance, c’est tout ! … Ah, tu ne me crois pas ! C’est nouveau, ça ! … Mais non, écoute, je ne suis pas somnambule ! … Oh… on frappe à la porte Tiens, voilà Lachenal qui m’apporte mes affaires. … Bon, alors tu restes avec ta nièce, et je te rappelle ! … Je t’embrasse.” Troisième appel Maigret est maintenant installé à l’hôtel “Non, non! Juste un petit élancement. Et encore, pas tout le temps. … Non, je me repose, oui. … Non, non et non! C’est inutile ! Je serai là dimanche matin, au plus tard. Il n’est pas encore né, le divin enfant ! De toute façon. … C’est ça. … Bon, je t’embrasse. … Oui, c’est ça. A plus tard.” Quatrième appel Lachenal rejoint Maigret après l’enterrement de Mme Rivaud. L’image montre la salle à manger de l’hôtel, et on entend Maigret téléphoner en voix off “Trois kilos six ? … C’est un garçon ? … Tu féliciteras la maman ! … Bon, je vous rappelle.” La maison de Félicie A la poste. Après avoir reçu un appel de Janvier qui file Pétillon, Maigret appelle sa femme “Allô, c’est moi ! … Oui, non, je … je ne pourrai pas venir dimanche ! … Si je suis tombé sous le charme ? J’aimerais mieux avoir affaire à dix truands armés jusqu’aux dents ! Ils sont moins imprévisibles ! … Bon, écoute, je te rappelle. … Va au cinéma ! … Allez, je t’embrasse.” Signé Picpus Premier appel Maigret s’est rendu de nuit dans l’appartement de Mlle Jeanne. C’est de là qu’il appelle sa femme “Allô ? Oui, c’est moi. … Eh oui, je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer. … Même au mois de juillet, tu vois. .. Les assassins ne prennent pas de vacances. … Hein ? … il rit Dis donc, ça te viendrait, à toi, l’idée d’enfermer ton mari ? il rit Mais non, je plaisante ! … Bon, ben, écoute, à tout à l’heure. … Au revoir.” Deuxième appel Maigret passe son dimanche à l’auberge de Mlle Roy “Mais non, Madame Maigret ! C’est pas une partie de plaisir ! C’est une enquête. … Sinon je t’aurais emmenée, tu le sais bien ! … M. Blaise passe à côté de lui, Maigret lui dit bonjour Non, c’est quelqu’un qui passe. D’ailleurs, cette auberge ne t’aurait pas plus du tout, je connais tes goûts ! … C’est au bord d’une route… Oh oui, c’est une drôle d’enquête je découvre un tas de petits secrets qui n’ont rien à voir avec le crime. Il doit bien y en avoir de plus gros, bien cachés. Mais où ? Non, décidément, je ne me sens pas inspiré. … Tu vois, tout ça n’est pas très amusant. … Allez! … Oui, moi aussi. … Je t’embrasse.” Troisième appel Maigret, après avoir arrêté Mme Le Cloaguen, va trouver Emma, qui doit le mener sur la piste de Justin. Pendant que Maury suit Emma, Maigret se rend au café, d’où il appelle sa femme “Oui, c’est moi. … Bon, je sais bien que je te réveille. … Ecoute, je te connais si je ne te préviens pas, à cinq heures du matin, tu vas découvrir que je ne suis pas là, et tu vas t’affoler. … Eh oui, madame. … T’aurais dû m’enfermer ça se fait beaucoup, en ce moment, d’enfermer ses maris. … Hein ? il a un grand sourire Non, non, je plaisante…” L’ami d’enfance de Maigret C’est le matin Maigret, arrivé au bureau, a appris que Florentin s’est jeté à l’eau. Il reçoit un coup de téléphone de Mme Maigret “Allô ? … Ah, c’est toi ! … Mais non ! … Mais non, pas ce midi j’ai promis au Dr Paul de partager un plat de tripes avec lui. … Mais oui, je t’en avais parlé. … Comme ça, tu pourras aller chez ton coiffeur. … Oui. … Bon, allez. … A ce soir.” Les scrupules de Maigret Premier appel c’est le soir d’après la cérémonie de la remise de la médaille. Maigret est rentré à sa chambre d’hôtel, d’où il téléphone à sa femme “Quoi ?! Tu es folle ?! Jamais cette décoration n’ira sur le mur de la salle à manger! Une médaille, ça se range dans les tiroirs ! … Bon, écoute. Je t’appellerai dès que j’arriverai. … il rit Oui! Moi aussi !” Deuxième appel Maigret, assis dans le fauteuil de sa chambre d’hôtel, compulse le dossier d’assurances des Marton. Sur le lit, un paquet-cadeau de lingerie fine de la maison Harris Schwob. “Je ne te réveille pas ? … A Bruges ?! Non, je n’ai pas eu le temps. … Oh, vers midi, je pense. … Mais comme je te l’ai dit on ramène le détenu extradé. … Oui. … Quoi ? … Comment tu as deviné ça ?! … Oui, c’est une histoire bizarre. … Je te raconterai tout ça demain. … Oui. … Et ta sinusite, ça va ? … Oui, oui, moi aussi. … Bon, allez, je t’embrasse.” Maigret et le clochard Après avoir emmené Jef au Quai des Orfèvres, Maigret, depuis le bureau des inspecteurs, téléphone à Mme Maigret “Allô ? … Oui, c’est moi. Dis donc, je ne vais pas rentrer dîner. … Oh, j’en ai pour une bonne partie de la nuit. … Oui, c’est ça. … Allez, dors bien!” Maigret en meublé Premier appel Maigret vient d’arriver à l’Estrapade. C’est Mme Maigret qui l’appelle “Allô ? … Ah, c’est toi ! Déjà inquiète ?! Mais je viens à peine d’arriver ! il soupire Une enquête ! Une enquête sérieuse Archambaud a été grièvement blessé. Juste en face de l’endroit d’où je te parle. …. Ecoute, je ne sais pas. … Oui. il soupire Quand on aura trouvé le coupable ! Et celui-là, on l’aura, je te le garantis ! … Bon. … Moi aussi ! Je t’embrasse. La prochaine fois, c’est moi qui t’appelle.” Deuxième appel Maigret, après l’arrestation de Paulus, est revenu à l’Estrapade. C’est le soir. Le téléphone sonne “Allô ? … Ah, c’est toi ? … Pourquoi ? … Mais si! Je me sens très bien. … Comment ? Je ne m’éternise pas ici, je travaille ! … Oui. … Hortense est déjà sur pied ? Eh bien, tant mieux ! … Mais je suis content que tu rentres. … Mais si ! … Oh, je ne sais pas, ce que tu veux … Pas de paupiettes, hein !” Maigret et les sept petites croix L’inspecteur Gianni est en train de recueillir la déposition d’Olivier Lecoeur. Le téléphone sonne dans le bureau de Maigret c’est Mme Maigret qui appelle. “Je n’ai pas voulu te réveiller en pleine nuit. … Mais, écoute, tu le sais bien, c’est pas la première fois. … Non Elle veut que j'quitte la tess, que j'arrête de vendre la cess Re-fou J'suis dedans pour niquer la hess et pour changer mon adresse Le pognon, y a que ça à faire, le bonheur, c'est la richesse Kichta Face à ta meuf, t'es pas djib, je me demande ce qu'il t'arrive Nous, on s'en sort comme on peut, j'vends le pilon et la beuh J'arrive comme un mafieux, ça dégénère, j'ai mon feu Toujours un pied dans la street comme un putain de OG C'est nous les boss de la ville, c'est nous les boss de la ville Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Car c'est sûrement pour les pesos Ouais j'suis perdu dans la zone, j'écoute plus mi corazón Déter' pour faire de la maille Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Sûrement pour les pesos J'écoute plus mi corazón, ouais j'suis perdu dans la zone Déter' pour faire de la maille J'fais les comptes à zéro heure, j'espère finir millionnaire Faut des millions d'auditeurs et j'fais ma loi comme sénateur De-zé, j'connais pas la peur, dans mon bled, c'est d'jà la guerre Ils font bosser nos mineurs et les assassinent après Y a des millions d'morts au Congo L'ordre est donné par les blancos Chez nous, y a pas d'sot métier, on s'applique dans le tail-dé J'attends pas d'être retraité pour regretter c'que j'ai fait Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Car c'est sûrement pour les pesos Ouais j'suis perdu dans la zone, j'écoute plus mi corazón Déter' pour faire de la maille Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Sûrement pour les pesos J'écoute plus mi corazón, ouais j'suis perdu dans la zone Déter' pour faire de la maille Pas d'appel manqué au bigo, je dois décrocher Faut la villa pour la mama, elle a trop charbonné À la porte, y avait les huissiers On veut le million d'euros, au bigo je dis Allô » La peugueuf est dans l'cello' J'suis toujours dans l'illégal, ma tipère est yomb de moi J'fais plaisir à mes démons Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Car c'est sûrement pour les pesos Ouais j'suis perdu dans la zone, j'écoute plus mi corazón Déter' pour faire de la maille Quand l'téléphone sonne, j'dis Allô » Sûrement pour les pesos J'écoute plus mi corazón, ouais j'suis perdu dans la zone Déter' pour faire de la maille Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM

allo ouais dis moi ce que tu fou