🦠Retrouver Les Pinceau Et La Peinture De Vermeer
JohannesVermeer. L'Art de la peinture (De Schilderkunst), aussi intitulé La Peinture, L'Atelier ou L'Allégorie de la peinture, est un tableau de Johannes Vermeer peint vers 1666 (entre 1665 et 1670), exposé au Kunsthistorisches
Surla nappe, Vermeer a évoqué le jeu de la lumière sur des chiffons de tissu (fig. 8) avec des arcs de sous-couche jaune épaisse sous la fine surface de peinture sombre (voir une coupe
Lapremière chose que vous devez pour lancer cette quête est de vous rendre au lac Luhua, à l'emplacement du point d'exclamation afin de parler à Vermeer. Une fois cela fait, il vous demande de retrouver ses fournitures autour du lac. Voici
NorbertVaginay : « J’étais un des élus de notre maître de peinture ». En parallèle de son investissement pour le conseil municipal et pour sa commune, Norbert Vaginay a des passions plus
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Uneexposition exceptionnelle « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre » vient d’ouvrir ses portes au musée du Louvre à Paris. 80 peintures des maitres hollandais de la peinture de genre du 17ème siècle, siècle d’or hollandais qui va voir s’épanouir quelques-uns des peintres les plus importants de l’histoire de la
Encorejusqu’au 22 mai 2017, vous pouvez admirer l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au musée du Louvre à Paris. Elle réunit quelques 81 toiles de
Hammershoi peintre de l'intérieur Aussi fascinant qu'énigmatique, le "Vermeer danois" (1864-1916) se dévoile au musée Jacquemart-André, à Paris.
Peintrerecherché et officiel, David Teniers le Jeune a abordé avec aisance les genres les plus opposés : nature morte, portrait, paysage, peinture d'histoire, scène de genre ; il est avant tout le peintre des cabarets, des kermesses et des divertissements rustiques où, à la suite de Brouwer, il se révèle l'observateur de la vie populaire de son temps tout en y apportant une facture
Vermeer ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire. Cet
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Femmesaux doigts agiles et aux yeux baissés, raideurs gracieuses des robes et draperies envahissantes des présence obsédante de corbeilles (bientôt meubles) à ouvrages de pelotes de laines et de linges que traversent les lames équivoques des ciseaux : la peinture hollandaise dès le xvif siècle avait créé ces motifs, Chardin (La Mère laborieuse) suivit, annonçant la
Interagissezavec l’action “Observer”, puis vous trouverez un petit point lumineux à proximité immédiate pour récupérer les outils de Vermeer : PEINTURE DE VERMEER PINCEAUX DE VERMEER Retrouvez la
Lacouleur blanche ( hedj) est le symbole de la joie et du faste, mais aussi de la pureté rituelle requise pour le culte. Elle rappelle la couleur de l’aurore, la lumière qui triomphe de l’obscurité. Elle représente également l’or blanc dont la chair et les os des dieux sont faits. (3) Le blanc dans l’art grec : On le sait les
Lesmystères de Vermeer. (Un avis éclairant de Daniel Arasse; histoires de peintures) La jeune fille à la Perle, la Dentellière peuvent faire évoquer la silencieuse puissance de la peinture selon le mot de Delacroix. On a dit que la peinture de Vermeer était réaliste, mais il s’agit plutôt d’une peinture de la réalité.
sh04. photo de Septentria – Dans ce bref article, je vais vous exposer tous les arguments démontrant les avantages de la peinture acrylique, et les rares inconvénients d’utiliser une telle peinture. Si ce n’est que mon point de vue j’ai pu cependant constater que la peinture à l’eau est beaucoup plus facile à utiliser que la peinture à l’huile et donne au final les mêmes résultats si l’on maitrise quelques techniques de bases. Si vous débutez en peinture, et que vous cherchez avec quelle peinture commencée, je vous conseille une peinture qui vous conviendra le mieux .Une peinture simple à manipuler et qui nécessite un minimum d’effort pour vous concentrer sur la réalisation de vos premiers tableaux. Lorsque j’étais tout petit, j’avais l’habitude de peindre avec de la gouache et à l’école il n’y avait que cela. Lorsque j’ai réalisé mes premières toiles mon choix s’est naturellement tourné vers la peinture acrylique, et au départ j’ai eu aussi ma période où je peignais à l’huile, malheureusement j’en ai gardé un mauvais souvenir. Premièrement parce que je peignais dans un lieu clos, et je n’avais pas de moyen pour ventiler la pièce. La peinture à l’huile nécessite d’utiliser des diluants comme de l’essence de térébenthine ou bien du white spirit, et dans une pièce qui me servait d’atelier et de pièces à coucher c’était plutôt nocif. En plus de cela je réalisai que la peinture à l’huile séchait lentement, et qu’il me fallait l’équivalent d’un mois pour finir une toile…la galère! Et même en ajoutant du siccatif qui est un accélérateur de séchage, il me fallait près de 3 heures pour que mes glacis puissent être totalement secs . De plus il fallait que je mette l’essence usagée dans un bidon pour la passer ensuite dans un tamis pour la réutiliser, si celle-ci était encore potable, bien sûr. Sinon il fallait la jeter dans un bidon réservé à la déchèterie. Sans compter qu’il fallait ensuite nettoyer les pinceaux dans l’essence, puis les passer dans le savon, rincer et au pire répéter l’opération, et je passais plus de temps pour la préparation et le nettoyage du matériel qu’à peindre, sans compter les multitudes de fois où j’ai eu des crises d’asthme à cause des vapeurs de térébenthine. C’est pour cela que je vais vous détailler les 5 grandes raisons de peindre à l’acrylique ou du moins utiliser une peinture à l’eau et il existe même maintenant de la peinture à l’huile qui se dilue à l’eau.. point n°1 Pas besoins d’utiliser de diluant ,vous n’avez besoin que d’eau. La peinture acrylique est une peinture qui se dilue à l’eau ,et elle a l’avantage de sécher très vite. vous n’avez donc pas besoin d’essence pour nettoyer vos pinceaux ,et cela est fortement recommandé lorsque vous peignez dans un lieu clos ou non ventilé. Pour préparé vos glacis vous n’aurez besoin que d’eau et d’un médium vous n’en avez pas vous pouvez réaliser vos glacis avec de la bière! Mais n’en abuser pas . Le rendu en peinture est parfois un peu différends, parce qu’une peinture à l’eau ,sèche beaucoup plus vite,et vous n’avez probablement pas le temps de travailler certains il vous suffit seulement de maitriser le taux d’humidité de votre peinture pour la retravailler à volonté ensuite et même si cela sèche trop vite, il existe des retardateurs que vous pouvez mélanger à votre glacis. Vous pouvez aussi rencontrer des difficultés à réaliser des beaux fondus notamment parce que la peinture sèche avant que vous ayez terminé de travailler sur toute la surface, et que vous n’avez pas eu le temps de retravailler certaines parties. Mais l’alternative à cela, est d’utiliser des techniques spécifiques à la peinture acrylique comme la superposition de glacis j’y reviendrais dans mes prochains articles pour vous l’expliquez plus en détail ou bien ajouté à votre préparation un gel qui retardera le séchage de la peinture, si vous êtes dans un environnement chaud et sec . Mais retenons les gros avantages avec la peinture acrylique vous avez besoin d’eau, et vous économisez des bidons de white et de térébenthine. Le seul investissement que vous pouvez faire est d’acheter du retardateur, et encore vous n’en utiliserez que très peu ce qui fait que le flacon durera dans le temps. Une fois que votre eau est usée, vous pouvez la jeter dans les toilettes ou votre évier en laissant couler l’eau quelques instants, et il n’est pas recommandable de faire la même chose si vous jetez de la térébenthine ou du white spirit, au risque de salir votre évier ou vos toilettes à un point tel que vous passerez toute la soirée à le nettoyer. Photographie de Francesco-Allano Torçy-Blanqui point n°2 Nettoyer ses pinceaux devient un véritable jeux d’enfant Comme je l’ai expliqué au début de cet article, lorsque je peignais à l’huile il fallait que je réserve plus de temps pour nettoyer mes pinceaux. La peinture à l’huile est très grasse et ne peut pas être nettoyée à l’eau. Dans ce cas il faut plonger les pinceaux dans une essence du type white spirit qui peut diluer et dégraisser vos pinceaux, puis il faut ensuite enlever l’excèdent de peinture . Il faut ensuite faire tremper les soies du pinceau dans du savon noir, le faire mousser et rincer à l’eau claire pour éviter que les pinceaux durcissent en séchant . Mais le plus souvent il faut répéter l’opération plusieurs fois pour que le pinceau soit totalement propre. Un vrai cauchemar qui peut vous faire perdre du temps car parfois cela prend une bonne demi-heure pour nettoyer seulement quelques pinceaux . La peinture acrylique se dilue très facilement dans l’eau . Donc il vous suffit de prendre vos pinceaux une fois le travail terminer et les rincer abondamment dans l’eau en utilisant un peu de savon noir ou du savon de Marseille, et lorsque l’eau devient limpide et que le pinceau ne dégage plus d’eau colorée, votre pinceau est propre, et en ayant peint à l’acrylique vous aurez réalisé que vous avez économisé sur tous les points savon eau et temps de nettoyage, c’est un des points forts de la peinture acrylique lorsque vous nettoyez votre matériels,cependant il faut faire très attention de ne pas vous tacher car une fois sèches les taches d’acryliques sont irréversibles sur les vêtements, mais je pense que peu de personnes peignent en costume cravate. La peinture acrylique lorsqu’elle est fraiche se nettoie très facilement, et c’est là que vous gagnez énormément de temps par rapport à la peinture à l’huile. Il vous suffit seulement de tremper les soies de votre pinceau pour les nettoyer avec un peu de savon afin d’enlever le restant de peinture qui pourrait encore se trouver dans les soies et l’opération ne prend que deux à trois minutes, contrairement au temps passé à nettoyer vos pinceaux lorsque vous peignez à l’huile. photographie de Christophe Michou Point n°3 Vous contribuez à préserver l’environnement et votre santé Les essences de térébenthine et de white spirit sont très nocives à la fois pour l’environnement et pour la santé. Il n’est pas saint pour vous d’être en contact prolongé avec ces substances. Surtout si vous êtes dans un lieu clos. Avec la peinture acrylique, il n’y a que très peu d’odeur qui se dégage et ces quelques vapeurs ne sont pas nocives. Il est plus facile de se débarrasser de l’eau usée , que de jeter des diluants extrêmement toxique pour le milieux naturelle. Lorsque vous jeter du white spirit dans les canalisations, celle-ci passe dans les eaux usées, cette eau est filtrée mais des particules nocives seront toujours présentes et se déverseront dans les rivières, ce qui est très mauvais pour tout le monde. C’est pour cela que les gens qui peignent à l’huile ou à la Glycéro ont une contrainte supplémentaire qu’ils doivent s’imposer, ils doivent mettre le white usagé dans un récipient et le porter à la déchèterie. Ces diluants toxiques sont bien plus difficiles à se débarrasser qu’une eau usagée. Personnellement il m’arrive quand même d’utiliser ce type de solvants lorsque je vernis certaines de mes toiles notamment .mais j’en utilise que pour 10 % de mon travail. J’ai à ma disposition dans mon atelier un bidon de 5 litres consacré au solvant usagé que j’apporte à la déchèterie au bout de 6 mois ou un an. peinture de Christophe Michou Point n°4 Vous gagnez du temps avec la peinture acrylique Un des arguments majeur à retenir en faveur de la peinture acrylique, et qui fait toute la différence avec la peinture à l’huile, est que le temps de séchage pour l’acrylique est quasiment instantané. Cela vous fait gagner beaucoup plus de temps sur vos réalisations plastiques, et vous pouvez même décider par vous-même du temps de séchage, soit en le prolongeant, en mettant du retardateur, ou bien l’accélérer en séchant la peinture avec un sèche-cheveux. C’est une opération que ne peut pas faire lorsque vous peignez à l’huile, et vous n’avez pas le contrôle du temps de séchage. Une peinture à l’huile diluer à l’extrême avec du white spirit et du siccatif prendra au minimum une demi-heure à trois heures pour sécher, alors qu’avec de la peinture acrylique cela prend de 20 minutes à une heure en séchage naturel, et 2 minutes lorsque la peinture est séchée artificiellement à l’aide d’un sèche-cheveux! Le séchage étant accéléré vous pouvez réaliser plus d’étape en un minimum de temps Vous n’avez donc besoin que de deux jours pour réaliser un travail qui prendrait quinze jours avec de la peinture à l’huile Alors qu’il vous fallait parfois plus d’un mois pour achever une toile en peinture à l’huile, cela vous demandera plus qu’une semaine avec de la peinture acrylique Peinture de Christophe Michou couple de chevaux acrylique sur toile 2014 Point n°5 devenez plus productif grâce à la peinture acrylique. Dans mes périodes les plus fécondes il m’est arrivé de réaliser jusqu’à plusieurs toiles par jour ! Le plus souvent quand je travaille à la réalisation d’une toile élaborée de type hyperréaliste, je garde en réserve une autre toile pour mettre l’excédent de peinture qui il y a sur ma palette à la fin de la journée, afin d’éviter toutes pertes car un des rares inconvénients de la peinture acrylique une fois sèche, elle ne peut plus être réutilisable. Au bout de 4 à 5 heures cette peinture est perdue .et l’on ne peut plus rien faire avec. réutiliser la peinture que l’on avait sur sa palette la veille, est malheureusement impossible. C’est la raison qui me motive d’utiliser l’excédent de peinture sur ma palette pour ne rien perdre. Cette méthode basée sur l’économie de la matière est plutôt un cercle vertueux, car j’ai pu constater que je produisais plus de toiles … Certaines compositions simples à réaliser ne demande que trois heures de travail et le plus souvent je les réalise en série. Selon l’organisation de mon temps en atelier , il m’arrive de reprendre un travail plus élaboré, et en fin de journée j’utilise une toile que j’ai mise de côté pour “finir la palette de la journée” et ainsi j’applique sur ma toile mon surplus de peinture. Puis chaque jour en fin de journée je retravaille cette toile en particulier, et au fil des jours j’élabore mon travail ainsi en parallèle des autres toiles que je réalise. Ainsi au lieu d’avoir réalisé une toile et avoir de la perte en peinture, j’aurai réalisé quatre à Cinq toiles dans la semaine sans avoir fait de perte. La peinture acrylique vous sera très utile si vous manquez de temps et lorsque vous souhaitez réaliser un maximum de choses en un minimum de temps, et c’est un atout de taille. Et pour les plus impatients d’entre vous, vous aurez la possibilité de produire beaucoup plus de toiles et voir plus rapidement vos chefs-d’œuvre prendre tournure… Si cependant vous n’êtes pas satisfait par la peinture acrylique par son manque de souplesse il existe une alternative encore peu connue qui est la peinture à l’huile diluable à l’eau, qui ce travail comme une peinture à l’huile avec toutes les caractéristiques et le temps de séchage de la peinture acrylique. Avec le même rendu, et la même glisse sur le support que la peinture à l’huile, et que l’on ne retrouve pas avec l’acrylique, cette peinture sèche vite une fois dilué à l’eau . Cela peut vous servir en complément de la peinture acrylique , aussi vous pouvez la mélanger avec cette dernière pour avoir un rendu pareil à la peinture à l’huile classique avec le net avantage du séchage rapide. Alors c’est le moment idéal pour vous mettre à la peinture à l’eau …Et vous pourrez produire beaucoup plus de toiles que vous l’auriez imaginé auparavant.
Copie de la jeune femme à la perle de Vermeer acrylique sur toile 2014 L’art de la copie Après un moment d’absence, je reviens vers vous avec quelques conseils qui vous aideront à booster votre créativité . Si vous êtes amateur d’art, ou un véritable passionné de peinture, vous faites partie de ces gens qui vont au musée le week-end et qui restent scotchés sur une toile en particulier, pendant un bon bout de temps .Si vous avez eu un coup de cœur pour une œuvre que vous avez vu, vous allez vous précipiter pour acheter une carte postale ou un poster de votre œuvre préféré à la fin de la visite , et peut-être que vous ne la trouverez pas. Il y a quelques années je me suis mis à la peinture et la première chose que j’ai fait était de chercher à imiter les grands peintres qui m’ont le plus marquer .Dans ce nouvel article je vais vous montrer comment vous pouvez avoir des tableaux de grands noms dans l’art sans avoir à dépenser des millions, et sans à avoir volé des toiles dans les grands musées, et je n’incite évidemment en aucun cas ce genre d’acte répréhensible .Si vous copiez un tableau, il existe une règle d’or que vous devez respecter il ne faut absolument pas que vous peigner aux même dimensions que l’originale ni même que vous vendiez la copie, sauf si vous y apporter une touche personnelle. Ce que je vais vous présenter est tout simplement un exercice à faire qui vous apportera du plaisir et vous permettra de progresser dans votre art, tout en vous procurant une grande satisfaction. Pour les débutants qui me lisent, vous devez sans doute dire que c’est impossible et que vous n’avez pas le talent nécessaire pour peindre comme cela, et vous aurez sans doute raison . Je vais vous annoncer une bonne nouvelle Vous pouvez le faire vous aussi et vous verrez que rien n’est impossible, il faut seulement commencer à pratiquer, et savoir maitriser un art comme la peinture nécessite de l’exercice . C’est en vous inspirant des maitres en peinture et en copiant leurs œuvres, que vous allez acquérir et découvrir leur technique picturale, et l’exercice répéter va vous permettre de prendre des réflexes qui deviendront des habitudes .Et c’est ainsi que vous pourrez trouver plus facilement votre propre style pictural par la suite. Ce qui va booster considérablement votre progression sera votre désir irrésistible d’arriver au même résultat que votre peintre préféré et cela passe par… Avoir la passion pour une œuvre -La passion en arts et dans tout autres domaines de la vie est la motivation première à la réalisation de belles choses, parce que vous cherchez chaque jour à vous perfectionner et à vous dépasser, et c’est ce que j’avais à l’esprit lorsque j’ai voulu reproduire quelques tableaux de maitre qui avait le plus attiré mon attention. Copie de la Joconde de Leonard De Vinci acrylique sur toile 2005 et 2012 – Au début cela peut paraitre difficile à réaliser surtout si l’on n’a pas dès le départ les bases du dessin et de la peinture nécessaire à la réalisation de l’œuvre. Vous pouvez néanmoins commencer à vous exercer, et bien évidemment le résultat ne sera pas au rendez-vous tout de suite, ce que vous ferez ne sera pas parfait, si vous vous découragez c’est alors que vous devez changer les choses en vous et vous dire que les erreurs que vous avez pu faire vont vous servir pour progresser, votre regard au départ n’était pas assez aiguisé et c’est en peignant que vous prenez conscience de vos erreurs. Aussi vous devez toujours garder votre motivation et ne jamais baisser les bras malgré le niveau de difficulté et votre passion va vous permettre de progresser beaucoup plus vite. – Votre investissement sera votre talent, et votre apprentissage si vous êtes un débutant. La matière première ne va pas vous ruiner car vous aurez seulement besoin de toiles, de crayons, de fusain, de pinceaux, et de la peinture. Vous devez ensuite vous armer de patience et de détermination car parfois ce n’est pas évident. Lorsque j’ai commencé à copier des tableaux je n’avais encore aucune notion ni en dessin ni en peinture, cependant j’avais seulement quelques notions de bases que j’ai pu développer en observant minutieusement des œuvres d’art , et le reste n’a été qu’un exercice de pratique artistique, copier un tableau est le meilleur moyen d’apprendre à peindre et explorer les différentes techniques des peintres utilisées à travers les âges. Apprendre à se perfectionner – Se mettre à l’apprentissage de la peinture nécessite de la patience et de l’observation, c’est un art complet qui apporte à la fois un aiguisement de votre observation et de nombreuses techniques à assimiler. Dès le début je vous conseille de faire des exercices en dessin et en aquarelle chaque jour, il n’est pas nécessaire de faire un travail élaboré, n’essayez pas de faire le chef-d’œuvre de votre vie, il s’agira plutôt de vous exercer, pour pouvoir réaliser ou copier les tableaux que vous voulez réaliser le plus simplement possible. Pour copier un tableau de maitres munissez-vous d’une bonne photographie de l’œuvre, dans un premier temps vous ferez une photocopie de cette photographie ou de ce poster pour tracer les lignes de construction du tableau, vous prendrez ensuite votre carnet de croquis pour réaliser une esquisse rapide au fusain ou bien au crayon de papier, après ce travail d’analyse vous commencerez à travailler sur toile, si vous ne vous sentez pas en confiance avec le dessin, vous pouvez dessiner avec un quadrillage puis le reporter sur votre toile. La peinture Apprendre à regarder la manière de peindre des grands maitres – Synthétiser les formes et les effets de peinture pour les rendre plus efficaces cela ne va pas de soi , il faut arriver à faire simple tout en arrivant à restituer des textures et des effets qui ne sont pas forcément évidents au départ, pour la bonne raison qu’il est nécessaire de dépasser le stade de l’illusion globale que votre sens visuel peut se faire de la réalité, le travail que vous avez alors à réaliser sur vous est de dépasser vos impressions premières sur les objets, afin d’en faire abstraction pour pouvoir les restituer par des formes, des effets de couleurs et des ombres et lumières bien placé, qui donneront l’illusion du réel. étude préparatoire réaliser au musée du Louvre copie de l’astronome de Vermeer huile sur toile 1999 – Copier une toile n’est pas évident, il faut tout d’abord apprendre à regarder comment l’artiste à peint la toile puis analyser comment le tableau a été construit, avec les perspectives, les points de fuite la règle des tiers et les points de force de l’image. Vous observez ensuite comment se répartit chaque élément de la composition en se concentrant minutieusement sur son ensemble, et pour minimiser au maximum les erreurs de dessin focaliser vous sur les vides et les pleins plutôt que sur chaque détail de la composition. – Une fois que vous avez réalisé l’esquisse préparatoire sur la toile, vous commencerez à peindre. Depuis des années j’ai une grande admiration pour les tableaux de Vermeer, c’est un peintre néerlandais du 17e qui réalisait des scènes de la vie quotidienne .Les tableaux De Vermeer ressemblent à des photographies, alors qu’au 17e siècle l’appareil photo n’existait pas ! Après de longues recherches à la bibliothèque j’ai découvert que Vermeer utilisait un système optique appeler Caméra obscura ou chambre noire, et c’est l’ancêtre de l’appareil photo, il s’agit d’une boite avec une lentille optique et au fond de cette boite il y a un trou laissant passer l’image inversée .Vermeer utilisait ce système optique pour projeter une image sur son support afin de reproduire directement l’image qui se reflétait sur le support. On retrouve aussi dans ses tableaux de petites touches de peinture qui correspondent au flou de l’objectif. Jusqu’alors aucun peintre n’avait réalisé de tableaux aussi proches de la réalité , et c’est un déclic que j’ai eu en voyant ses toiles . De loin l’image à une cohérence photographique et de près les touche de peinture donne plutôt une impression qu’il s’agit de petites taches disposées méticuleusement par l’artiste. Caméra obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot – Chaque artiste à des techniques picturales et si vous voulez copier un tableau de maitre il faut prendre en compte ses techniques picturales pour produire une copie fidèle au modèle. C’est en imitant et en vous immergeant dans la grande histoire de l’art que vous allez apprendre à peindre. Votre esprit va ainsi assimiler toujours de nouvelles manière de peindre vous allez voir l’évolution des techniques picturales à travers les âges, et ce travail aura aussi pour vous un apport culturel toujours plus grand. Ainsi en explorant ce mode d’apprentissage vous allez pouvoir commencer à créer vos propres toiles, et ce moment-là va correspondre à l’entière assimilation par votre esprit de toutes ces connaissances acquises grâce à l’exercice de la copie. Ce qui va vous amener à … Développez votre talent créatif. En ayant copié des tableaux de maitres vous pourrez ensuite créé vos propres tableaux de qualité dans votre registre personnel, car vous aurez totalement assimilé les techniques et le fait de copier vous donnera beaucoup plus d’aisance pour composer des tableaux harmonieux car vous aurez pris l’habitude de regarder à partir des règles de composition perspectives, règles des tiers, harmonie des couleurs. Ce qui fera de vous un artiste expérimenté. Si vous n’êtes pas encore à l’aise pour explorer votre propre univers, je vous conseille de reprendre les toiles de maitre que vous avez copié et de reprendre un élément du tableau pour en faire des variations . et surtout cette astuce précieuse que je vous ai donné de … Copier les toiles des grands maitres, car c’est en copiant que l’on apprend Copie de la Métamorphose de Narcisse de Salvador Dali huile sur toile 2001 Documentation Caméra Obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot, sources wikipédia
Depuis leur invention au Moyen-Age, les miroirs convexes, dit encore de sorcière parce qu’ils rapetissent et déforment ou de banquier » parce qu’ils permettent de surveiller l’ensemble d’une pièce ont fasciné les peintres. Défi pour le dessin les courbures autant que pour le rendu des matières reflets, ils constituent un exercice de virtuosité que beaucoup ont couplé avec une autre forme de démonstration d’habileté lautoportrait. Les origines Les époux Arnolfini, Van Eyck, 1434, National Gallery Le premier et plus célèbre exemple est ambigu. A cause de l’inscription énigmatique Jan Van Eyck fut ici » qui semble rédigée pour porter témoignage de la présence du peintre au mariage des époux Arnolfini, certains reconnaissent Van Eyck lui-même dans le personnage en bleu dont la silhouette s’encadre dans la porte, en compagnie d’une autre silhouette en rouge. Mais la silhouette n’est pas en train de peindre elle n’a peut être pour fonction que d’illustrer le pouvoir retrécissant de cet objet luxeux, spéculaire et spectaculaire. Autoportrait dans un miroir convexe Le Parmesan, 1524, Kunsthistorisches Museum, Vienna Le premier autoportrait indiscutable est un morceau de bravoure exécuté par le jeune Parmesan, sur un panneau de bois convexe réalisé spécialement. Le mieux est de citer le commentaire de Vasari En outre, pour sonder les subtilités de l’art, il se mit un jour à faire son propre autoportrait en se regardant dans un miroir de barbier convexe ; voyant les bizarreries que crée la rotondité du miroir dans le mouvement tournant qu’il donne aux poutres, voyant les portes et tous les édifices fuir étrangement, il décida, par jeu, d’en imiter tous les détails…et, comme tout ce qui s’approche du miroir s’agrandit tandis que ce qui s’en éloigne diminue, il fit la main qui dessinait un peu grande, comme le montrait le miroir. Elle était si belle qu’elle paraissait très vraie. Et comme Francesco était très beau, qu’il avait le visage et l’air pleins de grâce, qu’il ressemblait plus à un ange qu’à un homme, son portrait sur cette boule semblait une chose divine… » Vasari Sans doute fallait-il avoir pleinement maîtrisé la perspective centrale pour s’intéresser, à titre de diversion, à ce nouvel effet spécial la perspective curviligne. Mais cette innovation restera sans lendemain, jusqu’à ce que les peintres flamands s’en emparent au XVIIèeme siècle pour une production de masse, dans les tableaux de Vanités voir Le peintre dans sa bulle Vanité Le thème du peintre dans le bulle ressurgira ensuite sporadiquement, chez des peintres fascinés par l’exactitude flamande. La Vanité disparue, reste la Virtuosité. Le chat Angora Jean-Honoré Fragonard et Marguerite Gérard, vers 1786, Munich, Collection Bernheimer Pourchassé par le chien, le chat vient de trouver refuge sur la table et appelle à l’aide sa maîtresse. Dans cette toile à quatre mains, c’est Fragonard qui peignit la vieille femme à la Rembrandt, la boule métallisée inspirée des natures mortes flamandes et le chat, sa belle-soeur Marguerite Gérard peignant le reste. On voit dans la boule l’atelier familial avec Marguerite et sa soeur Marie-Anne à leurs chevalets, tandis que Jean-Honoré supervise. L’Elève intéressante Marguerite Gérard et Fragonard, vers 1786, Louvre. Mêmes ingrédients dans ce second opus encore plus virtuose la jeune femme, sans doute Mlle Chéreau, issue d’une famille de graveurs et d’éditeurs d’estampes, examine une gravure récente d’après Fragonard, La fontaine d’Amour. Le groupe sculpté des Deux amours se disputant un cœur, plaisamment coiffé d’un chapeau à plumes, fait contrepoids aux deux favoris à fourrure qui se disputent le tabouret. Entre les deux, le bras levé de l’amatrice organise tout le tableau il se reflète sur la vitre de l’estampe, et trouve une sorte d’écho matériel, juste derrière, dans le bras levé d’un des magots. Dans le reflet de la sphère, on découvre cette fois quatre figures Marguerite Gérard assise à son chevalet et derrière elle son maître et mentor, Fragonard. Les deux autres personnages ont été identifiés comme Marie Anne Fragonard et soit Henri Gérard, soit le graveur Géraud Vidal [1]. La Naine Mercedes Ignacio Zuloaga, 1899, Musee d’Orsay, Paris Au delà de la référence à Velasquez, Zuloaga invente ici une forme exponentielle de Vanité le peintre n’est plus qu’un homoncule dans un cosmos tenu par une naine, vue elle-même par l’oeil surplombant d’un géant. Laboratoire, Roberto Fernandez Valbuena, 1910 Dans le miroir qui fait écho à l’alambic anthropomorphe, l’artiste en bleu s’ajoute aux distillats jaune et rose. Dans la peinture anglaise, les miroirs sphériques ont été mis à la mode par Orpen, dont ils sont devenu une sorte de signature voir Orpen scopophile. Mais quelques autres peintres britanniques se sont essayés au même exercice. Laura and Paul Jewill Hill, Harold Harvey, 1916, Penlee House Gallery and Gallery, Penzances Avec un certain humour, le peintre dans le miroir équilibre le poisson rouge dans sa boule. Le petit Paul brandit un drapeau italien pour fêter l’entrée en guerre de l’Italie, en 1915. Le modèle réticent the inwilling model, Harold Harvey, 1932, collection particulière Laura sera peinte à nouveau 16 ans plus tard, dans ce tableau où Harvey est sorti de sa bulle pour se carrer derrière la théière, ustensile comme les autres. Le dessin de danseuse aux jambes écartées contraste avec la pose retenue de la modèle. Entre le peintre et son modèle, de qui montre-t-elle les pensées secrètes ? George Lambert, Le miroir convexe, vers 1916, collection particulière La scène se passe dans le salon aux poutres apparentes de Belwethers, un cottage dans le village de Cranleigh. C’était la maison de campagne de Mme Halford, la patronne et amie de Lambert, morte l’année précédente. Son gendre Sir Edmund Davis se tient à la fenêtre à l’arrière-plan ; sa femme Mary, en deuil, est assise à la table ; une femme de chambre sert le thé ; la femme du peintre, Amy Lambert, est debout, vêtue de bleu ; la belle-soeur de Sir Edmund, Amy Halford, est assise les mains sur ses genoux. Enfin, au premier plan, George Lambert observe la scène. Ce morceau de bravoure a été peint par Lambert pour s’occuper l’esprit, dans une période sombre où, déjà éprouvé par la mort de son amie, il résidait à Cranleigh avec Amy pour se rapprocher de son fils, Constant, victime d’une ostéomyélite. Ouverte, sa main gauche ne tient pas d’instrument les doigts imitent l’éventail des poutres tout en comptant les cinq personnages de la pièce, comme pour s’assurer de leur présence. Nature morte et auto-portrait Mark Gertler,1918 Le peintre s’étudie deux fois dans la boule et dans la bouteille. Le reflet nous le montre seul et paisible dans son atelier mais nous le voyons attaqué dans le dos par un samouraï armé d’un sabre. Miroir rond comme un cou tranché, bougie décapitée cet exercice de style est encore une Vanité. Réflexions dans une boule argentée Herbert Davis Richter, vers 1932, Rochdale arts heritage service. Dans le monde réel, la cavalière en porcelaine domine deux petits cavaliers blanc et rouge. Dans le reflet, elle domine le peintre. Le miroir convexe Harold Gresley , 1945, Derby museum Des pièces d’échec et un Bouddha, images de la méditation, soulignent le caractère réflexif de cet autoportait à la Vermeer », avec lourd rideau, fenêtre à gauche et mur blanc. Le cas Escher Main tenant une sphère réfléchissante Escher, 1935 Une particularité de la sphère réfléchissante est que, quelle que soit la position du peintre, son oeil se reflète toujours au centre on pourra le vérifier dans toutes les boules présentées dans ce chapitre. C’est cette propriété optique remarquable que la main d’Escher exhibe devant nous. Nature morte au miroir sphérique Lithographie de Maurits Cornelis Escher, 1934 Points culminants de la virtuosité graphique, les miroirs sphériques d’Escher sont-ils, aussi, des Vanités ? La sculpture de harpie est souriante, mais par sa taille elle semble placer le peintre-miniature en situation de musaraigne. Cette sculpture existait réellement et avait été donnée par son beau-père à Escher, qui a l’a utilisée dans d’autres oeuvres. Plus significatif est le livre qui supporte l’ensemble il sagit de Vers un nouveau théâtre Towards a new Theater », d’Edward Gordon Craig, metteur en scène et théoricien qui prônait la suppression du décor figuratif et la fusion des acteurs avec l’avant-plan. Sur la scène délimitée par le livre, la boule de verre met en pratique ce principe, en propulsant la harpie-spectateur en situation dacteur. Donc nulle Vanité ici, mais une réflexion virtuose sur une théorie esthétique. La série de Montenegro 1926, Portrait de Chucho Reyes et autoportrait. 1942, Museo Arte Moderno, Mexico city 1953 Vers 1955 1959 1961 1965 La première fois que le peintre mexicain Roberto Montenegro s’est représenté dans une bulle en train de peindre, c’était en 1942, en tant que détail dans le portait d’un antiquaire féru d’objets précieux. Cet autoportrait sphérique est ensuite devenu un exercice de style à part entière, quil a pratiqué pendant plus de vingt ans avec des variations intéressantes. Dans la cuvée 1953, une statuette précolombienne accompagne la boule et assure la liaison entre l’extérieur et l’intérieur. Même idée en 1955, où c’est la pointe du pinceau qui joue ce rôle ; à noter que le tableau dans le tableau est, comme il se doit, inversé. En 1959 et 1961, la main droite ne tient plus le pinceau, mais se tend vers le spectateur. Il est remarquable que Montenegro, qui était droitier, a depuis le début corrigé l’effet d’inversion la boule qu’il peint n’est pas ce qu’il a sous les yeux, mais une réalité reconstituée. En 1965, trois ans avant sa mort, c’est toujours de la main droite qu’il exhibe la boule dont il est définitivement sorti. Man Ray A la différence d’un miroir sphérique, un miroir convexe autorise le spectateur à se refléter en dehors du centre. Autoportrait dans un miroir convexe, Man Ray, Vine Street, vers 1948 Les deux vues ont été prises en déplaçant latéralement l’appareil photo par rapport au miroir convexe, accroché au mur au dessus du canapé dans la première vue, l’appareil photo est au centre ; une table basse au motif en damier, à côté d’un jeu d’échec, fait pendant avec le photographe et souligne l’aspect calculé et maîtrisé de la prise de vue ; dans la vue décentrée, le mobilier est identique sauf le table basse, escamotée derrière le photographe ; du coup, celui-ci se retrouve expulsé du centre et mis en pendant avec le fauteuil vide si encombrée soit-elle, cette vue fait l’éloge de la vacuité. Quoique ringardisée par la photographie, la tradition de la boule sphérique ressort périodiquement comme exercice de virtuosité, sorte de bateau dans la bouteille » pictural. Karin Gellinek avec des tournesols Matthijs Roeling, 1973-74, Drents Museum Judith et Holopherne, 1975 Le miroir dans son cadre doré est associé à la fleur du tournesol. Karin Gellinek était la muse de Matthijs. Sans titre, Matthijs Roeling Le miroir se trouve coincé entre un globe terrestre abîmée et une poupée abandonnée. Le peintre réduit à une poupée encore plus petite est tenu en respect par la seule autre présence vivante et éphémère celle du criquet. Piotr Naliwajko Autoportrait avec ange gardien, 1995 Charlie, 2004 A propos du tableau de droite Il ne s’agit pas des pensées érotiques supposées de Chaplin, mais de sa complexité intérieure et de sa personnalité compliquée, de ce qu’il cachait non seulement sous le chapeau melon et le déguisement, mais au plus profond de son cœur et de qui d’autre il était un garçon éternel et en même temps übermensch. » Jacek Kurek Robin Freedenfeld Globe de jardinier Autoportrait au globe de jardinier A gauche, le globe se contient lui-même. A droite, il contient l’artiste, ou du moins son ombre. Eric de Vree Autoportrait dans un miroir sphérique Nature morte avec autoportrait dans une boule Nature morte avec autoportrait dans deux boules Nature morte avec autoportrait dans un verre Dans la technique à l’huile la plus classique, Le peintre anversois Eric de Vree montre la continuité entre les deux traditions flamandes de l’autoportrait virtuose de la boule ostensible au reflet discret voir Le peintre en son miroir 2c L’Artiste comme fantôme Jason de Graaf Autoportrait dans un miroir sphérique A Perfect Day In Which Nothing Really Happened Dans ses acryliques hyperréalistes, le peintre québécois Jason de Graaf joue lui aussi entre ces deux pôles, tout en éludant la pose égotique de l’artiste en plein travail. Parallel Ctrl+V Cetté élision va jusqu’à son élimination complète, dans un vide hypo-réaliste que met en évidence à gauche la multiplication des sphères, à droite le geste ironique du Mickey. A l’extrême, l’artiste réapparaît, dans un miroir en forme de pomme, sous uneforme humoristique ma pomme » . Will Wilson Autoportrait dans un miroir , 2000 Le rêve de Carel Fabritius, 2001 Autoportrait dans un miroir biseaute, 2004 Autoportrait convexe, 2005 En cinq ans, Will Wilson passe d’un autoportrait classique dans un miroir invisible, à un autoportrait dans un miroir extrêmement visible, à la fois par son cadre en trompe-l’oeil devant lequel passe la pointe du pinceau et les déformations convexes. L’autoportrait en Carel Fabritius de 2001 fait référence au peintre du Chardonneret, mort dans l’explosion de la poudrière de Delft. L’autoportrait de 2004, fragmenté par les pseudo-biseaux voir les yeux fermées dans celui du haut joue avec la vision panoptique. Autoportrait dans un miroir convexe Amnon David Ar, 2008 Les distorsions de la contre-plongée s’ajoutent à celles de la convexité. Le miroir n’est pas posé à plat sur le sol, mais en oblique. Modèle et artiste, Oleg Turchin, 2011 Dorures et coulures vénitiennes hommage au lieu où a été inventé le miroir de sorcières. Tom Hughes I had a nice day, 2015 Selfie Gerbera avec des oiseaux en origami Autoportrait au teeshirt turquoise, 2014 Toutes peintes dans son atelier de Bristol, ces toiles proposent, du plus petit au plus grand, divers degrés de grossissement sur le peintre en plein travail. Voir la suite énigmes visuelles Références
Vilhelm Hammershoi, "Cinq Portraits", 1901-1902. © Thielska Galleriet / Tord Lund Ses intérieurs épurés, traversés par un rai de lumière, et ses silhouettes, qui semblent surgies d'un rêve, font de lui le plus emblématique et le plus mystérieux peintre danois de son temps. On le surnomme volontiers le "Vermeer danois", tant la délicatesse de ses clairs-obscurs rappelle celle du maître flamand deux siècles plus tôt. Vilhelm Hammershoi 1864-1916 n'a pas livré tous les secrets d'une oeuvre à contre-courant de son époque. Complètement imperméable aux influences, il reste alors "dans son monde". Si la tendance est aux compositions détaillées, dès le plus jeune âge il intègre l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague à l'adolescence, avant de rejoindre la bande alternative des Ateliers indépendants à 19 ans, l'artiste portraiture ses proches sur un fond neutre en leur refusant toute psychologie, à l'instar d'Ida, sa future femme, qui semble absorbée par d'insaisissables pensées. On la retrouve, plus tard, de dos ou nuque penchée, occupée à quelque tâche simple, dans les intérieurs qui feront la célébrité de l'artiste. Vilhelm Hammershoi, "Hvile" dit aussi "Repos", 1905.© RMN-Grand Palais musée d'Orsay / René-Gabriel Ojéda"Pas une des figures peintes par Hammershoi ne regarde le spectateur", note Jean-Loup Champion, co-commissaire de l'exposition présentée au musée Jacquemart-André, à Paris. Et quand il campe plusieurs personnages côte à côte, aucune interaction n'opère entre eux. C'est flagrant dans les Cinq Portraits, une réunion d'amis artistes où chacun fixe un point différent sans autre forme de rencontre. Le Danois considérait cette toile monumentale comme sa peinture maîtresse, bien qu'elle fit scandale, par son évidente modernité, lors de sa première présentation publique, en 1902. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Moins connus, les paysages et les nus féminins témoignent du même dépouillement clinique. Ces derniers, réalisés au cours des années 1910, montrent des visages au regard absent et des corps dépourvus d'idéalisation, traités dans des gris austères sur un fond lugubre. Qu'a en tête le peintre devant son chevalet ? Ce taciturne n'a rien écrit, rien dit, rien explicité de sa démarche artistique, à l'inverse de sa mère, Frederikke, qui, dès 1885, concocte des scrapbooks avec toutes les coupures de presse relatives à son fils. Vilhelm Hammershoi, "Nu féminin", 1910.© Pernille KlempLa palette réduite, aux frontières du monochrome, la mélancolie dégagée par une subtile gamme de gris, la clarté froide des reflets, tout cela confère à l'univers de Wilhelm Hammershoi une étrangeté onirique. Cet "introverti, presque monomaniaque" - dixit Pierre Curie, l'autre homme-orchestre de l'exposition parisienne - a bourlingué un peu partout, de Venise à Londres, en passant par Paris, Bruges ou Amsterdam, mais nulle trace de ses voyages sur la toile il ne peint que les personnes de son entourage et les pièces de l'appartement qu'il occupe, avec Ida, au 30, Stradgade, puis au 25, Bredgade, à Copenhague. "Rendre visite à l'artiste chez lui, c'est comme pénétrer à l'intérieur de l'un de ses tableaux", relate un journaliste, en 1911. Vilhelm Hammershoi, "Rayon de soleil dans le salon", 1903.© Erik Cornelius NationalmuseumCar Hammeshoi n'a pas d'atelier propre, il travaille dans son cadre de vie quotidien. C'est là qu'il dépouille ses intérieurs de tout détail superflu et, parfois, de toute présence humaine, poussant l'art de l'épure à l'extrême, avec un travail sur les lignes et la lumière quasi géométriques. Sous son pinceau, la poésie surgit du vide et du halo. Une oeuvre "immobile, immuable, suspendue dans l'espace et dans le temps", résument les commissaires. C'est sans doute ce qui explique la fascination qu'elle n'en finit pas d'exercer. "Vilhelm Hammershoi dans le salon de Bredgade 25", vers 1912.© The Royal Danish Library Hammershoi. Le maître de la peinture danoise. Au musée Jacquemart-André, Paris VIIIe, jusqu'au 22 juillet. La note de L'Express 18/20. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
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